Peau aime
220 pages
Français

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Peau aime , livre ebook

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Description


D’OÙ me vient ma POÉSIE




Ma poésie me vient le plus souvent


Du revers d'un chagrin


Et de la grisaille et du vent


Qu'il entraine




Ou bien d'une émotion vive


Qui m'emporte au zénith


Et que j'aime


Le style spontané du présent recueil de poésies rimées parvient à trouver le ton juste pour exprimer les élans de l'âme et du cœur. Avec sobriété, le poète couche sur le papier ses considérations sur sa vie intime et sur tout ce qui l'entoure. La contemplation du monde stimule l'imaginaire du poète, sensible à sa beauté jusque dans ses moindres détails. Avec un lyrisme passionné, l'amant chante une ode à sa muse, source de joie et de créativité. Quand la perte de l'inspiration ou l'amour blessé laisse place au désespoir, l'expression du flux de ses émotions reste sa seule échappatoire. Mais l'expérience de l'écriture est surtout pour lui une quête de sens sans cesse renouvelée, qui le met face à la grande énigme de la vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mars 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414040599
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

2
D’où me vient ma poésie
Ma poésie me vient le plus souvent Du revers d’un chagrin Et de la grisaille et du vent Qu’il entraine
Ou bien d’une émotion vive Qui m’emporte au zénith Et que j’aime
Elle se cristallise le plus souvent spontanément Comme un moment de vie saisi dans le vent
Ou bien se tisse lentement Sous mes doigts hésitants Comme la toile fragile d’une douce araignée
C’est d’abord un rêve que je fais, éveillé Et les mots que j’écris pour ne pas l’oublier…
Le mot juste, le mot qu’il faut Quand il arrive, s’il n’est pas sot Et qu’il s’inscrit A son endroit précis Sur la longueur de mes lignes De plaisir assurément je salive
Et la fleur du chemin Où je promène mon chien M’entendra parler seul Déclamant à voix haute D’une joie excessive Mon tout dernier poème…
3
La page blanche
C’est une vierge qui me tente Blanche, pure et innocente
Mes mots crus se font doux Pour ne pas froisser l’ingénue Qui s’offre à moi toute nue
Tandis que mon crayon, Sous la caresse de mes doigts impatients Se couche dessus en glissant
Dessinant sur son corps frissonnant Quelques mots indécents
Les mots
Chaque mot écrit séparément n’est pas sot par lui-même C’est celui qui les assemble qui fait qu’ils le deviennent
Cette phrase n’est pas si sotte Moi elle me botte
Peut-être suis-je sot sans le savoir moi-même Mais n’est pas sot qui veut C’est tout un art de le paraître Sans vraiment l’être
Et si quelqu’un me dit que je le suis Puis-je être sûr de l’être S’il l’est déjà lui-même
4
Je ne veux pas être Ce visionnaire A la santé précaire Qui imagine Sans jamais faire
Cet écrivain solitaire Dont seuls les mots Sont téméraires
Je PRéFèRE
Je préfère de loin Être cet homme ordinaire Qui roule dans les foins Entre les bras d’une bergère
Être ce voleur de clair de lune Qui boit et qui fume Et qui hurle à la lune Quand il la voit de chair
Je préfère le faire Plutôt que passivement l’écrire Le vivre Plutôt que simplement le dire Même si mon geste est impur, Au délire de l’écriture, Je préfère, je vous l’assure, L’érotisme et la luxure…
5
6
Combien
Combien de soleils levants Me restent-ils encore devant Combien de soleils couchants
Combien de caresses aussi Et d’instants émouvants Avant que n’arrive le dernier moment
Avant que mon cœur Lassé de battements Ne s’arrête vraiment…
Combien d’amours naissants Laisserai-je encore dans l’abandon Sans avoir eu le temps De demander pardon
J’aimerais pourtant profiter du vent Tant qu’il me pousse vers l’avant Et jouir encore du temps restant En multipliant tant qu’il est temps Mes prouesses d’amant
Et quand je « PARTIRONS » Quelques sourires subsisteront Sur les lèvres de celles qui, de moi, se souviendront Sans pouvoir imaginer le nombre qu’elles seront
Le cœur vide et cassé Dans un oubli total Je te voudrais sale… Plantée dans la vie Comme sur un pal Et souffrant infiniment…
Je te voudrais… Sans attrait et sans charme Épuisant tes larmes Sur un ciel noir destin
7
Je te voudrais… Pauvre et délaissée Et laide de chagrin
Je te voudrais…
Je te voudrais… Errante et sans chemin Craignant le moindre chien Ou torturée par quelque faim Devant un feu éteint
Je te voudrais Dans tout ce que tu crains
Et là… Seulement là… Je te tendrai la main…
8
Ton Amant Permanent
Je voudrais être Le passant qui te frôle Être le vent Qui soulève ta robe Être aussi ta robe Qui se dérobe Sur ta peau nue Et mieux encore tes dessous Qui, sur toi, étroitement se collent Je serais ainsi ton amant Permanent Quand tu vas te promenant
Et par tous les temps Et n’importe où Je serais ce tissu indécent Fidèle et caressant Que quelquefois tu montres… En t’abaissant…
Tu es à la fois…
Ce volcan qui brûle en moi Et cette mer qui m’apaise Tu es le chaud Tu es le froid Tu es ce doux mélange Qui me met en émoi… Tu es aussi l’écume Qui meurt sur les dunes Quand le jour s’allume…
Tu es la terre, tu es l’orange Tu es la douceur du démon Et la révolte de l’ange Tu es ce rêve étrange, Ce parfum envoûtant Qui me bouscule et me dérange…
9
10
Mémoire de Répertoire…
En me plongeant dans ma lecture du soir En épluchant les pages cornées De mon vieux répertoire J’ai retrouvé tous vos noms…
Ce fut étonnant d’en rencontrer autant Ils étaient bien nombreux nom de nom !! Ils s’inscrivaient en rouge, en noir Selon l’intensité de leur histoire…
Et dans ma chambre vide Où campe aussi mon lit L’est une armoire Qui cache au fond de son tiroir Une flopée de dessous noirs
Tous mes trophées classés Avec vos noms marqués Sont apparus ainsi Sagement alignés
Où sont passés tous vos corps nus Qui m’avaient tant plus
Il ne me reste d’eux que ces tissus légers Et le souvenir de celles qui les portaient
Mes mains en tremblent encore Quand je viens les toucher…
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