Rêverie - Ensueño
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Rêverie - Ensueño , livre ebook

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Description

Rêverie - Ensueño est le premier recueil de poèmes publié par Marisol Vera, poète, peintre et travailleuse sociale dans le secteur public, née au Chili et vivant à Montréal depuis 2006. Étant donné que l’autrice est désormais autant québécoise que chilienne, ce livre sera donc bilingue, grâce à l’excellente traduction française de Normand Raymond. Compte tenu de l’importance de la langue d’adoption de l’autrice et afin de favoriser un échange plus enrichissant, la structure du recueil de poèmes se présente d’abord en français puis en espagnol. Quant aux poèmes, ils sont présentés dans sa langue maternelle, qui est l’espagnol, suivis de leur traduction française. Ce livre comprend six sections qui marquent différentes perspectives et thèmes et, dans une certaine mesure, différentes périodes de la vie. Marisol aborde la poésie avec un style unique et bien développé, ainsi qu’une poétique qui valorise le lyrisme, la nature, les relations humaines et, autant que possible, l’espoir face à la tragédie. Comme elle est aussi peintre, elle a inclus ici certaines de ses œuvres.


Rêverie - Ensueño es el primer poemario publicado de Marisol Vera, una poeta, pintora y trabajadora social gubernamental nacida en Chile y que vive en Montreal desde 2006. Visto que la autora ya es tan quebequense como chilena, el libro es bilingüe, gracias a la excelente traducción al francés de Normand Raymond. La estructura del poemario se presenta en francés-español, dada la importancia de su lengua adoptiva, que promueve un intercambio enriquecedor. Sin embargo, los poemas son présentados en español-francés, ya que la versión original es en su lengua materna. El libro consiste en seis series de poemas que marcan diferentes enfoques y temas y, hasta cierto punto, varias épocas de la vida. Marisol llega a la poesía con un estilo único, bien desarrollado, así como una poética que valoriza el lirismo, la naturaleza, las conexiones humanas y, en lo posible, la esperanza frente a la tragedia. Como también es pintora, ha incluido algunas de sus obras en el libro.


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Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782924550670
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0026€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rêverie - Ensueño
Poésie - Poesía
Marisol Vera
Texte français traduit de l’espagnol par Normand Raymond Préface de Hugh Hazelton


© ÉLP éditeur, 2022 www.elpediteur.com ecrirelirepenser@gmail.com ISBN : 978-2-924550-67-0
Couverture : Allan E. Berger, d'après une photographie prise par l'autrice, 2021
À ma fille bien-aimée, Paulita, merci… Ensemble, nous irons plus loin que l’horizon !


A mi amada hija Paulita, gracias… ¡Juntas iremos más allá del horizonte!
Préface
Rêverie - Ensueño est le premier recueil de poèmes publié par Marisol Vera, poète, peintre et travailleuse sociale dans le secteur public, née au Chili et vivant à Montréal depuis 2006. Étant donné que l’autrice est désormais autant québécoise que chilienne, ce livre sera donc bilingue, grâce à l’excellente traduction française de Normand Raymond. Compte tenu de l’importance de la langue d’adoption de l’autrice et afin de favoriser un échange plus enrichissant, la structure du recueil de poèmes se présente d’abord en français puis en espagnol. Quant aux poèmes, ils sont présentés dans sa langue maternelle, qui est l’espagnol, suivis de leur traduction française. Ce livre comprend six sections qui marquent différentes perspectives et thèmes et, dans une certaine mesure, différentes périodes de la vie. Marisol aborde la poésie avec un style unique et bien développé, ainsi qu’une poétique qui valorise le lyrisme, la nature, les relations humaines et, autant que possible, l’espoir face à la tragédie. Comme elle est aussi peintre, elle a inclus ici certaines de ses œuvres, tout comme l’ont fait d’autres poètes du passé, tels qu’Oliverio Girondo, qui était également peintre, ainsi que Francis Picabia, un peintre qui, lui, était poète. Il est toujours intéressant de voir, en l’occurrence, comment une même esthétique peut être exprimée sur différents supports artistiques. Le langage de Marisol est empreint de musicalité, de lumière et de couleur, de sensations de proximité avec la mer et le vent, et de la quête d’une transcendance ou d’une vision révélant l’unité de l’univers. C’est peut-être en raison de son intérêt pour les arts visuels qu’elle aime aussi expérimenter avec la forme de sa poésie, souvent en centrant ses poèmes sur la page, ce qui leur donne dans certains cas l’aspect de colonnes ou de personnes, ou simplement l’impression de suivre des formes géographiques. L’un de ses derniers poèmes est en prose; d’autres ont un rythme presque classique, se composant d’une succession de plusieurs vers à mètres égaux, avant de passer à des vers plus libres, ce que le traducteur transmet en français avec une grande finesse. Certains poèmes révèlent des formes qui rappellent les sonnets, dont les derniers vers résument et commentent le contenu.
Le recueil débute avec la section « Hommage », comprenant trois poèmes dédiés à des Chiliens, mais que l’on pourrait aussi bien retrouver dans un contexte québécois, voire mondial. Le premier, « Institutrice rurale », est un éloge fait aux enseignantes en milieu rural du Chili et de tous les pays du monde, qui partagent leurs connaissances avec leurs élèves dans des régions rurales isolées, soucieuses d’enrichir et d’illuminer leur vie. Cela nous rappelle les écoles du nord du Québec et du Canada, et on y sent également le passage de Gabriela Mistral. Le deuxième poème, « Un chant de liberté », est adressé à Victor Jara, poète, auteur-compositeur-interprète et militant chilien, torturé par les militaires qui l’ont physiquement fait disparaître peu après le coup d’État de 1973, et qui constitue un symbole mondial de la résistance à l’oppression. Le troisième poème, « Vol éternel », est dédié à la mère de la poète et au courage, à l’amour inconditionnel, à l’énergie infatigable et à l’inspiration qu’elle lui a apportée de son vivant. Encore une fois, le poème se transforme en un éloge pour toutes les mères du monde, dans lequel sa mère se dresse comme un symbole. Le quatrième poème, « Au peuple mapuche, amant de la vie ! », exalte « l’esprit indomptable » et la résistance acharnée de ce grand peuple autochtone du Chili à travers les siècles, un symbole pour tous les premiers peuples du monde.
Le livre se poursuit avec la section « Amour », qui comprend des poèmes sur l’amour au sein du couple, mais aussi de la nature et du plaisir de méditer sur le passé et l’avenir au bord de la mer, parvenant à une certaine érotisation, tandis que l’eau continue « imprégnant le sable fin/ du parfum de la brise marine » (« Ma lune bien-aimée »). Puis vient la section « Dans l’âme », qui commence par un poème visuel « Mon Chili bien-aimé », un hymne à la nation et à son histoire dans la forme géographique si longue du pays, en utilisant des polices de caractères variées. Tout cela trouve son aboutissement dans le poème « Inoubliable », où l’esprit divin vient à la narratrice alors qu’elle contemple la mer et les montagnes, pour lui montrer la joie profonde de la réalité naturelle. Cette section s’achève par le poème « Transcender », qui célèbre l’interaction entre les troncs d’arbres laissés le long du chemin et les enfants qui s’amusaient avec en passant. À la section suivante, « Sensibilité », la tristesse et l’angoisse s’élèvent devant le fait que « Nous sommes des aveugles insensibles au coloris/ d’un bel après-midi d’été » (« Âme d’enfants »). Le prochain poème « Victimes parfaites », dédié aux femmes des Premières Nations, est un cri d’indignation pour les femmes disparues du Canada dans lequel « La terre teintée de rouge par ton sang versé,/réclame encore aujourd’hui ta vie éteinte ! », et qui pourrait également s’appliquer à d’autres peuples autochtones du monde. « Vies au crépuscule », le poème suivant, célèbre la plénitude de la vie d’une personne épanouie prête à accueillir, sans regret, les lueurs brillantes du crépuscule. Cette section se termine par le magnifique poème « Regarde-moi », dans lequel la sensibilité et l’empathie renforcent les relations humaines et l’espoir face au malheur.
La cinquième section, « Rêverie », ne comporte qu’un seul poème, ce joli « Autoportrait » dans lequel la femme, dans un acte de transcendance totale, veut « Projeter ma vie/ au-delà de l’infini » et se réjouir de la beauté de l’univers, satisfaite de ses « sentiments de femme ». La dernière section, « Pour toujours », se compose de « Réminiscence : héritage d’amour », un texte en prose qui célèbre la vie d’un couple voisin, considéré presque comme une deuxième famille pour une femme dans sa jeunesse, et combien elle appréciait la gentillesse et la chaleur de ce couple. Enfin, le dernier poème du recueil, « Dernier soupir », aborde une réalité mythique et tellurique, dans laquelle la femme se transforme en un être qui ressurgit et s’enfonce dans « les profondeurs » pour en ressortir comme « un sphinx sculpté », existant « entre les éternels silences d’une solitude envahissante,/ qui ronge mes os et écorche ma chair », et se termine par la phrase « Dernier soupir d’un amour sublime tant attendu ! ». Ceci me rappelle le sonnet « L’amour constant, au-delà de la mort », de Francisco de Quevedo, dans lequel l’amant dit en parlant de ses restes humains : « Poussière aussi, mais poussière amoureuse. »
Je félicite Marisol pour la publication de Rêverie - Ensueño, et la remercie pour cette si belle, sage et émouvante poésie.

Hugh Hazelton
Prefacio
Rêverie - Ensueño es el primer poemario publicado de Marisol Vera, una poeta, pintora y trabajadora social gubernamental nacida en Chile y que vive en Montreal desde 2006. Visto que la autora ya es tan quebequense como chilena, el libro es bilingüe, gracias a la excelente traducción al francés de Normand Raymond. La estructura del poemario se presenta en francés-español, dada la importancia de su lengua adoptiva, que promueve un intercambio enriquecedor. Sin embargo, los poemas son présentados en español-francés, ya que la versión original es en su lengua materna. El libro consiste en seis series de poemas que marcan diferentes enfoques y temas y, hasta cierto punto, varias épocas de la vida. Marisol llega a la poesía con un estilo único, bien desarrollado, así como una poética que valoriza el lirismo, la naturaleza, las conexiones humanas y, en lo posible, la esperanza frente a la tragedia. Como también es pintora, ha incluido algunas de sus obras en el libro, como han hecho otros poetas del pasado, tales como Oliverio Girondo, que también era pintor, así como Francis Picabia, un pintor que era poeta. Siempre es interesante en estos casos ver cómo la misma estética puede expresarse en diferentes medios artísticos. El lenguaje de Marisol se llena de musicalidad, de luz y de color, de sensaciones de mares y de vientos, y de la búsqueda de una transcendencia o una visión que revele la unidad del universo. Tal vez por su interés en las artes visuales, le gusta experimentar con la forma de su poesía también, muchas veces centrando sus poemas sobre la página, que en ciertas instancias les da el aspecto de columnas o personas, o de seguir formas geográficas. Uno de sus últimos poemas es en prosa; otros tienen un ritmo casi clásico, con un metraje constante por varios versos, antes de cambiar a versos más libres, lo que el traductor transmite al francés con gran finura. Algunos poemas tienen formas que recuerdan sonetos, con unos últimos versos que resumen y comentan el contenido.
El libro comienza con la serie “Homenaje”, con tres poemas dedicados a chilenos, pero que también se pueden ver en un contexto quebequense o incluso mundial. El primero, “Maestra rural”, es un elogio a las profesoras del campo de Chile y de todos los países del mundo, que comparten sus conocimientos con sus estudiantes en lugares rurales aislados, enriqueciendo y alegrando sus vidas. Uno piensa en escuelas en el norte de Quebec y Canadá, y también siente el paso de Gabriela Mistral. El segundo poema, “Un canto de libertad” habla de Víctor Jara, el poeta, cantautor y activista chileno que fue torturado y

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