Les Métamorphoses de Fatuma, une Ѐve immaculée
302 pages
Français

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Les Métamorphoses de Fatuma, une Ѐve immaculée , livre ebook

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Description

Les Métamorphoses de Fatuma, une Ѐve Immaculée, comme le dit l’auteur lui-même, est une série de poèmes prosaïques apparemment imaginés lors de ses multiples rêves, grâce à une muse qui se reconnaît à travers toutes les pérégrinations que l’histoire raconte. Le début est ponctué par des visions fantasmagoriques, parfois réelles, qui envahissent le personnage secondaire et embellit sans cesse, et au fur et à mesure, le rôle de Fatuma à travers ce récit percutant.

Lorsque Fatuma, éternelle Ѐve, jeune et belle, entre en scène effective, ce conte sensationnel prend son ampleur merveilleuse. En effet, Fatuma va tour à tour connaître plusieurs péripéties étonnantes qui vont la faire passer de l’Éden à la Séraphie, puis au royaume ténébreux de Lucifer où elle va découvrir, quoiqu’indirectement, l’horreur de ce lieu infernal.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334117364
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-11734-0

© Edilivre, 2016
Introduction
Immortel tu l’es, Delphin,
Car, avec une pensée douce,
D’un sceau indélébile,
Tu marques le monde.
Immortel, immortel, tu l’es, Delphin,
Car par la sincérité de ta plume,
A jamais tu marques le monde,
Tu le marques avec ton cœur aussi beau
Que les magnifiques tableaux
Que tu peints au bout de ta plume dorée,
Aussi généreux, aussi merveilleux
Que tout ce que tu offres au monde !
Immortel, tu l’es et tu le resteras,
Car tes écrits atteignent l’immortalité,
Atteignent l’âme dans ses émois.
Merci pour ce regard bienveillant
Qui va au de-delà de l’horizon
Que nous voyons ou entrevoyons,
Au-delà de l’émotion et de la pensée.
Bozenge F. M-N
Résumé
« Les métamorphoses de Fatuma » est une série des poèmes prosaïques racontant l’histoire d’une femme, créée, selon la tradition folklorique admise, à partir d’une côte d’un homme, Adamu ; charismatique dès sa création, cette femme vit et revit pour s’épanouir et surtout enrichir les univers d’un sang nouveau et de beaucoup de trésors insondables.
C’est donc un voyage onirique, voire utopique, dans l’espace et dans le temps, voyage en lui-même ponctué de rencontres intemporelles inattendues qui mettent à nue l’identité véritable de cette dame aux multiples dons, toujours élue et aimée de Dieu. L’ouvrage écrit avec les cendres des rêves où se mêlent réalités et illusions nous en dévoile, en la mettant en exergue, l’histoire qui maquille et rehausse le destin de cette illustre femme dans la vision et face aux contradictions modernes des passions et des pensées.
Belle et divine, elle se montre toujours prête à tout assumer grâce à sa douceur, à son approche maternelle et surtout à sa foi en Dieu, son créateur. Devant les pièges, les tentations ou la malice du Satan, elle fait preuve de témérité et de courage. Elle n’est nullement cette Eve véhiculée par la bible et qui aurait mordu à la pomme. Elle n’est donc nullement cette Eve chassée de Paradis. Elle est une Fatuma, car tel est son véritable nom, aux nombreux Paradis, une Fatuma adulée, sous son pseudonyme d’Eve, par son créateur qui sans cesse lui donne de nombreuses missions à accomplir pour sa gloire. Elle est à la fois amour et tendresse, candeur et obéissance, femme et mère.
A tout moment, à toute époque de l’humanité, elle sait prendre ses responsabilités. Elle est toujours à l’écoute de son créateur, à l’écoute de sa progéniture dont elle est toujours fière et sur qui elle est toujours prête à verser l’énergie qui inonde son cœur maternel. Son souci éternel est de ne laisser ici-bas des larmes et du sang aux traces de ses pas.
Enlevée par la concupiscence et l’arrogance de Lucifer, elle se fait humble ne comptant, dans sa solitude absolue, que sur l’abnégation de son compagnon Adamu, sur sa foi en Dieu et son obéissance à ce dernier. Le Dieu l’en délivre, l’élève au plus haut des faîtes, puis la récompense par sa bénédiction sur elle-même et sur sa progéniture qui de ce fait ne subira pas les implacables méfaits du soit disant péché originel.
Commence alors pour Fatuma une longue quête au bout d’elle-même pour accomplir sans faille la volonté de son Seigneur Dieu. Elle est alors ponctuée de confrontations inattendues illustrées chaque fois par sa fidélité à accomplir son destin. Mais, à la moindre incartade de l’humanité, sa progéniture, elle sait chaque fois se métamorphoser subitement en d’autres Fatuma prêtes à accomplir d’autres missions. Elle a toujours gravé en mémoire et dans son cœur que chaque naissance est un grand rêve, celui d’un nouveau voyage vers l’inconnu, celui de l’accomplissement de la volonté de Dieu. Et cela étant, et de façon symbolique, chaque mère est en quelque sorte une nouvelle Fatuma appelée à régénérer la vie, donc l’humanité dont elle fait, quoiqu’infime maillon, partie de la chaîne.
Dans la Séraphie angélique, son humilité sans limite la rend plus perceptible à comprendre et à accepter la volonté divine. Elle glorifie le bon Dieu de lui avoir permis d’être à la fois mère universelle des anges, des hommes et de toutes les essences existantes et surtout de lui avoir épargné de céder à Lucifer, le Prince des ténèbres.
Redresseuse des erreurs de ses enfants, elle est chaque fois génératrice d’un souffle nouveau parmi sa progéniture. Chaque fois que celle-ci s’avère décadente, elle revient au secours pour insuffler une nouvelle sève, un nouveau sang, une nouvelle spiritualité.
Elle est cette Lucie, ici nous aurons l’honneur de l’appeler par son nom africain de Fatuma, dont les traces ont été découvertes étonnamment dans la vallée du fleuve Omo, en Ethiopie, d’où peut-être, (mais pourquoi ce saugrenu doute de peut-être ?), indubitablement les hommes ont pu essaimer le reste de la planète bleue, confirmant ainsi le rôle qu’a joué et joue l’Afrique dans l’histoire controversée de l’humanité. Mais n’entrons pas ici en guerre avec un certain président français qui a prétendu que l’Afrique a été oubliée par l’histoire. Mais c’est peut-être lui qui a oublié ou ne sait pas l’histoire de l’Afrique !
Fatuma, en tant que Lucie, sa réelle réincarnation, livre un message qui fait frémir les racistes. Le message de Lucie est que nous avons tous la même origine, un démarrage et un ancêtre commun. Nous sommes unis par notre passé, enchaînés par lui de sorte que les sept milliards d’humains sont comme dans un réseau infini connectés entre eux grâce à Lucie, sinon grâce à Fatuma, browser de l’universel internet humain. L’homme est donc le fruit de l’évolution et sa généalogie revêt la tunique d’un buisson aux ramifications aussi complexes qu’infuses.
Les gènes de Fatuma se transmettant des générations en générations, nous sommes tous vieux de la vieillesse du monde ou en bref de la vieillesse de cette ancêtre que nous avons en commun. Aussi sommes-nous hantés par la mémoire de tous ceux qui nous ont précédés. Et même si l’on veut nous bourrer de cette idée que chaque société ou chaque race a son sacré, ses idoles, ses vrais et faux dieux, sa langue et, en un mot comme en mille, ses traces, celles laissées par Fatuma, la nouvelle Eve, toute fois sont hors de toute atteinte. Elles nous rassemblent tous ; elles nous font rêver à cette femme dont le squelette fut préservé pour nous prouver le contraire de ces fausses idées donnant supériorité culturelle des uns sur la culture des autres ou parlant des peuples élus et des peuples condamnés d’office à la malédiction, donc à la soumission. Son squelette endormi depuis des millénaires est un livre posthume où est écrite en lettre d’or l’histoire de l’humanité, l’histoire que notre mémoire doit veiller avec respect et condescendance.
Mais l’homme se donnera-t-il la peine, ou en sera-t-il capable, de savoir réellement le temps qui a roulé son tapis depuis la création de cette mère universelle dont les nouvelles générations héritent du passé profond de ce buisson et portent à jamais les stigmates de tant de printemps écoulés depuis son avènement sur terre ? Ainsi donc chaque arbre généalogique que nous cultivons avec tant d’affection et de soin plonge profondément ses racines dans le cœur et l’âme de cette présumée première femme qui restera comme l’incarnation de l’anthropologie universelle, c’est-à-dire une science de l’homme et particulièrement de ses origines. Notre vie solidarise donc le présent au passé et le futur portera toujours à cœur cette femme merveilleusement divine, Fatuma, un être beau zen, gai, promis à jamais mère de l’univers.
L’insondable labyrinthe
Merveilleuse hantise onirique Dans le labyrinthe de mes pensées
Au fin fond du labyrinthe profond de ma mémoire des illusoires,
Je parviens à peine, dans mon cœur, à semer quand même un espoir
Même si ma tête fortement éperdue est, comme une jointure rouillée
Ou comme de vieux souvenirs défaillants, par la peur embrouillée,
Complétement imbibée dans l’obscur dédale des incertitudes sombres.
Même si les larmes amères de mon affliction ne cessent, de mon cœur,
De couler silencieusement à flot, sur mes joues et de noyer mes lèvres,
Je ne retiens rien, me laissant aller au rythme de mes pensées.
Mais, malgré cela, contre mon gré, je me mets à me morfondre,
Car, au fur des jours, je me vois berné par une inconscience fuyante
Qui m’inflige, à vivre seul avec moi-même et mes lourdes pensées,
Des heures noires, mélancoliques, bilieuses et atrocement effrayantes.
Dans un combat inégal, je lutte contre le temps vorace et le présent,
Mais ceux-ci, aguerris et semblables à des éclairs fuyant le conscient,
Ne me laissent, hélas, dans leur passage brutal, qu’une labile ombre
Dont je ne peux rallier, à ma cause désespérée, l’opaque pénombre.
À toute allure, sans escale, sans ce présent ni cet éphémère temps,
En vitesse filent ma vie et mes espoirs sans me donner du répit
Comme un songe vaporeux presqu’irréel, presqu’illusionné.
Je me contente alors, dans cet instant, dans mon âme cloisonné,
De regarder désespérément les saisons en toute vitesse s’écouler,
Insane spectateur inactif ou passif d’un monde inconnu, insondable
Et incapable de me donner l’assurance d’une réelle positive onde.
Alors une idée nonchalante me turlupine dans la tête et dans la mémoire.
Spontanément à moi-même je parle et en moi-même je pense croire :
Dans l’absence de ce présent assassin et de la chance qui nous persécutent,
Ne leur permettons, à ce temps et à ce présent, qui nous abandonnent,
Que leur sale besogne ignominieuse sur nous nonchalamment ils exécutent.
En restant plus solidaires qu’eux désunis, nous serons plus forts
Et la connaissance de nos faibles

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