Mille et un titres
60 pages
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Mille et un titres , livre ebook

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Description

Lamarck l'a affirmé « La fonction crée l'organe », opposé en cela au grand Cuvier : le débat n'est pas clos... du moins pas pour tous. Semblablement on pourrait se demander : « Est-ce le titre qui génère une œuvre ou l'œuvre qui appelle un titre ? ». On serait tenté de répondre : « Les deux, mon général ». Le fait est que certains auteurs, face à leur page blanche, ont besoin d'une amorce pour se lancer, alors que pour d'autres une belle sentence, poétique ou percutante, humoristique ou horrifiante leur suggère un ouvrage qu'ils conçoivent soudain dans sa globalité... après quoi « Yapuka ! ». Qui n'a un jour connu l'angoisse de la feuille vierge, dont le seul palliatif est la pose d'un premier mot ? Les écrivains n'en sont pas épargnés qui fourmillent d'idées mais... Aux mêmes maux les mêmes remèdes : calligraphier un titre sur une chemise est de nature à les rassurer, quitte à en changer une fois l'œuvre ébauchée... voire lui trouver vingt variantes au fil de son avancement. Reste une question, « la » question : « Quel titre choisir ? » Des titres, Minou Molinier-Parente en a réuni mille et un pour vous : 1000 et 1, excusez du peu ! Ils vous feront réfléchir ou vous distrairont et, si l'un ou l'autre vous parle et débouche sur un roman, des poèmes, des nouvelles ou des contes, elle aura atteint son but.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342057355
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mille et un titres
Minou Molinier-Parente
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Mille et un titres
Le 1 er  février 1943, il ne se passa strictement rien.
Minou Molinier-Parente
Le 1 er  février 1943, la loi sur les règlements par chèques était votée… curieux tout de même : la France n’avait-elle pas de problèmes plus importants à traiter ?
Le 1 er  février 1943, l’Occitanie enfantait une poétesse humaniste au verbe divin… tout espoir n’était donc pas perdu dans la France dévastée puisque l’amour refleurissait.
Lucia & Mélano
 
À un ange
 
À vous, miens, qui nous aimons
 
À vous lecteurs, et je l’espère, à vos sourires.
 
Préface
Chère Minou,
 
Lorsqu’il y a quelques mois je t’ai mise au défi d’inventer 1 000 et 1 titres de livres tu as souri : c’était trop facile, en deux semaines la liste serait faite.
« Chiche ! » m’as-tu répondu du tac au tac et tu t’es illico mise au travail : ah, j’allais voir ce dont tu étais capable, tu allais me bluffer, non mais !
 
Quelques jours ont passé et je recevais un premier courriel gros d’une dizaine de titres, quelques semaines et tu en avais aligné une petite centaine, quelques mois plus tard le mille et unième adornait vélin. Reconnais-le, la grossesse a été laborieuse et la parturition douloureuse, alors je te dis « Chapeau, respect ! » car tu as tout bonnement transcendé ce qui dans mon idée n’avait été qu’une gageure et n’aurait dû rester qu’une amusette sans suite, tu en as fait un ouvrage, une œuvre même.
 
La tâche était loin d’être simple ou évidente et l’honnêteté m’oblige à reconnaître que je l’avais crue quasi-impossible, cependant comme l’a dit un jour Mark Twain, « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ». Adonc tu as relevé le gant nonobstant le cahier des charges de mon défi qui était féroce  en y réfléchissant tu as dû me trouver un peu sadique  , j’y reviendrai ; mais surtout on recense de par le monde des dizaines de millions de titres, des centaines de millions même tant en littérature qu’en peinture, en musique et dans les arts en général : comment en inventer mille et un sans risquer de découvrir qu’ils existent déjà ?
Au passage, permets-moi de saluer ta géniale muscade : introduire une grosse dizaine d’intrus propres à te dédouaner d’une erreur éventuelle : « Enfin, vous ne pouvez pas me blâmer et m’accuser de plagiat, j’avais annoncé la couleur ! ».
 
Au premier abord tu as dû penser « Ce ne sont que des titres, de courtes phrases pour lesquelles on peut s’autoriser bien des licences  syntaxe sui generis , néologismes, figures de rhétoriques hardies, torture de la grammaire, onomatopée, dysorthographies improbables, inventions pures, voire utilisation d’idiotismes ou de calembours  , comment imaginer que tel ou telle qui serait capable d’aligner les milliers de phrases qui constituent un livre se sente désemparé au moment d’en écrire un ? »
 
C’est là qu’intervient le fameux  fielleux, vicieux, retors, pervers… j’assume  « Cahier des charges » du pensum car : qu’est-ce qu’un titre, quel est son objectif, à quels critères doit-il répondre        fors celui de l’inédition  comment fonctionne-t-il ? Cent questions se posent.
 
J’ai exigé que tes titres fusent attractifs – surprenants, impliquants, déroutants, alléchants, qu’ils ouvrent des portes au rêve, etc. – ; un ouvrage noyé entre mille autres dans les kilomètres de rayons de la librairie doit, si l’on veut qu’il soit lu, héler le chaland sous l’œil de qui il tombe, il doit lui chuchoter « Prends-moi », presque lascivement.
Je te les ai demandés suggestifs, propres à chatouiller l’imaginaire du plumitif, en bref capables de suggérer un contenu quitte à ce qu’on le découvre totalement autre lors de l’écriture ou la lecture de l’ouvrage et pourquoi pas  je sais, je suis exigeant   , d’inciter celui qui découvre l’un d’eux à rédiger ledit ouvrage qu’il couronnera.
Je te les ai demandés d’amplitudes variées  il en faut de longs tout autant que des courts  , mais ni trop ni trop peu : là tu m’as bien épaté en concevant ton mode de classement atypique que je laisse au lecteur le soin de découvrir.
Contrainte supplémentaire, il t’a fallu éviter la déclinaison d’un même terme ou d’une même idée : chaque titre devait être unique.
Autre contrainte  ça n’en finira donc jamais ! –, la diversité : il faut reconnaître que ce problème ne se pose pas à l’auteur qui lui, n’en a qu’un à pondre  ...

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