PAROLES
165 pages
Français

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Description

Le recueil poétique Paroles est un périple à travers la vie de tous les jours: le passé, le présent et le futur. Riche de toutes les couleurs, le poète nous berce avec un style particulier dans une sorte de découverte multiple de soi, fondée à la fois sur l'histoire, la culture et la philosphie. Destiné à tous les âges et à toutes les couches, ce recueil est également une puissante arme de combat qui déblaye aussi simplement que possible les fourberies de notre époque à travers une panoplie de thèmes riches et varies.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 août 2022
Nombre de lectures 7
EAN13 9782492294280
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

1
PAROLES
P o é s i e
Paroles
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PAROLES
Mohamed Achkaine Kaba
Paroles
3
Les Editions Plumes Inspirées Tous droits réservés Siège social : Dixinn, Camayenne, Conakry, Rép. de Guinée E-mail :les1spirees@gmail.comSite web : lesplumesinspirees.com Tel : (224) 621 997 437ISBN : 978-2-492294-28-0 Août 2022
Paroles
4
Paroles
1-MON FRERE, MON BEAU
Couché derrière le mont qui fume, Mon frère, de ta gueule satanique du soir, Tu craches verre à l’envers Des insanités sordides sans limite. Mon frère, mon beau, Derrière tes verres de calvaire, Tu caches sans pareil une perfidie naturelle. Ouf, l’unique épine du déshonneur de ma terre natale ! Que l’ange du Ciel t’arrache tes crocs qui sont braises pour l’amour, Ton monde qui est enfer pour toujours Afin que gicle, des profondeurs de mon pays, La fraîcheur naturelle de l’aube qui enchante.
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Paroles
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Paroles
2-DRAME 1
Le lit baigne dans l’univers des anges. Je vois, à l’affût, la mort enterrer Les rires antiques de mon frère qui s’use. Je vois et revois, telle une série matinale, le spectacle Ennuyeux du moment joyeux qui s’annonce.
Il est douze heures. Je vois surgir, telle une plantule malveillante, Les traits de désespoir dans le regard de l’innocent calme. Il se bat. Il se bat de toutes ses forces, mais calme dans le royaume nouveau Contre le génie invisible qui le guette. Mon frère se meut dans le lit statique et Ses yeux, telle une aiguille de pendule, se promènent dans tous les sens Cherchant certes le dernier refuge de la vie. Je tente. Je tente à peine de toucher son corps pale : Les ombres de l’angoisse, comme une décharge, me saisissent d’un trait et me traversent Comme un amour en colère qui m’influe, m’agite, m’agenouille, m’attriste.
Je sens de toute part surgir l’ombre, oui l’ombre de la mort ; Les membres forts glacés de mon frère me rassurent du spectacle du nouveau monde.
7
Paroles
Des orteils aux cheveux, un souffle maléfique passait Comme s’échappe la fumée des volcans. Oui il passe. Je contemple. Je contemple Pensif mon frère allongé au regard hagard sur le monde nouveau. Le silence m’inspire le fil de l’amour qui se coupe. Je parle de l’amour de l’amour maternel qui se fane, oui de l’amour familial qui se consume. A présent, la salle se remplit de forces invisibles qui je sens de toute part et, Mes yeux se fixent sur la poitrine qui bat calme. Les yeux de mon frère perdent leurs cibles et, comme un souffle étrange, Je sens tout s’obscurcir autour de moi. Je suis seul, je me sens seul. Je me sens plongé dans la profondeur des nuits incertaines. Ma pensée erre dans tous les sens En quête infinie du souffle nouveau. Oui, le souffle du jour et de la nuit de ma Guinée profonde, Le souffle nouveau des anges, Le souffle nouveau de Dieu ;
Il est mon dernier espoir, ce souffle nouveau que je peine à saisir, Que je sens partout dans les méandres de mon existence. Mais quel est ce monde de l’imparfait qui m’éclipse sans cesse ? Qui m’obstrue les différents horizons de la vie ? Je le sens, cet étrange monde en moi, comme une enveloppe magique ; Comme une fumée qui couvre les cimes des hautes montagnes du Fouta.
8
Paroles
Maintenant, dans toute sa dimension, l’impuissance me saisit sans cesse. Je sens, tierce après tierce, la lourdeur gagner les membres du cil noir, Membres adroits sur le fer innocent de l’hôpital. Comme une force aveugle, je réponds à l’appel de mon frère agonisant ; L’appel à aplatir le fer qui soulève sa jeune tête. Puis une voix étrange me dicte la loi nouvelle et, tel un aigle excité, J’agis avec dextérité à l’appel du dernier souffle. Oui, le dernier souffle du sang maternel. Le fer du lit se déplie comme une croix de Noël A l’intérieur de la salle calme. Etalé de tout son long, la voix de mon frère s’éteint pour toujours Devant le regard innocent des deux, des dieux et de Dieu.
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Paroles
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