Poupée de rouille
144 pages
Français

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Poupée de rouille , livre ebook

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Description

je me balancerai entre mes visions de pourpre 
et ma furie sublime
dans ma cage de soleil
David Ménard a publié un roman, Nous aurons vécu nous non plus, et deux recueils de poésie aux Editions L'Interligne. Neuvaines, lauréat de deux prix littéraires d'envergure, a fait l'objet d'une adaptation théâtrale par le Théâtre du Trillium.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 octobre 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782896995745
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Poupée de rouille



Du même auteur
Chez le même éditeur
Le ciel à gagner , poésie, Ottawa, 2017, 146 p. Finaliste Prix litté- raire Le Droit (catégorie poésie) 2018.
Neuvaines , poésie, Ottawa, 2015, 144 p. Prix de poésie Trillium 2016. Finaliste, Prix littéraire Le Droit (catégorie Poésie) 2016 et Prix littéraire Émergence AAOF 2016. Gagnant, Prix de l’Association des écrivains francophones d’Amérique. Adaptation théâtrale par le Théâtre du Trillium, sous la direc- tion artistique d’Anne-Marie White, en 2015-2016.
Nous aurons vécu nous non plus , roman, Ottawa, 2011, 80 p.
Chez d’autres éditeurs
L’autre ciel , récit, Sudbury, Prise de parole, 2017, 120 p.
Le Lycanthrope (collectif sous la dir. d’André St-Georges), poésie, Gatineau, Éditions Premières Lignes, 2007.



David Ménard
Poupée de rouille
Conte poétique
Collection Fugues




Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Ménard, David, 1984-, auteur
Poupée de rouille : poésie / David Ménard.
(Collection Fugues)
Publié en formats imprimé(s) et électronique(s).
ISBN 978-2-89699-572-1 (couverture souple).--ISBN 978-2-89699-573-8 (PDF).--ISBN 978-2-89699-574-5 (EPUB)
I. Titre.
PS8626.E525P68 2018 C841’.6 C2018-904137-4
C2018-904138-2
L’Interligne
435, rue Donald, bureau 337
Ottawa (Ontario) K1K 4X5
613 748-0850
communication@interligne.ca
interligne.ca
Distribution : Diffusion Prologue
ISBN 978-2-89699-574-5
© David Ménard et Les Éditions L’Interligne
Dépôt légal : 4 e trimestre de 2018
Bibliothèque et Archives Canada
Tous droits réservés pour tous pays







J’aimerais remercier toute l’équipe des Éditions L’Interligne, et plus particulièrement M. Michel Muir, qui a cru en moi et qui a cru à cette belle histoire de sorcière.
Jean-Claude Larocque, mon cher « vieux » prof d’histoire, je te remercie d’avoir lu ce projet avec ton œil d’historien. Grâce à toi, ma Corriveau est plus crédible, plus belle, plus vraie.
Jean-Philippe Pelchat, tu es mon linguiste préféré. Merci d’être toujours là, un point c’est tout.
Yanik Pankrac, mon phare littéraire, merci de m’éclairer quand je ne vois plus rien, entre deux pages.
Cher papa, que ferais-je sans toi ? Quand j’avais 10 ans, tu lisais et corrigeais mes « romans » avec beaucoup de soin et d’enthousiasme. Merci de continuer à le faire encore aujourd’hui.





À toutes les sorcières mal-aimées et plus particulièrement, à ma grande-tante Marie-Paule Bourgon. Sois heureuse,
où que tu sois.





Marie-Josephte Corriveau a vécu de 1733 à 1763 à Saint-Vallier, en Nouvelle-France. Elle a d’abord épousé le cultivateur Charles Bouchard, qui meurt en 1760 après lui avoir fait trois enfants. En 1761, 15 mois plus tard, elle épouse en secondes noces Louis-Étienne Dodier, autre cultivateur qu’on retrouve assassiné dans sa grange, le matin du 27 janvier 1763. Son père, Joseph Corriveau, d’abord accusé du meurtre, finit par avouer à son confesseur la culpabilité de sa fille. Celle-ci l’aurait tué à coups de fourche au visage, en raison de mauvais traitements subis. Marie-Josephte Corriveau se fait marquer la main au fer de la lettre M (pour meurtrière) et est condamnée à mourir pendue et enchaînée dans une cage de fer, à Québec, devant le peuple. On accuse de parjures sa cousine, Isabelle Sylvain, servante au foyer de son père. Elle aurait souvent changé sa version des faits au cours du procès. On la marquera au fer de la lettre P et elle recevra 30 coups de fouet.
L’Histoire se souviendra surtout de Marie-Josephte Corriveau, dite « la Corriveau », comme l’une des figures de sorcière les plus populaires du folklore canadien- français. Ce conte poétique s’inspire librement de son histoire.





ta douleur parfois
c’est ce qui me reste de lumière
pour entrer vaillante et seule
dans ma souffrance à moi
Hélène Monette, Thérèse pour joie et orchestre
je suis un cercueil ouvert
sur un poème sans fin
Sonia Lamontage, À tire d’ailes
Ce que je trouve avec peine entre la lave et le volcan, c’est encore l’eau oubliée et ton corps à travers l’amas des brisures flasques et noires. Il est si ridicule de dire je t’aime alors que je meurs de toi.
Louis-Philippe Hébert, Les mangeurs de terre
[et autres textes]





Prologue






· 19·


nous réveillerons les morts
avec ce mal de ce qui n’est plus
de ces mots que nous n’avons jamais dits
nous réveillerons les morts
avec ces maux de vieilles charades, d’anciennes jouvences
de murmures salés et de feux délicieux
de bouillonnements inépuisables
de cette image de ton corps allongé à mes côtés
comme une berge noire épousant un torrent fatigué
le sable dans la voix
nos parfums à épouser
nous réveillerons les morts
jolis os
souffles et pardon






La genèse des barreaux

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