Prémices de ma poésie

Guynia Matthy

Description

Ce recueil marque les débuts de l'auteur dans la poésie. C'est un peu de sa vie, celle du monde dans lequel elle évolue, le reflet des sentiments qui l'animent.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 13 mai 2015
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782332925022
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-92500-8

© Edilivre, 2015
La plainte de la vague
Ecoute la plainte de la vague
Qui meurt sur le rivage.
Ecoute la rage de la vague
Qui heurte les récifs.
Ecoute le silence de la vague
Qui meurt sur la plage,
Qui se retire, refuse de mourir.
Fais comme elle,
Refuse de mourir, arrête tes plaintes.
Mets ta rage dans la force de vaincre,
En silence, savoure ta victoire.
Aimer avec passion
Aimer avec passion,
Mourir dans la dérision,
Oublier les moments de bonheur,
Ultime effort d’un cœur en pleurs,
Refoulé au fond d’une fleur,
Qui petit à petit se meurt.
C’est l’amour d’un jour,
L’amour d’une nuit,
Qui s’enfuit pour toujours,
Sans faire de bruit !
La poésie que je la vois, telle que je la sens, telle que je la vis
La poésie est comme une vague,
Où surfe l’imagination,
Peu soucieuse de ses règles,
Elle se laisse glisser vers l’imaginaire,
Vers les rêves les plus secrets.
La poésie, amie, confidente des poètes,
Aux états d’âme des musiciens,
Qui alignent vers et sonnets,
Chantent ainsi leurs désirs secrets.
La poésie, chanson de la vie,
Quand elle n’est pas rose
S’écrit, sans vergogne, en prose.
Lumineuse, en vers pour une douce amie.
La poésie est parfois un chant
Qui célèbre la nature au cœur changeant.
Ses charmes, ses colères,
Ses beautés, ses largesses,
Ses tempêtes, ses délicatesses.
La poésie est le tiroir des souvenirs.
Il y a ceux qui ont fait souffrir,
Il y a ceux qui ne sont que du bonheur,
Ceux que l’on garde au fond de son cœur.
La poésie, c’est aussi ce cri
Des cœurs blessés, des âmes délaissées,
Des natures détruites par la vie,
De tous ceux qui souffrent.
La poésie, l’expression du bonheur
Quand l’amour réunit deux cœurs,
Que la plume du poète amoureux
Change en symphonie de mots mielleux.
La poésie, le vocable aux mille facettes,
Qui enivre, saoule, projette
Douleurs, fureur, rage, amour :
La vie, comédie des êtres de la Planète !
A toi que j’aime
L’amour est comme une plante
Que l’on entretient chaque jour
Avec la chaleur de son cœur,
Avec l’eau de ses larmes,
Pour lui garder longue vie.
Si un jour tu te sens triste,
Si un jour ton cœur à de la peine,
Si un jour tu te sens seul,
Si un jour tu es sans amour,
Relis mes poèmes, tu sauras que je t’aime.
Alors retrouve le sourire,
Alors retrouve la joie de vivre,
Tu n’es pas seul.
Quelqu’un t’aime et t’apprécie
Tel que tu es
Avec tes qualités, tes défauts.
Tu es la plante
Dont s’occupe mon cœur.
A ma petite Audrey
Un amour, c’est une porte close.
Un amour, c’est un peu de jeunesse
Jusque dans la vieillesse.
Un amour, c’est une voix intérieure
Qui vous guide vers un autre cœur.
Un amour, c’est donner plus que recevoir.
Un amour, c’est quand on reste ensemble
Jusqu’à la nuit des temps.
L’amour, l’amitié sont deux sentiments
Qui se ressemblent tellement,
Que parfois, il arrive de confondre.
Apprends-moi
Apprends-moi le langage de l’amour,
La douceur de ses caresses,
La tendresse de ses baisers,
La passion de ses ivresses
La chaleurs de ses étés,
La folie de ses nuits,
La moiteur de son puits,
Les perles de ses charmes,
L’eau de son regard,
La rosée de ses chagrins,
La lumière de ses sourires,
La peur de ses matins,
La finesse de ses soupirs,
L’origine de ses cafards.
Apprends-moi à être une femme,
A rallumer ta flamme,
A connaître l’amour charnel
Qui rend les nuits si belles.
Un bouquet d’amour
Ton amour est pour moi
Comme un bouquet de fleurs,
Cueillies au jardin de ton cœur,
Toi, primevère de ma vieillesse.
Pour le charme qui l’entoure,
Une orchidée délicate.
Pour ses moments d’hésitation,
Un coquelicot indécis.
Pour ses moments de passion,
Une rose rouge, fougueuse.
Pour ses moments de tendresse,
La douceur d’une glycine.
Pour ses coups de tristesse,
Une pervenche un peu perdue.
Pour ses joies, ses moqueries,
Un bouton d’or plein de jeunesse.
Pour ses gestes de douceur,
Une délicate pâquerette.
Pour sa chaleur réconfortante,
Un bouton d’or plein de soleil.
Pour sa sincérité si touchante,
Un bégonia désarmant.
Merci pour ce magnifique bouquet
Plein de chaleur, de tendresse
De ton amour si cher à mon cœur.
Un clin d’œil à la jeunesse
Ah ! cette jeunesse,
Toujours évoluer à sa manière !
Sans vergogne, elle change
La langue, austère, dit-elle
De nos vénérables académiciens.
Elle mélange son vocabulaire,
Sans se fouler pour autant.
Il lui suffit d’inverser les syllabes,
Prendre quelques mots étrangers,
Et les glisser dans son franc parler.
Fous de technologies nouvelles,
Elle lui vole quelques mots.
A tous, elle attribue sa propre définition.
Que voulez-vous,
A chaque génération,
La jeunesse fait sa révolution.
Un petit poème
Ecrit dans son langage
Peut être drôle, amusant.
Sans vous commander,
Pour le décrypter,
Consulter notre cher dictionnaire ! MDR
Quand j’ai rencontrer cette meuf,
Après l’avoir mater,
Je suis devenu bader.
D’un seul coup,
J’ai perdu tout mon bagout !
C’est clair, je débloquais.
Une meuf si bien balancée,
Comme une star fringuée.
Je voulais l’emballé,
Avec mes super potes,
L’emmener à une super teuf.
Je suis trop grave,
C’est clair, méga mieux un cinoche,
Histoire de lui choper quelques patins
En regardant la toile.
J’ai tout foiré, cause ma dégaine !
Je suis pas un flambeur,
Juste un pauvre mec,
Un rien naze, un rien zarbi,
Pas cap de kiffer
Une meuf comme elle.
Sans tarder, je me suis arraché.
Vite fait, bien fait.
J’ai plus qu’à la zapper !
A toi qui as partagé ma vie, qui dans un soupir, m’as quittée
Je suis une femme seule,
Privée trop tôt
De son amour de jeunesse.
Tout une vie de joies, de peines
S’est subitement écroulée,
Un beau matin d’été.
Mon amour, mon ami, mon amant,
S’en est allé, doucement,
Après m’avoir murmurer ces simples mots :
« Je t’aime, je t’aime ».
Longtemps, je suis restée dans ma torpeur,
La vie avait quitté mon cœur.
Mes jours, mes nuits
Se sont habillés de noir.
Pourquoi m’as-tu laissé,
Toi qui m’avais promis
Le long chemin de la vie
Toujours ensemble, main dans la main ?
Celle que je suis
La vie a fait de moi
Ce que j’étais,
Ce que je suis,
Ce que je peux encore être,
Tout en suivant le même fil conducteur :
L’amour, sous toutes ses formes.
Amour des gens, des choses,
Amour de la nature, de l’art.
Le respect de tout m’a fait comprendre
L’âme, les valeurs de cet ensemble qui m’entoure.
L’amour, le respect ont forgé
Mes pensées, mes états d’âme.
Tout ce qui est moi,
Et que bien souvent, on veut ignorer.
Parce que cela dérange,
Que je sois moi et rien que moi. 8-p
En toute sincérité.
Si un jour tu rencontres…
Un cœur dans la tourmente,
C’est un cœur en mal de vivre,
C’est un cœur trompé par la vie,
C’est un cœur trompé par...