Les sombres maux

Jessica Gorgeart

Description

Ce recueil renferme les secrets les plus profonds de mon âme...

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 12 avril 2013
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312009636
• Langue: Français

Extrait

Les sombres maux

Jessica Gorgeart
Les sombres maux



















LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-00963-6
Pour vous, amis lecteurs…
Ce recueil de poèmes est une fenêtre ouverte sur mon âme... Je vais partager avec vous, chers lecteurs, mes sentiments les plus profonds, ceux que je ne montre jamais au grand jour.

La tristesse fait partie de la vie, et elle imprègne donc chacun de mes écrits. Si des larmes coulent le long de vos joues, alors j’aurai réussi à vous toucher, à vous émouvoir, et je n’aurais pas perdu mon temps à écrire…

Poèmes
L E SOUHAIT

À toi monde qui m’a détestée,
À tous ces gens qui ne m’ont pas aimée,
À tous ces amis qui m’ont trahie,
À tous ceux qui ne m’ont jamais comprise…
À toi, belle et douce mort,
Qui ne me fera avoir aucun remords,
La seule qui saura me comprendre,
La seule qui pourra m’entendre,
La seule qui deviendra mon alliée,
Et cela pour l’éternité…
J’aimerais pourtant déjà te connaître,
Alors pourquoi refuses-tu d’apparaître ?
Me détestes-tu autant que les autres ?
Je puis pourtant devenir l’un de tes apôtres.
A toi mère qui m’a conçue pour vivre,
Je refuse le chemin que tu veux me faire suivre !
L A MER

Oh mer qui supporte tous les temps,
Neige, pluie, orage et vent…
Ne souffres-tu jamais
De n’avoir personne à aimer ?
Qu’as-tu fais pour mériter cette solitude,
Avec tant de lassitude…
As-tu autrefois été déesse ?
T’a-t-on punie pour ton corps qui blesse ?
Pourquoi es-tu si calme quelquefois,
Et en colère parfois ?
Pourquoi t’en prends-tu aux humains,
Qui ne font pourtant que nager dans ce bleu bain ?
Tant de navires t’ont traversée,
Tant de bateaux ont coulé…
Je sais que tu souffres,
Alors referme ce gouffre !
La Corse et autres îles sont tes prisonnières,
Libère-les et on exaucera tes prières.
Adieu toi qui n’es plus qu’écume,
Adieu toi, déesse des eaux brunes…
D OUCE MORT

À l’aube de tes 17 ans,
Une ombre ôte les aiguilles du temps :
Supprime ton avenir,
Ainsi que tes derniers soupirs…
Tu disparais pour toujours,
Toi qui voulais tant connaître l’amour.
Parents, amis te pleurant,
Et douce tombe t’attendant.
Une absence si peu méritée,
Pour une amie, une vraie…
Ton âme s’est envolée au loin,
En regardant le ciel, de moi tu prends soin.
Tel mon ange-gardien,
Lorsque je faillis, tu me soutiens…
Qui es-tu maintenant ?
Ange ou peut-être enfant…
M ON AMI

À toi Pierrot, assis sur ta lune,
N’as-tu contre nous quelque rancune ?
Tu arrives à voir l’infini
Et tu découvres nos vies.
Ne t’ennuies-tu jamais,
D’être seule, sans personne à aimer ?
Tu es le berger des étoiles qui brillent,
Le chevalier de ces joyaux qui scintillent.
Les gens connaissent ta chanson,
Mais personne ne visite ton triste horizon
Coloré de noir et de blanc
Et qui emprisonne tes sombres chants.
Colombine n’ayant jamais existé,
Tu n’as pas pu la rencontrer.
Tu es solitaire comme moi,
Prisonnier des enfers, n’est-ce pas ?
R OMÉO ET …

Histoire d’amour imagée,
Dont nous avons tous un jour rêvé,
Pour son romantisme et son obscure douleur.
Vieille déjà de quelques décennies,
Elle vivra à jamais dans nos esprits
Et dans le fond de notre cœur.
Nos yeux sont en émoi face à cette tendresse,
Surtout à la fin, où tout n’est qu’ivresse :
Deux êtres préférant la mort à la séparation,
Car ils ne sauraient vivre dans l’abandon.
Mais la mort est sournoise,
Puisqu’avant de mourir, leurs regards se croisent…
Ils ont compris leur terrible erreur,
Mais vivent pourtant un dernier moment de bonheur.
Q UI SUIS - JE ?

Je suis l’enfant des mots
Je deviens souffle ou sanglot
Je suis le porte-parole de la peine
Je connais par cœur les vents de haine
Je suis écume le jour
Et astre brillant la nuit
Mon cœur est là par amour
Et mes écrits par envie
J’inscris la mort sur mon chemin
Efface la vie de mon destin
Je suis couleur de l’encre imagée
Porteuse de secrets oubliés.
P ERSONNE

Je décroche le téléphone
Ton frère me parle tout bas
Aucun son ne résonne
Il me dit que tu n’es plus là
Je n’arrive pas à réagir
Mais pourtant tu viens de mourir
Puis ensemble on pleure
Pour consoler ce malheur
Je regrette de ne pas être venue
Je regrette que tu aies disparu
Au bout du fil : personne
Mais je demande si tu me pardonnes
D’avoir douté de toi, d’avoir fait tant d’erreurs
Mon sourire ne reflètera plus jamais le bonheur.