Poèmes pour petits et grands
56 pages
Français

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Description

Un poème est avant tout une émotion, alors j’espère que vous en ressentirez quelques-unes à la lecture de mes écrits.
Il est fort possible que ceux-ci vous fassent sourire, rire, ré-fléchir, trembler, peut-être aussi pleurer quelquefois. Lâchez-vous, il est bon d’extérioriser ses émotions.
Entrez dans mon univers, à la fois gai, triste, ou grave selon le moment, vous êtes les bienvenus.

Informations

Publié par
Date de parution 04 octobre 2017
Nombre de lectures 3
EAN13 9782312055558
Langue Français

Extrait

Poèmes pour petits et grands
Marie-Noëlle Gelot Andre
Poèmes pour petits et grands

LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Du même auteur
(Sous le pseudonyme de Marino)
Aux Editions du Net




Poèmes tristes et gais
Promenade souterraine
Vacances en Bretagne

© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-05555-8
Avant-Propos
Un poème est avant tout une émotion, alors j’espère que vous en ressentirez quelques-unes à la lecture de mes écrits.
Il est fort possible que ceux-ci vous fassent sourire, rire, réfléchir, trembler, peut-être aussi pleurer quelquefois. Lâchez-vous, il est bon d’extérioriser ses émotions.
Entrez dans mon univers, à la fois gai, triste, ou grave selon le moment, vous êtes les bienvenus.
D ÉLIRE DE RIMES
Le thème de cette année est tombé : c’est « oser ».
Pour le coup, je l’ai trouvé assez osé.
Nous allons donc tous nous appliquer à proser
De façon à coller au sujet imposé.

En écrivain ou poète nous allons nous métamorphoser,
Organiser nos idées comme à l’école pour un exposé.
Nous allons devoir secouer nos neurones ankylosés
Pour enfin un texte digne de l’enjeu proposer.

Il y a dans la vie bien des choses à oser,
Sans laisser les autres s’interposer.
Passons outre les avis opposés,
Laissons-les parler en l’air et gloser.

De nos vies nous entendons librement disposer,
Sans toutefois notre entourage indisposer.
Et même si nous voulons nous saouler au vin rosé,
Cela ne nous empêchera pas de composer.

Et une fois les idées en mots transposées,
Les paragraphes ordonnés, les rimes juxtaposées,
Nous pourrons laisser notre cerveau se reposer
Et nos neurones à nouveau se scléroser.
L À ÉTAIT MA MAISON
Là était ma maison,
Et j’y vivais misérablement avec toute ma famille,
Entassés mais heureux, père, mère, fils et filles,
Jusqu’à ce que la mer déchaînée
Décide un jour de décembre de raser la région,
Décimant les vivants sans faire de quartiers.
Pauvres ou riches, habitants ou touristes,
Chrétiens, hindous, musulmans, bouddhistes.
Le tsunami nous a tous emportés,
Tous pour une fois à égalité.

Là était ma maison,
Où j’ai vécu heureux durant mon enfance,
Pendant de nombreuses saisons.
De cette période d’insouciance
Me restent des souvenirs joyeux.
La vie m’a hélas conduit bien loin
Je ne me sentais plus d’attache avec mes aïeux
Mais avec l’âge j’ai ressenti le besoin,
L’envie de renouer avec ce passé un lien,
Mais aujourd’hui ce lieu n’est plus mien.

Là était ma maison,
Construite de mes propres mains,
Depuis le sol jusqu’au plafond.
Mais la maladie m’a rattrapé un matin
M’empêchant de travailler
M’obligeant pour subsister
A me séparer de que j’avais de plus précieux.
J’ai dû me résoudre, bien à contre cœur,
A vendre le fruit de mon labeur,
En maudissant le destin capricieux.
Là était ma maison,
Pas la plus grande, pas la plus belle,
Mais nous nous en contentions.
Un jour un soi-disant rebelle
Ou peut être seulement un déséquilibré
Vint à avoir l’idée
De la faire s’embraser.
Du toit aux fondations elle fut calcinée,
Ne nous laissant que nos yeux pour pleurer,
Sur notre vie gâchée.

Personne n’est à l’abri,
Grand comme petit
De tout perdre en peu de temps
Alors profitons de l’instant présent.
E NLÈVEMENT
Je sais bien qu’il ne faut pas parler aux inconnus,
Je l’ai tellement souvent entendu,
Mais il n’en était pas vraiment un,
Je le voyais dans le bus tous les matins.

C’est pour cela que je ne me suis pas méfiée
Lorsqu’hier après-midi il m’a abordée.
« Bonjour, petite, voudrais-tu bien m’aider ? »
Comme je regrette maintenant d’avoir accepté.

J’essaye de bouger les pieds et les mains,
Mais ils sont entravés par des liens.
J’essaye de toutes mes forces de crier,
Mais je ne peux pas, je suis bâillonnée.

Recroquevillée dans le coffre de cette voiture
Qui file sur la route à toute allure,
Je prie pour que quelque chose puisse survenir.
Je promets, je jure d’être sage et obéissante à l’avenir.

Mon corps tout entier est endolori
Par les violences que j’ai subies,
Il m’a fait des choses qu’aucun être vivant
N’a le droit d’infliger à un enfant.

Je tente d’envoyer des messages mentalement,
« Au secours, est-ce que quelqu’un m’entend ? »
Je me cogne un peu plus à chaque virage,
Des larmes amères coulent sur mon visage.

Je suis une petite fille et j’ai huit ans,
Je voudrais seulement revoir mes parents,
Et même mon petit frère qui m’énerve tant,
Je voudrais que tout redevienne comme avant.

Je suis une petite fille et j’ai huit ans,
Mais lorsque la voiture s’arrête finalement
Et que l’homme qui m’a enlevée en descend,
Je sais que je n’aurai jamais neuf ans.
C HARLIE (1)
Petite fille en toute innocence,
Mutation génétique en puissance,
De tes parents tu as hérité
Une indéniable particularité

Des évènements passés tu n’es en rien responsable
Et même si cet héritage est redoutable
Tes parents t’ont enseigné à résister
A ce pouvoir qu’en toi tu portais.

Ils ont essayé de te protéger
Alors que de toute part venait le danger.
Ceux qui ont voulu te venir en aide l’ont payé
Tu sens encore l’odeur du poulet grillé.

L’oiseau de pluie a réussi par ses manigances
A percer le blindage et gagner ta confiance.
Ton père a tout donné pour t’aider
Et tu as su à tous leur montrer

Qu’essayer de te garder enfermée
N’était pas chose aisée.
Maintenant tu es libre, mais comment le rester ?
Il te reste une possibilité.

Celle d’arrêter de te cacher
Et te montrer au monde entier
Telle que tu es ; une enfant ordinaire
Dotée de pouvoirs extraordinaires.


(1) Personnage du roman éponyme de Stephen KING
D ANS MES RÊVES
Dans mes rêves je ne suis plus un enfant,
Dans mes rêves je n’ai pas d’âge.
Je peux être un géant,
Ou vivre au moyen âge.
Je peux être un preux chevalier
Armé d’une immense épée,
Que j’appellerai Excalibur,
Ou plus simplement Lamedure.
Je peux voler au secours d’une princesse,
Sans avoir besoin d’escalader une tour
En m’agrippant à sa tresse.
Je peux être simple troubadour,
Ou bien grand seigneur d’un royaume,
Inventeur, alchimiste, mendiant ou bouffon.
Je peux être champion de ski de fond,
Ou bien éleveur de lapins dans la Drôme.
Dans mes rêves tout est réalisable,
Dire à la maîtresse qu’elle est insupportable,
Embrasser ma copine sur la joue,
Puis lui dire qu’elle est moche comme un pou,
Sans bien sûr qu’elle se fâche.

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