Les Joies jaunes
102 pages
Français

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Les Joies jaunes , livre ebook

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Description

Les Joies jaunes est la première rencontre ou disons le premier cri poétique de Richard Muanda. Quelque part

« entre la fin d'une idylle adolescente et la prise de conscience de certains horizons cyniques et austères qui sont si propres à l'existence des êtres sensibles ».

La couleur jaune se réfère au soleil pour représenter le jour de l'illumination poétique mais aussi le fait que lorsque l'on rit jaune, on ne rit pas véritablement. Une indicible peine se dissimule toujours un peu dans la fente de notre sourire. Ainsi Les Joies jaunes dansent entre complaintes et célébrations de la vie, dans ces événements les plus succincts comme les plus horribles.

Les thèmes du recueil sont divers, certains d'été et d'autres d'hiver...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332954671
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-95465-7

© Edilivre, 2015
Les Joies jaunes
Entre la Fin d’une idylle adolescente et une certaine prise de conscience ; celle des horizons cyniques et austères si propres à l’existence des êtres humains, Les Joies Jaunes se situent.
Ecrits au premier j et ce r ta i ns poèmes feront l’outrage des codes appris, pour les narguer ou alors pour mieux exprimer l’hétérogénéité de la langue et de ses marques.
Mais, parfois ou par foi, tu, (cher(e) lecteur/trice ) en liras d’autres plus structurés, codifiés qu’importe, il s’agira là toujours des deux pôles d’une même planète, celle de l’acte poétique. Le mien naquit une nuit d’automne à rêver d’un affrontement entre L’Homme et ce qui stimule ses sens, ses passions, et trouble son essence. Toutes ses rêveries ses drôles de digues creusées par sa résignation face à l’inaccessible « bonheur » qui se paye notre tête y contribuent. Elles nous leurrent comme Lui seul le peut.
Fragile et audacieux, véridique et mensonger, tu apprécieras là lecteur, « embarqué sur le mot » ; un périple terrestre qui s’inscrira dans ton mental, qui reflète le mien aussi. Ton corps qui se collera au cœur de mon papier noirci par une plume qui je l’espère est sévère dans sa rêverie.
C’est ainsi que guidé par tes instincts les plus primitifs tu capteras à travers ces lignes, une peinture qui dégouline la vie d’un jeune homme aux vingt hivers qui l’observe la conquiert, la démythifie pour enfin lui rendre sa liberté, dans l’arbitraire et l’injustice d’un monde partiellement aléatoire.
Mais avant de t’engager, car l’écriture tend des gages, il te faudra cher lecteur, une fois de plus, supporter de lire l’amour avec sa grandeur d’âme. Ce vélo boisé dont il faut faire un feu de joie, l’amour, ce vélo sur lequel beaucoup de larmes se lovent. Peut-être que parfois le tout sera un tant soit peu maladroit… ce n’est rien. Rien qu’un brin de cri. Mais je ne connais de cris dont la mélodie égale celle d’un chant dès ses débuts . Mon chant viendra plus tard avec les vagues lunaires, un second recueil… En attendant si tu trouves le tout un peu brouillon, dis-toi, cher lecteur, qu’il faut bien des brouillons avant de briller.
Paul Cicéron
Viens Vois et Vie
Jaillir de force de l’orifice originel
Pour Grossir
S’épanouir
Grandir
Puis un beau un jour de pluie
Partir afin de le rompre lui, l’ennui
Détruire ce qui avait été scellé à grandes pompes
Salir son cœur et ses pompes. Pleurer
Reconstruire bâtir
Partir
Fuir l’ici pour vomir là-bas.
Vomir de tout son souffre
Pleurer, endurer dissimuler jouer
Les mulets
Sourire
Grandir, mûrir, vieillir et puis…
Histoire d’un soir
« Qu’elle fraîche haleine tu collais à la mienne. Mais quelle frousse dans cette bouche nonchalante
Que de perles : Tes yeux, mon or-noisettes
Que de plus exquis que cette odeur froide qui
s’exhalait de ton cou timide.
Qu’elle était belle, quel été…
Elle était telle et j’avais la clé de sa porte close.
Elle m’appartenait, je l’idolâtrais. Peut-être comme un idiot.
L’impression que tout en elle m’était dû revenait souvent me hanter la nuit.
Nous marchions long le canal, à la faveur d’une vespérale folle.
Les astres s’écartaient à notre passage, parce que tu étais là
Le vent caressait nos peaux dénudées, les torrents : figés.
Et de petits papillons jaunes ricochaient sur la Seine
La Grande bergère d’Apollinaire guettante
Et nos sexes en attente.
Dans le fer et...

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