Les Amours inachevées
98 pages
Français

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Les Amours inachevées , livre ebook

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Description

Les Amours inachevées est un recueil de poèmes retraçant les émotions d’une âme et les sujets sensibles d’une génération africaine sans repère. Les textes y sont inspirés par le deuil, les ruptures amoureuses, la vie au village et la vie dans les villes africaines, l'instabilité politique et l'incertitude du lendemain, la lutte entre le désespoir et la combativité, la solitude de la vie en Occident et la nostalgie de la merdique terre natale tant adorée, la tentation de l'ailleurs et l'appel du devoir sur un continent que les cerveaux et mains habiles désertent... L'amour y interpelle du début à la fin la jeunesse de l'âme en servant de fil rouge à l'inspiration, foulant parfois aux pieds les règles de l'art.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 août 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332880079
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-88005-5

© Edilivre, 2015
Dédicaces


Je dédie
LES AMOURS INACHEVEES
A
Ma défunte grand-mère Joséphine EKEBE pour l’éducation traditionnelle et la formation humaine qu’elle m’a données ;
Mme Judith IBATA OLOKAWOUNA et Mr IBATA Ruffin Cyr Bonheur pour avoir sauvé mes études ;
Tous les saint-cyriens du monde en général et tous les baloub’s en particulier ;
Owen Ulysse OLINGUI HOLA et sa merveilleuse mère ;
Toutes celles qui, d’une manière ou d’une autre, de près ou de loin, m’ont aimé, inspiré et encouragé !
Remerciements
« Celui qui a beaucoup d’amis les a pour son malheur, mais il est tel ami plus attaché qu’un frère ». Proverbes 18 : 24.
Mes sincères remerciements à :
– Yamelly MBENOUE IMPOUMA,
– Mr Serge Lunick ALOMBI,
– Racines Gatien BONGA
– Mme Tyane ICKAMATH
Et Divia Helena TONGOMOYI
Pour leurs innombrables services.
 
Brulez de l’encens pour que l’esprit se répande dans le temple
Tourmentez l’esprit pour que de beaux chants en ressortent
Torturez le cœur pour que l’âme s’exprime sans retenu
Allez-y amour
Allez-y beauté
Allez-y femmes
Allez-y chagrin
Allez-y incertitude du lendemain
Allez-y soucis
Allez-y envie des choses
Allez-y galère
Allez-y trahison
Je suis prêt
L’Esprit enceinte
Le Moulin à pensées est de retour…
Pour des pensées d’amour
Et des vérités sans humour
Il s’en fout d’être glamour….
L’esprit depuis fort longtemps enceinte
Veut seulement se décharger du fardeau qui son âme éreinte
Sans lamentations ni plainte
Dans la joie ou la crainte
Chez lui ou dans d’autres enceintes
Par césarienne ou par voie basse
Chez la matrone des forêts où l’on vit de chasse
Au dispensaire du quartier ou dans un hôpital classe
Il faut qu’aux douleurs de l’enfantement il fasse face
L’enfant se nommera les « amours inachevées »
On peut encore à d’autres noms rêver
Parfois il faut attendre que l’enfant se soit levé
Pour choisir le nom qui pourrait son destin couver
Combien de Jean Paul Pierre Luc Mathieu
Voire de Mohamed et de Jésus ont servi Dieu ?
Son nom m’importe peu
L’accoucher c’est tout ce que je veux
Angers, le 07 juin 2012
Dernier départ
Vous qui de mes nouvelles demandiez
Vous qui ma vie à Dieu recommandiez
Me voici
Annoncer la séparation cette fois-ci
L’au revoir de celui qui a fait maintes fois ses adieux
Sans jamais rejoindre ses aïeux
Est rarement pris au sérieux par les cartésiens
Mais je partirai pour longtemps loin de tout et des miens
Privé de mon héritage
Avec pour seul bagage
Un baluchon de regrets sur la tête
Jamais l’avenir ne m’inquiète
Le passé m’a déjà fait vivre la pire des disettes
Je ne sais pas où je vais
Il y a longtemps que j’ai enterré ce que je rêvais
Mais comme il fut six fois à Pau
Je sauterai dans les nuages sans me soucier de ma peau
Éleveurs de volailles, égorgez les vieux coqs
Que l’on fête ce départ pour atténuer le choc
De la séparation qui restera sans réparation
Et si les enquêteurs vous racontaient un jour ma disparition
Qu’au bon Dieu seul aille toute l’adoration !
Angers, le 29 Mai 2011
La Chasse au chasseur
Au Congo nous n’avions pour alcool que le vin de palme
Ceux qui s’enivraient ne perdaient pas leur calme
Maintenant que dans le champagne tu sais ta gêne couler
C’est sur ma promise que tu veux te dessoûler ?
Tu n’as donc acheté et décoré ta voiture
Que pour proposer à mon âme sœur des aventures ?
Le pays est petit ; chacun connait tout le monde
Et la terre est une roue bien ronde
Pourquoi déclarer la guerre sans te renseigner papa ?
Le silure dit adieu à ses petits avant de mordre à l’appât
Le mille pattes ne survit pas au feu de brousse à toutes les saisons
Crains la mort et épargne-moi de la prison
Les neuf premières bêtes que ta queue a attrapées
Appartenaient à des plantigrades par tes chiens épatés
La proie dont tu suis désormais la trace
Est à un lion qui ouvre contre toi la chasse
Apprends la réaction à l’embuscade
Et bois toutes les bouteilles de muscade
A la fin de la partie il n’y aura qu’un survivant
Et en légitime défense je suis rarement décevant
Angers, le 25 Avril 2012
En mémoire de Jitka
En mémoire de Jitka
J’achèterai des Chilka
Pour défendre en tout cas
La bonté que jamais le temps ne révoqua
Pour préserver ce souvenir agréable et utile
Je m’éloignerai des grandes villes
Eviterai les idées mercantiles
Pour entretenir la nostalgie fébrile
Planterai le long du grand fleuve
Des vergers produisant aussi longtemps qu’ils peuvent
Pour nourrir les enfants de la veuve
Qui devant le prix galopant des aliments s’émeuvent
Aussi des rosiers géants
Des séquoias, des cèdres du Liban
Des okoumés et des acajous parsemés de bancs
Faits en tronc de baobabs et en défenses d’éléphants
J’y mettrai des signaux de luminosité intense
Où réfléchisse la sempiternelle pluie dense
Sous laquelle ma mémoire danse
Avec celle à qui toujours je pense
Afin que dans quelques millénaires
En survolant de nuit mes terres
Les pilotes et jeunes partenaires
Admirant la villégiature du solitaire
Se souviennent qu’à Sciences-Po
A défaut de troupeaux
Je voulais offrir ma peau
Pour ramener au Congo
Le flambeau
De la bonté et du beau
Brazzaville, le 2 août 2011.
Ainsi chantait la femme Mbeti
« Mon amour que j’ai choisi
Comme un peuple libre
Elit l’homme qui dans son âme vibre
Restera la branche vivante ou moisie
A laquelle j’accrocherai mes désirs et mes envies
Ainsi que les dictateurs s’accrochant au pouvoir à vie
Le mari que j’ai eu par coup de foudre
Que j’ai rencontré par enchantement
Et non par arrangement
Qui osera me l’arracher ira aux urgences des plaies coudre
Car le mari n’est pas un paquet de chewing-gums Hollywood
Que l’on se partage entre amies sur les plages de Bollywood
Merci à qui lui fera à manger
Merci à qui lui offrira du plaisir
Merci à qui pourra son attention saisir
Mais qu’elle aille avec lui au-delà de Tanger
Ici je me suis liée d’amitié avec toute la nature
Pour qu’elle me le surveille de manière sûre
Si elle...

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