Ce poème est un hommage rendu à tous les Albinos du monde, stéréotypés pour leur différence, stigmatisés pour leur nature ou pire encore, sacrifiés pour leur humanité, dans certaines contrées de cette planète. Ils, singulièrement, les personnes en situation d’handicap, généralement, doivent bien aller à l’école, intégrer les instances publiques et bénéficier d’une assistance sanitaire, dans les Etats en voie de développement, et au-delà, encore mieux, dans toute la planète. Cette plume est celle d’un humain pour l’humain, pour son environnement et pour toutes les espèces avec qui il cohabite : c’est la plume de l’humanitude. Ce concept, néologisme, n’est pas encore un courant littéraire qui attend son manifeste, mais une autre approche des lettres qui ne cherche à ne rien contredire de tout ce qui le précède et qui ne se veut non plus aucune prétention d’aucune nature, sinon que cette volonté de servir continuellement plus d’humanité à l’être humain. Toutefois, il est possible d’enrichir ce point de vue ouvert à tous les esprits ouverts. Tous les individus ont à peu près les mêmes préoccupations : une vie saine, décente et équilibrée. Tous les gouvernants ont théoriquement la même vocation : l’amélioration constante des conditions de vie de leurs sujets. Tous les êtres aspirent, dans des situations normales, à la longévité. Cette plume qui voit l’unité dans la diversité, la réalité dans l’irréalité, l’originalité dans la banalité, c’est celle de l’humanitude : l’homme épanoui dans une biosphère en bonne santé, centre des préoccupations de la littérature.
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Extrait
Nadège Salif Niokhor DIOP
Un texte, littéraire, doit être beau, comme une rivière originelle qui coule, dans la patience, claire et limpide. Sur la berge, le lecteur nostalgique, rêveur magnétisé, observe avec passion, des poissons aux couleurs vives, miroiter de merveilles, sous les ondes liquides. De jolis alevins, glissent lentement, puis caressent tendrement, l’oŵďƌe du speĐtateuƌ sĠduit, Ƌui Đhaviƌe, eŶ douĐeuƌ, dans les eaux bonaces. Des pluŵes d’ĠďğŶe, poƌteuses de ďoŶŶes Ŷouvelles, s’eŶvoleŶt au-dessus de l’iŵŵeŶse ŵiƌoiƌen fuite, et s’ĠvapoƌeŶt, le Ŷoiƌ daŶs le ďlaŶĐ, veƌs les loiŶtaiŶes contrées des dieux et déesses des lettres, aux frontières de l’aƌĐ-en-ciel. L’Ġditeuƌ, Pƌeŵieƌ Livƌe de la ŵaisoŶ d’ĠditioŶs Pluŵes d’ĠďğŶe