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Description
« Et un jour, en un instant, toutes mes pensées noires avortent La lumière se faufile dans les traits laborieux de mon visage éberlué Et un soir, un coup de vent, et le bruit devient mon abri Elle veut me nourrir, cicatriser mes blessures »
Sujets
Informations
Publié par | Société des écrivains |
Date de parution | 19 août 2013 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782342010084 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Naissance d'un corrompu
Ian Vadesek
Société des écrivains
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Naissance d'un corrompu
Les poèmes suivants sont parfois précédés de réflexions ; si les deux écrits ne sont pas indissociables, ils n’en restent pas moins étroitement liés.
La plaine pensive
J’observe cette plaine, pleine de rêves et de mélancolie, je continue de taire mes pensées les plus vraies, ma sensible agonie. J’essaye en vain d’inscrire mon nom dans le ciel, pour me trouver une raison, la raison d’un départ qui ne peut se résumer à une simple coïncidence. Car j’ai envie d’y croire, au fond, j’ai envie de croire à une condition qui pardonne les fautes originelles, qui pardonne les défauts de l’homme, qui s’accorde au noir de nos yeux et qui lisse les cordes de l’âme. J’ai envie d’y croire pourtant, j’en ai envie réellement…
Berceau d’un hiver chaud
J’appartiens au monde
Un fin fil juvénile
Reliant chair et charme
Penser est une arme.
Souvent je tombe
La fierté n’est utile
Ne tolère aucune larme
Vilaine vie de vacarme.
Je ne pense plus à toi
Mon âme rayonne
Impériale noirceur
Baume, pique mon cœur
De pierre, pétri d’amertume.
La nuit, je n’ai ni toit
Ni pilleuse patronne
Ni envie ni candeur
Ne me berce ou m’effleure.
Histoire d’un esprit vivace, noyé dans sa propre brume…
Je jure, je grimperai aux étoiles
Un mur, plutôt une muraille
Je jure, je...