Les Verbes océaniques
68 pages
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Les Verbes océaniques , livre ebook

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Description

Ce recueil de poèmes constitue un calmant pour la souffrance, la misère et les calamités de la planète Terre. Parce que les sujets qui y sont traités sont universels, et que les pensées, idéologies et paroles de l'auteur sont dirigées vers les 5 continents.

Que nous soyons enfant, adulte ou vieux, nous sommes tous pris dans cette réalité de proximité, cette distance intime ou personnelle que l’on veut garder à bien des égards.

Cette œuvre traverse les frontières du temps, du silence, des cataclysmes, de l’amour et de la spiritualité que le monde vit à l’instant.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 mai 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334094917
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-09489-4

© Edilivre, 2016
Liberté
Dans les coins et recoins des continents
J’ai longtemps entendu parler de madame
Voulant vivre l’expérience de sa popularité
À mon grand étonnement, je l’ai croisée
En traversant les feux sur le boulevard de la dignité
Je l’ai poursuivie sur les trottoirs de la rue du bonheur
Pour enfin l’inviter à aller prendre un café
Elle me disait qu’elle était pressée
C’est l’heure du dîner à la cafétéria des gratte-ciels
Que nous n’aurons pas pour longtemps
Style de vie urbaine, s’asseoir et se parler
C’est l’accoutumée dans notre quotidien
Question de l’interroger sur sa destinée
Elle me répondait que j’étais courageux
Par le fait que je voulais la rencontrer
Voire cohabiter et vivre avec elle
Une mère qui berçait son fils
Une épouse qui caressait son mari
Une grand-mère qui lisait des histoires
Une sœur qui engueulait son petit frère
Une croyante qui faisait ses dévotions
Liberté de vivre : dans le passé, le présent ou le futur
Liberté d’être : soi-même ou quelqu’un autre
Liberté d’exister : d’ici ou d’ailleurs
Liberté de penser : du bien ou du mal
Liberté de croire : en personne ou en toi
Liberté de coexister : telle fait la beauté sociale
Haïti
Ile verdoyante, coin paradisiaque
Habitée par des hommes à peau rouge
Destination ésotérique de repos
Du temps des grandes explorations
Par prétexte de la christianisation
Tu as du subir malgré toi, la colonisation
Perle des Antilles au cœur des caraïbes
Sous la clarté d’un foudroyant soleil
Baptisée de nom et de surnom
Du temps de nos ancêtres et ses racines
Tu as survécu malgré les rages
De la négritude et de l’esclavage
Première république Nègre indépendante
Qui a su dire non à cette joute
A travers les années de l’indépendance
Aux dictatures sanglantes des Docs
A l’exil de nos puits intellectuels
À la tuerie massive de nos porcs créoles
Par la simple mélodie d’un cocorico
Qui nous sert de réveil matin
Par l’odeur du café coulé
Dans une grègue déchirée
Nous donnant le goût et l’appétit
D’un petit déjeuner tropical
Aux séismes tragiques des milliers d’âmes
Par les familles déprimées et abandonnées
Par une capitale dévastée
Et des avenues en reconstruction
Malgré les dires à ton sujet
Aux regards malicieux de l’humanité
Au vent doux du printemps
Quand l’enfant lance son cerf-volant
Dans ce ciel bleu au plaisir singulier
Tu es belle dans ton cœur
Tu es grande par ton peuple
Tu es luisante dans ton espace
Camp-Perrin
Galbée dans le méridien de Quiskeya
Les frères Perrin ont pu s’établir là-bas
Couronnée de monts verdoyants
Cette commune offre les meilleurs moments
Pour cicatriser les cœurs blessés
Pour étancher ceux qui sont assoiffés
Par l’enchantement de son beau paysage
Qui rajeunit chaque jour mon visage
Constituée de rivières, de jardins fleuris
De son haut et bas camp qui l’identifie
Pour Saut-Mathurine d’une onde pure
Quant à Connus-bois, une grotte sans luxure
Grâce à son doux climat et sa beauté
Elle demeure la zone la plus recherchée
En m’étalant sur le sable de ta ravine
Flanquée de Bousquet en épine
A l’angélus, quand j’admire un coucher de soleil
Charmé par le gazouillement des oiseaux du ciel
Dans ce mystère, je monte vers la providence
Comme la fumée de l’encens, en silence
Camp Perrin, terre adoptive de mon enfance
Où j’ai été élevé dès ma naissance
Tu es le témoignage vivant
De ce que je suis à présent
Camp Perrin, bastion de mon éclosion littéraire
De mes mots, mes idées et mes vers
Dans l’enceinte de ton univers romantique
J’ai puisé la source infinie de mon souffle poétique
12 janvier 2010
Par le déferlement des calamités, j’étais ici
Les esprits ont soufflé le message, je l’ai senti
Il faisait froid mais j’avais extrêmement chaud
Tout mon être implorait, la grâce du très haut
Par toutes sortes de signes sous ce ciel neigeux
À Port-au-Prince dans les cafards, tout était brumeux
J’ai entendu des cris, des gémissements, des pleurs
La loi de la vie : on naît, on vit, on meurt
Ils étaient des milliers à partir pour l’au-delà
Dans cette ville en mouvance, j’ai vécu là-bas
Où, la vie était belle par la fraternité
Par l’espérance malgré les iniquités
Malgré le sourire sur le visage des frères
La terre craquait, sa furie n’était pas légère
Port-au-Prince j’invoque ta réincarnation
La vie existera à travers les générations
Que dire ! Payer le prix de ce qu’on n’a pas fait
L’existence est bizarre dit-on avec les parfaits
Pour certains, occasion de blasphémassions
Pour la majorité moment de dépression
Vous les témoins avez-vous de la force en surplus
Êtes-vous prêts à faire un kilomètre de plus
Que reste-t-il encore, de nos traditions, nos mœurs
Que reste-t-il encore des cicatrices dans nos cœurs
Cœur à cœur
Soufflé amoureusement par ta brise légère
Mon cœur, mon corps sont éclairés par ta lumière
Mais pourquoi, mais comment...

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