Regards croisés

Maxime Deloire

Description

« Il y avait d'autres lieux qui ressemblaient à la lueur de son regard, d'autres sentiments, une impression qui danse, qui change le monde en d'autres songes, une destination, un peu légère, mystérieuse et entraînante, c'était presque un autre voyage, une évasion, il le savait. » Autour de variations sur un même thème, Maxime Deloire orchestre un recueil simple et désarmant, touchant et décalé. Une palette d'instants et d'impressions, un kaléidoscope de possibilités, de tranches de vies, de bulles de rêves... ou comment aborder la vie comme un poème.

Sujets

• Reve
• Poetry
• Impression
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 14 juin 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342161786
• Langue: Français

Extrait

Regards croisés
Maxime Deloire
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : [phone]
Regards croisés

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://maxime-deloire.societedesecrivains.com
Liberté
Liberté 1.
On aurait dit une nouvelle danse, une mélodie mystérieuse qui parle un peu, qui regarde doucement, on aurait dit une autre chanson, une envie, qui parle au temps, c’était peut-être une autre époque, il y avait de la liberté.
Liberté 2.
C’était l’histoire d’un autre, c’était le reflet de ses mots, il était seul pour raconter le reste, le dire autrement, avec des silences qui parlent pour eux, c’était l’histoire de cette rencontre, il y avait un peu d’élan, c’était la liberté.
Liberté 3.
Regarde, elle bouge un peu différemment des autres, elle marche avec douceur pour aller plus vite que le temps, elle rigole, elle chante, elle avance avec les gens, tu as vu son nom ? Elle s’appelle liberté.
Liberté 4.
Elle restait près d’ici, elle avait l’impression qu’elle pouvait leur parler, leur demander de rester, d’essayer, de le dire autrement, de choisir un nouveau chemin, une autre destination, elle avait l’impression qu’ils étaient là, qu’ils pouvaient s’approcher un peu, ils connaissaient la liberté.
Liberté 5.
C’était presque à côté d’ici, un peu plus près d’ailleurs, c’était presque là-bas, pas très loin de maintenant, il l’avait fait pour elle, c’était juste un enfant, quand il parle pour elle, on regarde vers l’avant, il préférait lui dire, elle lui donnait du temps, liberté.
Liberté 6.
Quand tu danses, je te regarde parler, pour toi, les secondes sont des voyages, tu sais ? On l’avait dessiné, tu choisissais ton âge, on essayait de rêver, c’était comme un nuage, on t’appelait liberté.
Liberté 7.
Le jour où tu passes, je reste, il y a des minutes un peu plus douces, laquelle ? Tu peux les choisir, on regarde passer les autres, et tu l’entends, ils l’ont fait pour toi, ils te l’ont donnée, un mot ? Liberté.
Liberté 8.
Il y avait cette histoire, elle était prête pour essayer, il y avait eu ce moment, intense, ils en avaient parlé, c’était presque un instant, une envie, ils avaient commencé, on pouvait la reconnaître, elle, la liberté.
Liberté 9.
Tu iras toi aussi, tu leur diras de rester, c’est elle, tu sais, quand tu choisis, tu peux lui demander, elle te dira merci, au moins pour avoir essayé, et si tu changes d’avis, tu l’auras rencontrée, qui ? La liberté.
Liberté 10.
Elle t’avait proposé de venir, de danser un peu, elle t’avait proposé de lui dire, de parler avec eux, et si tu revenais, et si tu écoutais, allez, une fois, et si tu leur soufflais que tu l’aimais, ta liberté.
Impression
Impression 1.
Il y avait cette ambiance qui dansait avec le temps, qui s’arrêtait parfois, pour recommencer, pour s’approcher plus près, comme un silence, pour deviner le reste, c’était comme une impression.
Impression 2.
Une autre destination, un voyage, un peu comme ce murmure qui reste, une nuance, c’était juste une impression.
Impression 3.
C’était presque une parole de plus, un peut-être, il y avait des notes autour, une impression.
Impression 4.
Comme dans une mélodie qui danse, elle essaie de regarder les autres, elle invente des silences pour le dire, pour l’écrire autrement, avec le temps, il y avait cette impression.
Impression 5.
C’était comme une autre nuance, un rêve qu’on fait à deux, parfois, c’était comme une autre chanson, un peu nouvelle, un peu différente de celles que l’on devine doucement, avec les yeux, on aurait dit une impression.
Impression 6.
Un ailleurs, une danse qui reste autour, qui parle aux autres, avec le temps, un peu comme une impression.
Impression 7.
C’était juste une mélodie qui dure un peu, qui chante pour le dire, il y avait cet élan dans les yeux, ce regard qui le dit pour eux, une impression.
Impression 8.
C’était presque un lendemain, un nouveau voyage qui parle au temps, une envie, qui avance doucement, il y avait d’autres notes, une ambiance autour, c’était presque une impression.
Impression 9.
Un autre moment, une histoire qui commence, une destination, il y avait de la couleur dans chaque sourire, c’était comme une danse, ça ressemblait à une impression.
Impression 10.
Il y avait cette ambiance dans les regards, un peu comme un rêve que l’on dessine, parfois, il y avait d’autres mots pour l’écrire, pour le chanter doucement, une autre mélodie, un ailleurs qui reste, juste une impression.
Noir et blanc
Noir et blanc 1.
En noir et blanc, il écrivait ce mot sur ce mur de brique, il dessinait son visage avec les lettres d’un autre temps, un peu comme une mélodie perdue, qui renaît en silence, avec les siens, pour le dire plus doucement, pour l’écrire autrement, c’était un message un peu différent des autres, c’était le sien.
Noir et blanc 2.
Il avait l’habitude de regarder passer les autres, ceux qui restent, ceux qui dansent avec d’autres mots, des phrases plus lentes, avec cette couleur, un peu plus timide, un peu mystérieuse, il avait l’habitude de le dire en noir et blanc.
Noir et blanc 3.
C’était un jour sans ailleurs, il y avait presque de la couleur, un peu comme une envie nouvelle, d’un autre temps, plus doux, plus lent, comme cet espace de mots, il y a des lettres qui dansent pour le dire, le souligner en silence, il y avait des gens qui regardaient passer les heures, qui dansaient tout autour, avec de la lumière, avec de la magie, c’était un jour en noir et blanc.
Noir et blanc 4.
Brusque idylle, dangereuse nuit, ton odeur reste un peu sur le papier, sur les visages qui dessinent ton œuvre, ton souhait, tu avais choisi de rester, tu préférais chanter pour eux, ils t’accompagnent tendrement, ils te regardent en noir et blanc.
Noir et blanc 5.
Il inventait d’autres formes, d’autres contours, il les regardait plus doucement, c’était sa manière de le dire, de l’écrire en cadence, il y avait des mots tout autour, d’autres espaces, avec le temps, c’était sa façon à lui, il marchait en noir et blanc.
Noir et blanc 6.
Il y avait des mots qui dansaient autour de lui, près des autres, vers d’autres lieux, il y avait cette mélodie qui restait là, proche, calme et entraînante, un peu comme une chanson venue d’ailleurs, qui dure un peu plus longtemps, qu’on chante en silence, c’était sa mélodie, une musique en noir et blanc.
Noir et blanc 7.
C’était une histoire qui commençait, elle avait pris son temps pour le dire, les autres le savaient, on aurait dit la lueur d’un nouveau soupir, d’une autre envie, c’était presque un sourire, il y avait de l’élan dans les mots, un autre temps, il y avait cette première fois, en noir et blanc.
Noir et blanc 8.
Un voyage, une ambiance, les regards s’étaient croisés pour le dire, il y avait de la douceur, il y avait cet ailleurs, les notes s’envolent parfois vers les yeux, c’était un jour où les secondent se croisent, restent un peu plus longtemps, se retournent tendrement, c’était un jour comme ça, où tout passe en noir et blanc.
Noir et blanc 9.
Tu m’avais dit que le temps nous répondrait, tu m’avais dit qu’il serait là, plus près, pour le dire autrement, avec d’autres mots, ceux qui nous ressemblent, qui connaissent notre chanson, qui écoutent la mélodie, quand les notes s’envolent, pour l’instant le temps nous regardait, il y avait des secondes en noir et blanc.
Noir et blanc 10.
Il y avait ce jour, on aurait dit un soir, un soir qui ressemble aux autres, mais autrement, il y avait de l’ailleurs dans ses pas, dans sa destination, une autre route à emprunter, il y avait ce jour, un peu comme une danse, une envie de rester plus près, de chercher l’horizon, une autre couleur, c’était presque ici, il le disait en noir et blanc.
Danse
Danse 1.
On aurait dit qu’il le savait, qu’il l’avait vu passer, on aurait dit qu’il commençait, il entendait ses gestes, doucement, elle lui parlait, c’était sa danse.
Danse 2.
Il y avait cette ambiance, elle inventait ses propres gestes...