Les Mains des poètes saignent-elles sur un cactus ?
82 pages
Français

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Les Mains des poètes saignent-elles sur un cactus ? , livre ebook

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Description

« Il est des amours qui, parfois, s'unissent à jamais sous le signe de la félicité. D'autre fois, les chemins empruntés sont ceux de la tristesse et de la colère mais toujours parsemés çà et là de petits rayons flavescents, brillants d'une passion tant ardente que dévorante. Les sentiers se séparent et se rattachent sans cesse, ne sachant où se profiler sous une seule silhouette. Celui-ci en fait partie. On se jette, on se rattrape, on pleure ensemble et on se cherche, jamais l'on se perd. Comme une destinée obombrée de doutes qui ne cesserait de nous distraire en mauvais tours. Si l'amour est une tragicomédie, en voilà un excellent exercice. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 août 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342054873
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Mains des poètes saignent-elles sur un cactus ?
Jack Samat
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Les Mains des poètes saignent-elles sur un cactus ?
 
Songes du soir
Quand, le visage éclairé par quelques lampadaires,
Je hume le noble arôme de ton corps aux reflets spéculaires,
J’admire tant de rivages et de cieux tristement lointains
Qui escortent la chevauchée de mes doigts au creux de tes seins.
 
Une plage obombrée par les espoirs que l’on chante le soir.
Des forêts occultant le soleil ainsi que des vestiges enchantés.
Les belles promesses d’une langoureuse route zébrée d’histoires.
Et quelques instants tracés dans les méandres de notre volupté.
 
Accompagné par nos desseins vers des mers diaprant les vents,
Je contemple tant de prairies blanches et de vigoureux océans.
Qui nous porteront sous de majestueuses voiles nitescentes.
 
La musique qui fait vibrer les cordes de sa mélodie lénifiante
Sur ma peau lorsque les échos du crépuscule s’évanouissent,
C’est bien ta voix, dont les accords lézardent mes cicatrices.
 
 
Vertige de Scandinavie
De nos présages les plus vains
Ne reste qu’un doucereux écho.
Des reflets de nos cieux lointains
Ne reste que de vieilles photos.
Je sais mieux diaprer les mots,
Ressusciter de mes cendres.
De toi, j’ai tant à apprendre.
Comment lit-on les runes ?
Comment fuir l’infortune ?
Le temps qui passe nous envole
Vers des demeures plus frivoles.
Et par ces essences vagabondes
Je ne vois qu’un même monde.
De cette puissance, de ces lois
Tu en souffres bien plus que moi.
 
Tout un millénaire de légendes, de Völuspà
De toute cette Scandinavie qui givre en toi
De tant de récits et de combats et de froid
Comme aux poésies des mythiques Eddas
Tu dis que l’on s’enfuira un jour là-bas
Afin que nos rêves abandonnent l’onirique
Pour chacun de tes baisers, Lucie, c’est tellement de cieux
D’or et de désir qui m’attachent à tes yeux.
 
 
La force des murmures
Tandis que je dressais la force des murmures,
Elle s’est tendrement endormie dans la nuit.
Goûtant le délicat nectar de mes morsures
Dans un soupir précédant son sourire adouci.
Telles les ombres valsant avec le cri des loups
Alors que mes doigts escaladaient ses joues,
Et que mes lèvres trouvaient un autel de douceur.
Son esprit baguenaudait vers des soifs inavouées
Dont les attraits embaumaient son âme de chaleur.
Avec la délicatesse de la lueur d’une lune argentée,
Ô paysages smaragdins que ses yeux me présentent !
Quand les rayons de son regard s’emmêlent au mien,
Un horizon où scintillent nos aurores flavescentes !
Un voyage insoupçonné vers des décors céruléens !
La voilà qui s’envole pour les rafales de nos eaux,
Quand je respire les effluves qui nagent sur sa peau,
Dans ce royaume dont les entrées me sont interdites
Mais dont elle me conte parfois les belles fresques.
Je voudrais y risquer une descente, certes, inique
Pour l’y rejoindre à ses profondeurs limbesques.
Je vois son visage adouci et ses mains en promenade
Et je me dis qu’elle demeure pareille aux dryades,
Aventurière des contrées où mon esprit se repose,
D’une prairie où nos corps flamboient en osmose.
Je la contemple poursuivant les étoiles vespérales,
Dans un songe où fleurissent nos luxures impériales.
Et rien ne semble plus grandiose, plus imposant,
Que la magnificence qui diapre son corps coruscant
 
 
Port Espérance
Une lueur opaline élucidant tous les océans.
Mer glacée où voguent d’augustes galions,
Contée pour un périple de rêves en diamant.
Parfum salé dont nos pieds foulent le flacon.
 
Attendant ton retour mais aussi notre départ.
Admirant la splendeur que le port m’octroie.
Ces aventures nous emmèneront, tôt ou tard.
C’est écrit sur d’antiques poésies, en norrois.
 
Tout là-haut, au lointain des chemins connus.
Prisonniers d’un bonheur exquisément perclus.
Dans ce lac où la lune plonge sa teinte nacrée.
 
À tous ces mots que nos voix ont abandonnés.
Et quand viendra l’instant où le soleil s’enfuit.
Nous ramperons, Muse, vers un sublime paradis.
 
 
La saison des bonheurs
C’est une nuit où la voûte céleste m’envoie de jolies lettres.
Le vent vient vaillamment me fouetter le sang à la fenêtre.
Je contemple les astres peignant les cieux et que vois-je ?
Une ébauche de ta silhouette, une esquisse de ton visage.
Je pense à tout un monde qui saura sublimer notre avenir,
Où les époques transcenderont nos plus beaux souvenirs.
 
Oh ! Toi, ma douce créature, indicible intrigue de mes jours,
Ne remarques-tu pas que tu rends toutes les étoiles jalouses ?
Lorsque tu ravaudes mes joies par la simple force de ton amour.
Encensoir qui lénifie mes nuits, un empire que mon cœur épouse.
Ne comprends-tu donc pas que tu fais de l’ombre à notre ciel
Quand il te dessine pour que ses fresques paraissent plus belles ?
 
Toutes les espérances ont voulu rester pour s’endormir avec moi.
Parfois tracées dans l’onirisme, dans chaque rêve qui coule en toi.
De mes espoirs solitaires ne reste qu’une invitation à ton voyage
Dont les routes ainsi que les épilogues pourfendront les âges.
Quelque part, au-delà des remparts, des vagues et de la raison,
Tu verras, qu’un jour, nous partirons aussi loin que nous irons.
 
 
Comptine du soir
Princesse, dors du silence de notre art.
Il nous reste encore quelques heures
Avant que nos vies ne nous séparent,
Avant que l’on rejoigne nos demeures.
 
Dors tandis que j’efface tes écumes.
Tandis que je fais danser ma plume.
Dors pendant que je prends ta main.
Dors pendant que je risque le destin.
 
J’écoute les accords de tes sourires.
J’écoute la mélodie de tes soupirs.
Dors avant les aurores de la fatalité.
Rien ne presse avant de nous quitter.
 
Rêve de nous, de nouveaux horizons.
Rêve de moi, de nos délices au balcon.
Il nous reste encore quelques secondes
Pour que mes doigts sur toi vagabondent.
 
Belle, je m’occupe de ton sommeil
Jusqu’à la symphonie de ton éveil.
Comme tu vas bientôt me voir partir,
C’est donc à toi, juste à toi, de me lire.
 
Quand le soleil sera de nouveau levé,
Je m’en irai car le monde l’a ainsi signé.
Je garderai un souvenir qui ne s’éteint pas ;
Un petit feu qui brûle tout au fond de moi.
 
 
Souvenir épistolaire
J’ai bien reçu tous vos amours
Je les ai goûtés jour après jour
Je connais toutes vos saisons
Et tous vos...

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