Moi, mon île et moi

Agathe Mirvieldan

Description

Recueil de poème parlant de mon île et du regard que je porte sur cette île Martinique qui a eu tant de nom et qui me tient tant à cœur, de son vécu, son avenir, son évolution, mon illusion et ma désillusion.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 31 juillet 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312053493
• Langue: Français

Extrait

Moi , mon île et moi
Agathe Mirvieldan
Moi , mon île et moi
Poésie
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-05349-3
T RISTE MÉLANCOLIE
Elle est loin, dans le vide absolu
Elle ne pense à rien, pourtant elle est triste
Quelle est cette lueur qui lui pénètre la vue,
La nuit qui sait, l’amour sans doute.
Mais pourquoi par cette triste mélancolie du soir ?
Qui la baigne de larmes sans fin
Que n’aimerions-nous pas faire pour elle dans cette nuit noire ?
Nuit de douleur et de plaisir quand l’esprit à faim.
Oh ! Mélancolie pourquoi es tu si triste
Quand tu l’attrapes, tu l’accapares
Elle ne peut rien dans cette nuit sinistre
Pourtant, tout et tous la compare. (1978)
P ATIENCE
Pour la confiance qui nous unis,
Amour qui nous réjouis
Tendresse que nous ressentons
Ivresse que nous avons
Et tout cela, c’est la vie
Nul ne lui résiste
C’est le bonheur qui nous assiste
Et non la tristesse et la mélancolie.
L E PETIT BATEAU EN PAPIER
Petit bateau en papier
Souvenir de mon enfance
Toi qui parcouru le monde entier
Dans mon imagination fugace
Vogue, vogue petit bateau en papier
Par delà les mers,
Là où l’horizon se perd
Porte mon message de paix et d’amour
Pour que tous les enfants du monde
Puisse rêver à leur tour
Vogue, vogue petit bateau en papier. (1978)
A MOUR FIDÈLE
Amour quand tu nous tiens,
Merveille et douceur, nous ressentons
Oubliant les siens,
Untel, toi que nous aimons,
Rien n’alternera cet amour
Fait de tendresse, de joie et de bonheur
Ivre de vie, de labeur, mais enfin
Des jours sans fin,
Et puis s’en va pour n’importe où
La nuit grise pleine de frayeur
Et il chante leur refrain. (1979)
C ŒUR SOLITAIRE
Seule est-elle, seule elle reste
Son esprit divague, vagabonde,
Passe d’une vie à l’autre et continu.
Pourquoi cette solitude ?
Pourquoi ces longs rêves naïfs
Bientôt blancs seront-ils tes cheveux
Ô filles aux yeux malicieux et craintifs