Le Reflet des mots

Nicole Sagnimorte

Description

Nos souvenirs, secrets d’une clef bien cachée. Comme la pendule de notre cœur, si bienveillant. Protégeons-la des intempéries. Mystère incessant de la vie, comme la vague qui va et vient, s’écrasant à l’infini sur les rochers, rapportant le parfum enivrant des saisons partagées… La nature, imposante et majestueuse; le cœur, fragile selon les saisons. Harmonie et mélancolie, deux sphères dans lesquelles on se blottit comme dans un cocon. Accroché au passé, rêvant d’un ailleurs et de lendemains sereins que le vent nous apporterait au creux de la main. Nicole Sagnimorte remonte le fil de ses souvenirs pour mieux toucher ce lieu que l’on connaît si bien, cet abri réconfortant et effrayant que l’on ne peut s’empêcher de visiter.

Informations

• Publié par: publibook
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782748367713
• Langue: Français

Extrait

Le Reflet des mots

Nicole Sagnimorte Le Reflet des mots

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0115809.000.R.P.2010.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2011

Je dédie mes écrits à mon ami Jean-Loup.

La sirène des mers Dans le silence, je contemple les vagues qui viennent s’échouer et mourir sur la plage déserte et vide de sens, flotte une odeur de marais et d’oubli des saisons passées. Sous un ciel lourd et gris, le phare, gardien de la mer, clignote, seule image de vie, prévenant des dangers les navires qui s’éloignent dans les pays chauds, emmenant avec eux la sirène des mers. Sur une île chaude, au milieu de ses amis les dauphins, s’étalant sur la plage sauvage, elle prendra un bain de soleil et, dans la nuit étoilée, elle bercera les vagues, et sans bruit, majestueusement, plongera dans les profondeurs de l’océan. J’aimerais tant la suivre dans ce long et mystérieux voyage, oubliant simplement la terre aux empreintes de mes pas, sur le sable lourd et froid d’une nuit d’hiver.

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Toi, mon amie Sissi Dans la vie, on n’a qu’un ami – ou une amie –, celui qui comprendra tes joies, tes peines. Mais cela, c’est le destin qui te fait un signe amical de la main. Il ou elle est devant toi. Tu ne sais que dire, tu la regardes, et tu ressens un fluide qui passe – elle te ressemble, douce, simple – dans les yeux qui laissent apparaître parfois un peu de mélanco- lie. Mais cela, c’est un secret, plus tard ton amie te le dira, et tu essayeras de la réconforter, tu la prendras dans tes bras, chose belle et naturelle. Mais un jour, la vie t’a séparée de ton amie. Tu penses à elle, et tu te souviens des bons moments passés ensemble. Tu lui écris, tu lui téléphones, car l’amitié ne peut s’oublier… Même séparée, je sais que les pensées existent, et cela sera à jamais… La vie passe, les années s’écoulent, mais le cœur ne vieillit pas, il bat, et chaque matin quand tu te réveilles, le soleil et le ciel bleu, un oiseau qui chante, un chien qui aboie. Tu te souviens de ton amie, car tout cela elle le vit, mais si fragile et forte à la fois, comme toi. Une âme sensible, rêveuse, toute couleur, lui ressemble, mais tout cela, c’est ton amie, il n’y a que toi qui la vois ainsi, milles roses, milles rayons de soleil, Rien n’est plus beau que la clarté de tes yeux, toi, mon amie Sissi.

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