Le Rivage aux pensées
146 pages
Français

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Le Rivage aux pensées , livre ebook

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Description

« Bien souvent, elle se dit votre amie,
Bien pis encore, votre amour.
Dans son ombre,
Suit son éternelle compagne,
La redoutable méchanceté
Aux fruits remplis de bassesses.
Souvent, vous la prenez pour une sainte.
Quand votre regard se pose sur elle,
Elle n’est qu’humilité, dévotion,
Amour et tendresse. »



Les poèmes rassemblés dans cet ouvrage traitent « des choses de la vie », car pour l'auteur, tout sujet est digne d'attention. Elle met en mots son quotidien et la société contemporaine en usant de la puissance libératrice de l'écriture pour transcender le réel. Portant un regard critique sur les dérives de la modernité, elle aborde des questions aussi diverses que la menace des extrémismes religieux, le règne de l'argent et la précarité, la jeunesse, ou encore la nécessité de préserver l'environnement. Elle sonde l'âme humaine dans une série de poèmes consacrés respectivement à la confiance, la convoitise, la paresse, l'hypocrisie, le mensonge, la vantardise. Son art poétique sait également se faire l'écho des tourments du cœur, de la quête inassouvie de l'âme sœur à la douloureuse perte de l'être aimé, en passant par les plaisirs du sexe. Une fois achevé, une forte impression de vitalité se dégage du recueil, dans lequel la poétesse défend en substance l'idée qu’« il faut toujours oser » et « se battre pour ce petit quelque chose qui changera le cours de sa vie ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334091046
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-09102-2

© Edilivre, 2016
Djihadistes
Tu es cet étranger
Hypocrite et couard
Qui a foulé le sol,
La terre de nos ancêtres,
Laisser femmes et enfants,
Ces âmes les plus faibles
Dans ton pays,
Sous le joug de djihadistes fous,
Ces violeurs, ces assassins,
Qui n’ont aucun respect
Pour toi, et la vie des créatures
D’Allah, de Dieu ou de Javé.
Tu es cet athée sans amour,
Au cœur de pierre,
Expert en hypocrisie,
Sa suite de faux semblants,
Que nos aveugles gouvernants
Nous obligent à accueillir
A bras ouverts,
Te loger, te nourrir, te respecter,
Ne veulent pas voir en toi
Le voile noir que dépose
Cette explosion massive
De migrants hypocrites.
Faut-il que tous les peuples
D’un seul cri, se soulèvent,
Te remballent dans ton pays,
Là où est ta place,
Combattre tes vrais ennemis,
Ceux qui font de toi
Et de tous les tiens
Leurs esclaves, leur bombes humaines ?
Une chose est certaine,
Quoi qu’il t’ait promis,
Seul Allah, Dieu ou Javé
Décide de ton au-delà.
Ma plume le voit noir,
Baigner dans l’obscurité,
Car tu as bafoué
Le Coran, le livre sacré
Des versets d’Allah.
Tu n’es pas amour,
Mais seulement haine,
Tu truques les mots
Du Livre Saint,
Le lavage de cerveau
Des âmes crédules,
Les attire par de fausses promesses,
Leur donne l’enfer.
Tu n’a aucune morale,
Tu tortures, pilles,
Tues et violes,
Laisses de part le monde
Les ruines de champs de batailles,
A la terre, le poison
Qui tue le printemps,
Donne de l’Islam
Une image de haine.
De moi, tu n’auras rien,
Je suis catholique et libre.
Retourne dans ton pays
Si tu ne veux pas
Subir la colère d’Allah,
De mes frères et sœurs,
Dis-toi bien qu’un jour
L’amour finira par écraser
Le serpent noir djihadiste.
Ne dis pas de moi
Ce que toi tu es RACISTE,
Moi je suis simplement REALISTE !
Hypocrisie
Bien souvent, elle se dit votre amie,
Bien pis encore, votre amour.
Dans son ombre,
Suit son éternelle compagne,
La redoutable méchanceté
Aux fruits remplis de bassesses.
Souvent, vous la prenez pour une sainte.
Quand votre regard se pose sur elle,
Elle n’est qu’humilité, dévotion,
Amour et tendresse.
Avec l’ingratitude et l’égoïsme,
Elle forme le Triumvirat
Qui, chaque jour qui s’écoule,
Vous donne les couleurs de l’arc-en-ciel,
Le feu d’artifice
De la franchise intéressée,
Des étoiles de la fourberie.
Souvent, elle se voile de pudeur,
Pour mieux vous atteindre.
Aidée d’alliés choisis,
Elle ne cesse de vous complimenter
Avec les mots, les phrases
Que vous espérez.
Une fois que vous avez le dos tourné,
Elle n’a de cesse de vous dénigrer,
Comme ce fanatisme
Qui enserre lentement notre monde.
En amour, en amitié, elle vous encense,
Jure de vous aimer vraiment,
Espérant toucher votre crédulité,
Le monde de vos doux sentiments
En leur rendant sans cesse hommage,
Sans oublier d’insérer dans son langage
Les vrais raisons de ces sentiments soudains,
En introduisant parfois
Un odieux et triste chantage.
Elle devient pressante, ainsi vous déroute,
Quand contre elle vous utilisez
Les armes de la franchise, la sincérité,
Qu’elle feint d’ignorer en insistant d’avantage.
Faut-il pour autant avoir envers la vie
De la méfiance, voir de l’indifférence,
Quand sur votre chemin vous croiser l’hypocrisie ?
Les âmes de ce monde ne sont pas toutes les mêmes.
Réflexion
Il est dans ce monde virtuel et sur cette terre
De tristes âmes perfides et amères,
Qui bousculent, bouleversent la vie d’êtres
Qui fuient tout ce qui conduit à la guerre,
Préfèrent sans conteste à la haine, le vice,
Les douceurs et les tendresses de l’amitié.
Plaisir cruel et insatiable de détruire
Par jalousie, envie ou perversité,
L’image d’âmes ou de couples unis
Dans l’amitié ou l’amour.
Outrepasser la bienséance jusque la perversité,
Semer le doute de bonne moralité dans les esprits
D’amis, d’amies, ou de tendres moitiés,
Envoyer images et textes pornographiques,
Se jouer de nobles sentiments.
On naît comme on est, c’est vrai.
Mais sur le chemin de la vie,
On peut se corriger, suffit d’en avoir envie,
Partager toutes ces belles choses, ces beaux sentiments
Qui rendent la vie plus riche et plus belle
Sur cette terre, comme dans le monde virtuel.
N’entraînons pas les autres dans nos états d’âme
Pour les détruire et non les grandir.
Ou alors, quittons cette terre, ce monde virtuel
Si l’on persiste à vouloir la guerre plutôt que la paix.
Tôt ou tard, il y a toujours l’effet papillon,
La chaîne de l’amitié est aussi un téléphone sans fil,
Alors, ça craint pour les esprits malfaisants
Surtout dans le monde virtuel plus accessible,
Dévoiler l’identité de ces âmes nuisibles,
Pianoter sur les bonnes touches de son pc,
Leur rendre la vie amère, les bloquer,
Les éloigner de la chaîne d’amitié.
Jour et nuit, la vie
La vie n’est pas toujours
Ce que l’on veut,
Ce que l’on croit,
Cette ligne droite
D’un point à un autre,
Une aventure sans embûche,
Le film de tous ses rêves
D’enfance, d’adolescence, d’adulte,
Fait de nuits et de jours
Qui jamais ne se ressemblent,
Et pourtant à l’horizon,
Semblent vraiment s’aimer.
Le jour, on se réveille
Sur les cendres de la nuit.
Un petit bisou, se dire bonjour,
Faire tous ces gestes automatiques,
Déjeuner, partir au boulot
S’enfermer huit heures
Dans un vase souvent clos
Pour un patron qui vous dédaigne,
Alors que vous trimez
Pour lui et gagner votre graine.
L’enfant part à l’école,
Essaye de préparer son avenir,
Le point d’interrogation de sa vie.
Quand vous rentrez chez vous,
Sain et sauf si vous avez de la chance,
Vous prenez votre courrier
De cette boîte à malices,
Vous livre le secret, le soleil,
De bonnes nouvelles,
Ou ce grain de sable,
La pluie de larmes, l’abattement
De mauvaises nouvelles,
Un tournant dans votre vie,
Qui jusqu’au coucher du soleil
Troubleront votre esprit,
Comme un manège,
Tourneront dans votre tête.
Le crépuscule est là,
Flamboyant sur la mort du jour.
Impatiente, la nuit vous attend.
Vous vous glissez dans vos draps
De soie, de coton ou de flanelle,
Peu importe, elle vous entraîne
Dans ses films oniriques,
Vous donne les refus du jour,
Ou embellit toutes ses promesses,
Fait perdre la tête à votre esprit.
Aux aurores naîtra un autre jour,
Jouir de votre bonheur,
Vous battre contre ce grain de sable
Sur les cendres de la nuit,
Un tournant imprévu dans votre vie
Auquel vous devrez faire face !
Ainsi s’égrainent les perles
Du chapelet de la vie.
Virus
Argent, douloureux virus
Qui ronge notre société,
Enrichit les uns,
Appauvrit les autres,
Change tout dans une vie,
Fait basculer les rêves dans la réalité,
Fait sombrer dans la folie.
Désir inconsidéré chez les biens nantis,
En vouloir toujours plus,
Conduit à l’immoralité,
Plaisir de la drogue, fruits défendus,
Sombrer dans des délires
Inavoués, et inavouables
D’un monde irréel et menteur.
Se considérer mieux que les autres,
Asseoir leur suprématie
Au bon gré de leurs gestes
Criminels pas très glorieux,
Rarement des gestes généreux.
Argent, douloureux virus
Qui ronge ce monde,
Donne à certains une part de bonheur,
Sème souvent chez d’autres le malheur
Dans une société de consommation.
Argent menteur, douloureux venin,
Plus cruel que de dire la vérité,
Préfère les dessous de table, les pots de vin.
Insidieux serpent aux écailles de douleur
Rampe dans les veines d’un corps bien atteint
Donne au cerveau cette folie,
Tout se vend, tout s’achète.
Le bonheur toujours insatisfait
Au mépris de la nature
De la terre et des hommes,
Finit souvent dans le meurtre
De la condition humaine,
Le deuil de toutes ses valeurs
Qui conduisent au vrai bonheur.
Hélas, pas de chercheurs
Pour lui trouver un antivirus
Pour eux, les caisses seront toujours vides,
Il n’y a pas d’argent au parfum du bonheur !
Les temps
De nos jour,
Les temps ont changé.
Fini le flirt au cinéma,
On reste bien sage
Scotché devant la télé !
Où est passé le romantisme,
Assis enlacés sur un banc public,
Regarder la lune, compter les étoiles,
De temps en temps, s’arrêter,
Se donner un simple doux baiser ?
De nos jours,
Fini les promenades amoureuses
Dans les essences des bois,
Sur le chemin sillonnant les champs.
On préfère les odeurs
Des échappement de voitures,
Voir défiler les paysages,
Ne plus prendre le temps de les admirer,
Respirer l’air vicié
D’une aire d’autoroute,
Quand on a un besoin… pressant.
Les temps ont changé,
On n’a plus la fierté,
Ce fameux courage
De sans cesse travailler
Au détriment de sa vie,
Voir, détruire sa santé,
Nourrir l’amour de sa vie et ses fruits,
Accéder à ses rêves
Même si l’on en crève.
On se tourne vers la société de crédit,
Plus besoin de la sueur de son front,
La fierté des anciens !
Les temps ont changé,
On ne s’arrête plus
Pour un bon coup respirer,
Sauf quand la maladie
Sur vous, prend le pas,
Dépose toutes...

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