Poésie humoristique et satirique

Mireille Lemoine

Description

Pour Mireille, la vie est pleine de drôleries tantôt burlesques, parfois grinçantes où la poésie prend sa place. L'Humour, est une forme d'état d'esprit qui a guidé sa main vers l'écriture. Elle observe le monde avec une certaine tendresse et manie le verbe avec facilité. Sa préférence se porte vers les textes humoristiques néanmoins empreints d'une grande sensibilité. Elle amuse ses amis en société en s'inspirant d'expériences vécues et de d'autodérision.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 23 novembre 2017
• Nombre de lectures: 13
• EAN13: 9782414152773
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-15275-9

© Edilivre, 2018
1 Poésie humoristique et satirique Le carnaval des animaux et leur cinq sens
Allusion au « Carnaval des Animaux »
de Camille Saint-Saëns,
Compositeur français 1835-1921
On m’appelle Kiwi Je suis Zazou
On m’appelle Kiwi
Je pleure et je ris
Comme tous les bichons frisés
Je suis belle et bien galbée.
J’aime la musique c’est ma nature
Je chante plutôt que je ne jure
Toujours au rythme de la radio
En remuant ma queue au tempo.
Quand je cours après ma balle
Je l’attrape puis je cavale
Il ne faut pas qu’on me la prenne
J’aurais vraiment trop de peine.
Si quelqu’un frappe à la porte
Quel qu’il soit peu m’importe
Je gueule à gorge déployée
Ma maîtresse en devient cinglée.
Il paraît que j’aboie trop fort
Je préviens mais je ne mords
C’est mon timbre de voix
Je n’y peux rien je suis comme ça.
Oui c’est moi qui la domine
N’écoutant rien, elle fulmine
Elle court après moi ça m’amuse
Je ne suis pas gentille, j’en abuse.
Après la douche je suis toute belle
Mais mon bonheur c’est la poubelle.
Dans l’herbe fraîche je me défoule
Puis dans la gadoue je me roule.
Alors ça ne va plus du tout
Je repars à la douche elle est à bout
C’est ma dernière arrogance
Il me faudra faire pénitence.
Tu files dans ta chambre illico !
Je plonge dans mon panier au galop
La porte se referme avec fracas
Elle bien fâchée cette fois.
Un quart d’heure à l’isolement
Je pleurniche évidemment,
Pour me faire pardonner
Jusqu’à ce qu’elle vienne me chercher.
Alors elle me prend dans ses bras
Un grand bonheur s’empare de moi
Je deviens câline et tendre
Ainsi on arrive à s’entendre.
Elle me demande d’être bien sage
J’en fais le serment je m’engage
Mais c’est plus fort que moi je l’avoue
C’est dans mon style, je suis Zazou !
Kiwi
Kiwi à table
Ma maîtresse n’aime pas mes croquettes
Elle se concocte de bons petits plats
Dont le fumet me monte à la tête
C’est pourquoi je la suis pas à pas.
Enfin l’heure du repas a sonné
A la cuisine dans la poêle frétille
Un goûteux poisson mordoré
Excitant fortement mes papilles.
Je me faufile gaiement sous la table
Dans l’espoir de pouvoir volontiers
Goûter à ce poisson délectable.
Va-elle un petit bout me donner ?
Kiwi
Ma maîtresse
J’attends le bon vouloir de Madame
Pour m’balader sur l’macadam
Et faire un p’tit besoin pressant
Sinon j’arrose son beau tapis Persan.
Elle n’est jamais pressée de sortir
Mais moi j’ai besoin d’me divertir
Pourtant elle est pleine de gentillesse
J’voudrais aussi qu’elle décompresse.
Une belle ballade sans téléphone
Toutes les deux sans voir personne
Ou fureter le long d’un ruisseau
Écouter le gazouillis des oiseaux.
Je ne suis pas un chien errant
J’aime trop notre petit appartement
Mais quand le printemps se couvre de fleurs
Un avant-goût d’évasion m’effleure.
Kiwi
Kiwi amoureuse
J’ai mis du parfum à ma chienne
Pour plaire à son bichon préféré
La situation devenait cornélienne
Malheureusement il vient d’être castré.
Kiwi est chagrinée et pleure
Elle est amoureuse voyez-vous.
N’a-t-elle pas le droit au bonheur,
De recevoir quelques bisous ?
Faisant son possible pour le séduire
Chaque jour sa robe blanche est brossée
Lorsqu’elle lui offre sa balle ça le fait fuir
Elle désirerait tant se faire bichonner.
Stoïque, sa guitare en bandoulière
Sous sa fenêtre il passe sans la regarder
Pourquoi met-il une frontière
Sans remarquer sa grande beauté !
Telle Pénélope, chaste et fidèle
Elle attend qu’un jour enfin
Il lui déclare sa flamme passionnelle
Mais...