Le Miroir des âmes
78 pages
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Le Miroir des âmes , livre ebook

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Description

Cet ouvrage est composé de deux volumes : Confessions ultimes et Mémoire d’une source troublée. Tous deux sont nés d'observations sur l'amour, sur la beauté et la détresse du monde. Cette poétesse engagée nous captive et nous invite à voyager dans son univers d’émotions. On y retrouve la complexité des sentiments ainsi que les nombreuses contradictions qui caractérisent l’humanité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 avril 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332896933
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-86351-5

© Edilivre, 2015
Tome I
Confessions ultimes
1) L’Échiquier du monde
2) Confessions ultimes
3) Maximes
 
 
Dédicace
À mes parents qui, férus de littérature, de voyages et d’arts, ont su dès ma plus tendre enfance me faire partager leurs passions. Ils m’ont ainsi ouvert les portes de la créativité, tout en m’entourant de leur compréhension, de leur amour, et de leur tendresse.
N.B. : un des poèmes est dédié à un ami malheureusement maintenant disparu
Romuald. Repose en paix mon ami.
 
1) L’Échiquier du monde
Manipulation
La flaque d’huile que l’on avait versée pour les diviser
Avait réussi à les faire lourdement chuter,
Et avait provoqué des fractures irréparables,
Les menant à une guérilla irrévocable.
Les nappes de pétrole et leur conquête irraisonnée
Avaient réussi le feu des incompréhensions à allumer
Et les avait amenés à devenir de frères, d’amis
D’universels et légendaires ennemis.
La mare de sang répandue pour s’approprier des territoires occupés
Avait réussi à jamais à les diviser
Et avait contribué à assouvir une vengeance inégale
Où les victimes n’avaient bien souvent pas l’âge légal.
L’étendue d’eau volontairement mise entre eux
Avait réussi à les séparer et momentanément les calmer
Et les avait fait grandir,
Comprenant qu’ils n’avaient ni envie de tuer, ni envie de mourir.
La mer d’amour que leurs mères avaient tissée
Réussit à les faire mûrir et les toucher
Et ils voulaient sur cette terre retourner,
Celle par laquelle des politiques véreux avaient réussi à les diviser,
Maintenant se devait de les réunir dans la paix…
 
Ma terre
De l’espace, la terre paraît si bleue et sereine
Tant les mers et océans ne semblant ne plus faire qu’un
Viennent de leur douce écume effleurer
Les berges et rivages de notre mer nourricière.
De l’univers, notre terre semble si verte et pérenne
Tant les prairies tendrement entrelacées aux forêts
Viennent de leurs herbes et feuillages chatouiller
Les racines de notre terre hospitalière.
Du cosmos, notre terre paraît si blanche et saine
Tant les glaciers et montagnes enneigés
Viennent d’une suave bise caresser
Les hautes cimes altières.
De notre galaxie, la terre semble si rouge et souveraine
Tant les laves en fusion et volcans même asphyxiés
Viennent d’un coup de langue rappeuse amplifier
les berges de ces contrées fières.
De notre système solaire, notre terre semble multicolore et suzeraine
Tant son équilibre et harmonie préservés
Viennent résonner dans toute la voie lactée.
 
Les Rapaces
L’aigle de la déraison ses ailes a déployé,
Avide de conquêtes, et de sang assoiffé.
Il virevolte à tire d’aile, il ne fait que planer,
Cherchant une future proie facile à repérer.
Un pays qui vivrait en paix
Avec en son sein diverses communautés
N’avait pas vu cet aigle-là roder
Lorgnant tous ces œufs qu’il voulait dérober.
Il en repéra un, celui de la charité
L’attrapa en plein vol d’un mouvement d’aile assuré,
le remplaça par celui de la méchanceté, l’incompréhension et la cupidité.
Les hommes, il connaissait pour les avoir observés.
Il suffisait quelques pêchers
De savoir bien semer
Pour qu’un pays à feu et à sang puisse être plongé.
Oui, ses ailes il allait pouvoir déployer, afin de la misère humaine pouvoir profiter.
Le vautour de la peur a encore frappé
Sous couvert de religion, de fausse morale éhontée.
Ses ailes noirâtres et menaçantes
Il ne cessait d’agiter dune manière inquiétante.
La population, terrorisée, de tout et de tous se méfiait maintenant.
Les parents avaient peur des enfants, les enfants des parents,
Car au sein même de leur famille le spectre de la peur brûlait d’un feu incandescent
Qui se propageait en un lapse de temps rapide et angoissant.
La progéniture rapace, envie, revanche, meurtre, avidité,
À laquelle il avait savamment donné la becquée,
De sang, d’argent toujours plus se repaissait.
Sans aucune décence ni remords elle dévorait
Chaque jour de plus belle le foie de Prométhée.
On leur avait promis pouvoir et postes à responsabilités
Dans ce pays maintenant en ruine qu’il fallait gouverner
Tout en tenant le peuple sous la terreur et la domination
Afin que jamais ne renaisse la paix qui jadis caractérisait cette nation.
Un jour pourtant après tant d’années, une colombe fut enfin envoyée.
Les hommes avaient eu le temps de méditer
Leur pouvoir les avait plus détruits qu’il les avait magnifiés
Car de sang il était, ce pouvoir, entaché.
Ils avaient perdu des proches, des êtres aimés
Ils avaient sacrifié leur pays, détruit leurs monuments, leur culture, leur passé
Il était temps maintenant de rétablir la vérité, afin de faire régner la paix,
Et de l’influence de certaines puissances étrangères pouvoir se dégager.
 
Les anges pleurent
Les séraphins pleurent sur ce monde éploré
De voir les hommes qui jamais
ne cessent de guerroyer et se détester.
Les torrents se gonflent alors et grondent
Ils viennent dévaster de toute leur puissance
les habitations, privant de toute vie, provoquant des nuisances.
Les saints pleurent sur ce monde désacralisé
la mort, d’autant qu’ils s’en souvenaient,
autant et si fort avant n’avait jamais frappé.
L’ivresse du pouvoir, le culte du moi
Les ont égarés, laissés là hagards, pantois
De n’avoir pas su combattre ces basses idolâtries.
Les anges pleurent sur le monde dévasté
de voir les hommes qui jamais
ne comprendront que l’important avant tout c’est d’aimer.
Les océans sont sortis de leurs lits, ont débordé,
L’arche de Noé non affrétée n’a pu résister
À la tristesse dévastatrice de nos empyrées.
Les angelots pleurent sur ce monde suicidé
Qui de la carte de l’univers est maintenant annihilé
Ils avaient envoyé tant de S.O.S. qui ne furent jamais décryptés.
L’eau purificatrice a tout engouffré
La terre, mère nourricière, renaîtra peut-être si
Le respect enfin renaît pour dieu et autrui
Car il n’a jamais aux hommes commandé de s’envier, se détruire et se détester.
 
Le réveil
Quelquefois une profonde nostalgie vient nous saisir.
Telle une lame de fond, elle réveille en nous des émois alanguis,
des sensations confuses qui jusque-là étaient endormies
N’attendent que l’effleurement, le souffle d’un souvenir,
un signe du destin, le souffle d’un espoir jamais perdu,
pour pouvoir enfin raviver un bonheur qu’ils croyaient corrompu.
Des impressions de liberté nous assaillent d’une manière inopinée
Telle une bruine miraculeuse qui, après un sirocco desséchant,
viendrait nous caresser la joue si tendrement, tout doucement,
Nous lavant ainsi des turpitudes subies au cours de ces vies acceptées,
De ces concessions si pesantes non voulues,
Et de ces attentes perpétuellement déçues.
Offrant alors notre visage contre vents et marées,
Nous décidons d’accepter nos sentiments, de ne plus se les cacher,
La vie étant si courte, il ne faut plus la gaspiller !
Au diable faux-semblants et conventions, ils ne feront pas de vous des êtres fortunés !
Cueillez dès à présent ces fruits auxquels vous vous étiez défendu de goûter
Laissez parler ce cœur, avant...

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