Les Sentiers de l attente
78 pages
Français

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Les Sentiers de l'attente , livre ebook

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Description

Des sentiers de jeunesse, empruntés pour se chercher, pour apprendre à aimer. Des sentiers de traverse où l'on s'écorche vif sur les taillis de ronces. Des sentiers de détresse où l'on pourra hurler la perte de son enfant... L'attente de grandir au-delà des grands arbres, témoins généreux et protecteurs.
Se prendre par la main et sourire au soleil.
Se cacher dans les pages pour se taire au grand jour...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414067534
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-06751-0

© Edilivre, 2017
Les mots fleuris
J’aime les mots fleuris qui s’épanouissent en prose,
Les phrases inachevées qui rougissent et qui n’osent
Franchir une barrière qui s’appelle « vérité »,
Et que chacun construit pour masquer ses pensées.
Je connais des barrières qui cachent de beaux jardins,
Des palettes de couleurs exhalant leurs parfums,
Des jets d’eau si limpides qu’on offre son visage
Pour se laver enfin des poussières du voyage.
Je connais des barrières à moitié démolies,
Qui n’ont pas de main sûre pour leur redonner vie.
Au milieu des broussailles où grouillent les serpents,
Poussent des fruits sauvages, inconnus des passants.
J’aime les mots couleur des fruits rouges de grenade,
Qui éclatent au soleil et portent l’estocade
Aux mots fleuris rêveurs qui s’en iront pleurer
Et s’enrichir peut-être des graines qui vont germer.
Secrets
Lorsque l’éclair déchire deux nuages en colère,
Et qu’un craquement sec aussitôt se libère,
Est-ce que tu penses à moi ?
Lorsque la pluie s’abat lourdement sur les toits,
Alors que dans le lit, l’autre coule dans tes bras,
Est-ce que tu penses à moi ?
Lorsqu’en sifflant, le vent dévale les coteaux,
Que tu consoles l’enfant éperdue de sanglots,
Est-ce que tu penses à moi ?
Lorsque le ciel est noir dès que l’hiver s’abat,
Que tu répètes encore que le plafond est bas,
Est-ce que tu penses à moi ?
Lorsque la neige tombe, condamnant les chemins,
Que tu ris malgré tout, ravi comme un gamin,
Est-ce que tu penses à moi ?
Lorsque l’automne en ocre, a paré les feuillages,
Que Septembre rajoute une ride à mon âge,
Est-ce que tu penses à moi ?
Quand tu les vois venir, ces parisiens moroses,
Alors que le relais garde ses portes closes,
Est-ce que tu penses à moi ?
Lorsqu’on t’appelle encore le cachet d’aspirine,
Alors qu’aucun bronzage ne marque ta poitrine,
Est-ce que tu penses à moi ?
Lorsque la radio pleure des airs du passé,
Que tu écoutes encore « feelings » ou bien Presley,
Est-ce que tu penses à moi ?
Penché sur ton piano, à faire dorer la sole,
A mijoter tout bas un mot qui serait drôle,
Est-ce que tu penses à moi ?
Le printemps est passé et voici des années,
La fleur de ma jeunesse, je te l’avais donnée ;
T’arrive-t-il d’y penser ?
Automne et déchirure
La feuille qui est tombée au premier coup de vent,
S’est retrouvée perdue dans la main du passant ;
Mais cette main si chaude qui avait su la prendre,
Mit au fond de son cœur le courage de comprendre.
Elle était venue là car l’hiver arrivait.
Même les long mois d’automne auraient dû l’inquiéter.
Elle s’accrochait là, sur sa branche, affolée,
En sachant bien qu’un jour, il faudrait la quitter.
La feuille qui est tombée au premier coup de vent,
Sait déjà que le trône appartient au printemps.
Si elle retient sa course dans la main du passant,
C’est pour, avec courage, reprendre son élan…
Et retrouver au sol les amies d’infortune,
Qui regardent résignées, sous le croissant de lune,
Les oiseaux qui s’envolent vers de nouveaux rivages
En oubliant déjà qu’elles étaient leur abri,
leur cage,
leur paradis.
Fuite
Hirondelle du soir, qui connaît mon départ,
Dis à mon compagnon que le mal est profond.
Moi j’étais son abri, lui, était mon souci,
Je voulais qu’il comprenne, lui, voulait que j’apprenne.
Hirondelle du soir, qui voit mon désespoir,
Dis bien à mon mari que je n’ai rien compris.
Je vivais dans mes songes, lui, vivait de mensonges
On ne s’est plus parlé, l’amour a déserté.
Hirondelle du soir, tu savais ma victoire,
Le jour où, de mon corps, deux anges avec effort,
Sont entrés dans nos vies sans demander pour qui ;
Ils étaient le bonheur, ils n’ont plus de chaleur.
Hirondelle du soir qui parle de hasard,
J’ai croisé le chemin d’un amour incertain.
Tu me portes l’espoir, je refuse de croire,
Je veux qu’on me délivre, je ne sais plus que vivre.
Hirondelle du soir, qui connaît mon cafard,
Va dire à mon ami que j’ai choisi la nuit.
Je le connais si peu, je ne rêve plus, c’est mieux.
C’était trop tôt pour moi, mais qui suis-je ici-bas ?
Espoir
Toi professeur, mon ami,
Apprends-moi aujourd’hui, la vie.
La vie passe rapide et sournoise
Avec ses destins qui se croisent
Se touchant, se cassant soudain,
Comme des fils des chagrins,
Si longs… jusqu’à demain.
Peut-être qu’en...

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