Mots pour maux

Valérie Tavernier

Description

Ce livre regroupe mes premières poésies, étalées sur cinq ans de ma vie… Des premiers textes parfois maladroits, la découverte des sentiments, des sensations, des émotions, les instants où l’innocence est encore présente, sans savoir qu’elle va bientôt disparaître… La découverte de l’amour, de la haine, des démons intérieurs, de la vraie souffrance, des moments de répit et de douceur… Bienvenus au creux de mon âme et de ses états naissants…

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 12 mars 2013
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782312008868
• Langue: Français

Extrait

Mots pour maux

Valérie Tavernier
Mots pour maux
2005-2010













LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-00886-8
Ce livre regroupe mes premières poésies, étalées sur cinq ans de ma vie… Des premiers textes parfois maladroits, la découverte des sentiments, des sensations, des émotions, les instants où l’innocence est encore présente, sans savoir qu’elle va bientôt disparaître…

La découverte de l’amour, de la haine, des démons intérieurs, de la vraie souffrance, des moments de répit et de douceur…

Bienvenus au creux de mon âme et de ses états naissants…
Le cœur en hiver
J’ai ouvert mon cœur trop souvent depuis l’enfance,
A des gens qui ont un jour trahi ma confiance,
Alors avec le temps, lassée d’être blessée,
J’ai construit autour de moi pour me protéger,
Un mur d’indifférence, un écran de mépris,
J’ai tout fait pour chasser l’amour hors de ma vie,
J’ai laissé mon cœur s’endormir tout doucement,
S’anesthésier, se fermer à tout sentiment…

Mais ta chaleur et ta lumière,
Ont sorti mon cœur de l’hiver,
Et fait fondre la glace qui le protégeait…
Le voilà de nouveau ouvert,
Bien vivant mais à découvert,
Je le sens battre si fort, prêt à exploser…

Un jour tu es apparu et en un éclair,
Ton regard, ton sourire ont fait tomber par terre,
Malgré toi et malgré moi toutes mes défenses,
Effaçant le passé, effaçant les souffrances,
L’envie d’aimer, en moi, s’est soudain réveillée,
Bien plus puissante et lancinante que jamais,
L’envie de chercher pour le pire et le meilleur,
Celui que je fuyais, qu’on nomme le bonheur…
Car ta chaleur et ta lumière,
Ont sorti mon cœur de l’hiver,
Et fait fondre la glace qui le protégeait…
Le voilà de nouveau ouvert,
Bien vivant mais à découvert,
Je le sens battre si fort, prêt à exploser…

Tu es mon soleil, l’astre à nul autre pareil,
Tu es le soleil, qui m’a sorti du sommeil…
Si j’étais un souffle
Moi, si j’étais un souffle, libre et caressant,
Une brise légère, un vent tiède d’été,
Je te cernerais et te ferais prisonnier,
Puis je t’infligerais de délicieux tourments…

Je me glisserais dans la masse de tes cheveux,
Et puis je jouerais avec tes boucles d’ébène,
Me faisant si légère et discrète qu’à peine,
Tu remarquerais ma présence, mon petit jeu,
Puis je viendrais caresser tes joues, ton visage,
De tes lèvres je dessinerais les contours,
M’y attardant avant d’entamer le parcours,
De ta peau, de ton corps et de ses paysages…

Moi, si j’étais un souffle, un courant de chaleur,
J’apprendrais ton corps par cœur en toute indécence,
Sans que tu n’y oppose aucune résistance,
Je te soumettrais à mes assauts de douceur…

Je glisserais dans ton cou, au creux de tes épaules
Et continuerais mon exquise exploration
En semant sur ta peau d’innombrables frissons
Te laissant offert à ce souffle qui te frôle,
De ces ondes sensuelles, je te ferais l’otage,
Effleurant doucement chaque parcelle de ton corps,
Même celles que, rebelle, tu m’interdis encore,
Esquissant chaque courbe, oubliant d’être sage…

Moi, si j’étais un souffle, libre et caressant,
Une brise légère, un vent tiède d’été,
Je te cernerais et te ferais prisonnier,
Puis je t’infligerais de délicieux tourments…

Moi, si j’étais un souffle, un courant de chaleur,
J’apprendrais ton corps par cœur en toute indécence,
Sans que tu n’y oppose aucune résistance,
Je te soumettrais à mes assauts de douceur…

Moi, si j’étais un souffle…
Ces mots
Ces mots que tu veux entendre de moi,
Je ne te les dirais pas, surtout pas…
Même si je les ressens pourtant si fort…
D’autres te les ont déjà dits mille fois,
Tendrement blotties au creux de tes bras,
Ces mots qui avec le temps s’évaporent…

Mais qu’on te les ait dits passionnément,
Sincèrement ou sans le penser vraiment,
Peu importe, c’est du pareil au même…
Puisqu’ils n’ont su éviter les tourments,
Issus de l’érosion des sentiments,
Alors à quoi bon se dire « je t’aime… » ?

Plonge plutôt ton regard dans le mien,
Viens, je t’ouvre les portes de mon âme,
Goûte les secrets de mon cœur de femme
Et laisse ma peau parler sous tes mains

Viens lire en moi comme dans un livre ouvert,
Tu verras, tu trouveras dans mes yeux,
Le plus doux le plus tendre des aveux,
Et tous les mots d’amour de l’univers…
Ces mots souvent dits trop vite ou à tort,
Je t’avoue que parfois ils me font peur,
C’est leur puissance qui me terrifie…
Ils transportent et vous retournent le cœur,
Mais ces mots peuvent aussi blesser à mort,
Si l’être qu’on aime, un jour, les renie…

Crois-moi, on peut s’aimer sans se le dire,
Si l’on sait se le faire ressentir,
Qu’il en soit ainsi entre toi et moi…
Dans un geste, un regard, on peut traduire,
L’expression de l’amour et du désir,
Ne sens tu pas que c’est plus fort comme ça…

Plonge plutôt ton regard dans le mien,
Viens, je t’ouvre les portes de mon âme,
Goûte les secrets de mon cœur de femme
Et laisse ma peau parler sous tes mains

Viens lire en moi comme dans un livre ouvert,
Tu verras, tu trouveras dans mes yeux,
Le plus doux le plus tendre des aveux,
Et tous les mots d’amour de l’univers…
Je laisse mon esprit s’envoler
Quand le destin me joue des tours cruels,
Je m'enferme dans un monde irréel,
Dans une bulle afin de me protéger,
De là les coups sont moins durs à parer,
Je regarde ma vie de l'extérieur,
Comme désincarnée de mon propre corps,
Je me glisse un instant hors de moi-même,
Comme si cette existence n'était plus mienne...

Je laisse mon esprit s’envoler loin d’ici,
Vers une galaxie où plus rien ne l’atteint,
Je l’exile loin des tourments et des soucis,
Qu’il prenne la distance dont il a besoin…

Je sais bien que cette attitude étrange,
Quelquefois étonne, agace ou dérange,
Pourtant je ne fais de mal à personne,
Quand de cette vie je me désemprisonne...
Car lorsque je m'enferme dans ma bulle,
C'est pour pouvoir prendre un peu de recul,
Et pour trouver l’envie, la volonté,
Malgré tous les obstacles, d’avancer...
Je laisse mon esprit s’envoler loin d’ici,
Vers une galaxie où plus rien ne l’atteint,
Je l’exile loin des tourments et des soucis,
Qu’il prenne la distance dont il a besoin…

Puis je le laisse errer…
Libre, déconnecté...
De cette réalité…
Pour ne pas perdre pieds...

Je laisse mon esprit s’envoler loin d’ici,
Vers une galaxie où plus rien ne l’atteint,
Je l’exile loin des tourments et des soucis,
Qu’il prenne la distance dont il a besoin…
L’âme sœur
Est-ce le hasard qui a fait croiser nos chemins,
Ou simplement l'accomplissement de nos destins?
Quoiqu'il en soit, depuis que je t'ai rencontré,
Chaque instant loin de toi m'est une éternité...
Car à travers tes yeux, j'ai reconnu sans peine,
Cette âme qui m'est chère, qui est sœur de la mienne,
Et même si maintenant, tu ne me reconnais pas,
Un jour tu ouvriras les yeux et tu sauras...

Mon cœur sait, il ressent que nos âmes sont sœurs,
Liées dans le temps pour le pire et le meilleur,
Je reconnais en toi mon double, ma moitié,
Celui que je n’ai jamais cessé de chercher...

Je sais, ces mots peuvent te déstabiliser,
Je dois te sembler complètement insensée,
Mais tout au fond de moi, je suis persuadée,
Que nos âmes sont liées à travers l'éternité...
Existence après existence,