ROUAGES DE LA BONNE CONDUITE

Omar DIENG

Description

Il m'arrivait de perdre de belles pensées qui se bousculaient dans ma tête.Puis, j'ai décidé de mettre sur du papier mes émotions et mes ins- pirations encombrantes.En lieu et place des PROSES mes pensées s'érigeaient en VERS me plongeant progressivement dans le jardin de la poésie.Rouages de la bonne conduite est une réflexion panoramique de la Société, démasquant ses tares tout en lui apportant une bonne dose de MORALE qui adoucit et oriente notre quotidien dans plu- sieurs contextes.

Sujets

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Informations

• Publié par: Editions MAMETOUTY
• Date de parution: 01 janvier 2023
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782492882142
• Langue: Français

Extrait

Omar DIENG

Poésie

ROUAGES DE LA BONNE CONDUITE

GLOIRE A DIEU

Au nom de Dieu le clément, le miséricordieux,

Louange à Dieu exalté soit-il.

Je remercie Dieu de m’avoir orienté vers lui.

En ce monde tarissable et

Périssable,

Le remède intarissable et impérissable est celui de l’invocation du

Seigneur maitre incontesté.

Je sais qu’un jour je ne serai plus, un jour oui, quel jour ! Je l’ignore.

Est-il proche ou lointain ? Ça m’est égal. Qui sait ? Nul ne se présente pour

M’élucider.

Ce jour c’est demain, le grand rendez-vous.

Qu’en adviendra-t-il ?

Un monde qui bouge, qui termine, qui se penche doucement, mais sûre- ment

Vers la ïnitude.

Demain le monde sera obscur ; Demain le monde des funèbres,

Un monde pâle qui n’aura plus besoin de nous.

Ce monde nous rejettera comme une charge encombrante sans destina- taire.

Alors, faudra-t-il suivre ce bas monde, éternellement dans son rythme

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Frénétique, dans ses émotions, ses détournements, ses déboires, ses

Convictions laxistes sans fondement ? Non, non, une fois au moins,

Détournons-nous de l’incertitude. Engageons-nous du côté de l’éternel

Et à lui seul. Lui seul sait ce que demain sera.

Ensuite, rangeons-nous après auprès de Serigne Touba le sauveur.

Qu’il est grand le serviteur du Prophète Mohammad (P.S.L).

Qu’il est puissant par la volonté de Dieu et porte secours partout.

Je me caserai derrière lui, lui rendant mon âme sans ambages.

À lui de décider au nom d’ALLAH, de la destinée de mes résidus.

Je m’en veux à moi-même de n’avoir pas livré ma vie entière au Seigneur ;

Néanmoins je lui rends grâce inïniment.

Dieu est grand, il est le maître du jeu inïnissable de ce bas monde qui leurre

Comme la loterie qui asperge la dignité des humains.

Dieu merci, pour toujours, mon existence aura alors un sens véritable.

Je veux maintenant servir, servir le Tout Puissant, les faibles, les vénérés.

Aide-moi, aide-moi à accomplir ce vœu par la vénération menant vers le

Boulevard des grâces indissociables, insolvables, indélébiles.

Amen.

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MECKHE MA VILLE NATALE

Méckhé de Socé Njameh DJITE

Méckhé de Déthié Fu Ndiogou FALL

Méckhé sous les tuiles rouges,

Temoin muet de la colonisation,

Tu as été très tôt sevrée,

Hélas, tu rampes toujours, sans perdre l’espoir,

Mais en quête d’un avenir meilleur,

L’histoire me révéle ton glorieux passé.

Située au cœur du Cayor de Lat Dior DIOP ;

Ce dernier, même dans sa tombe, gardera le souvenir

De sa célébre victoire, acquise dans notre terroir.

Aujourd’hui, qu’en est-il deMéckhé ?

Un désert qui s’installe progressivement,

Et voilà ce qui me fascinait autrefois,

Ta belle savane,

Parsemée de manguiers

De pommes d’acajou,

Disparait au ïl du temps

Le calvaire ne s’arrêtant pas là,

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Tout à fait à côté,

Le chômage croit d’une manière inique ;

Les postulants demeurent sans espoir,

Pourtant, Méckhé regorge de cadres

Dommage, ils cadrent leurs tirailleurs

À ce moment crucial toutes les forces vives de la nation,

En particulier les jeunes, sont interpelés.

Jeunes de Méckhé,

Jeunes du sénégal,

Conjuguons nos eorts,

Nos forces, nos idées,

Pour que ce pays cher retrouve sa prospérité,

Ainsi, nous vaincrons les pénibles conjonctures,

Embrassant pour toujours un developpement meilleur et stable.

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HOMMAGE A KHOMEINY

O vieillesse

Ô Mort ennemie

Toi qui n’épargne personne ;

Toi qui symbolise la fragilité de la vie humaine,

Tu nous as privé de notre cher Ayatollah

Le grand admirateur d’ALLAH

Ta mort comme un seisme, a secoué toute l‘humanité,

Tu as tant aimé l’islam

Tu as tant combattu ses ennemis

N’ayant pas de qualiïcatifs pour te magniïer,

Je me contenterai d’écrire,

Khomeiny le grand,

Khomeiny le vertueux,

Khomeiny le sage,

Khomeiny l’érudit.

L’Islam a perdu un brave militant,

La foi a triomphé sur l’égarement,

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« Toute vie ïnira par la mort «,

Paroles divines, motif de soulagement.

Khomeiny, l’image symbole de l’IRAN.

Ses principes sont l’islam, un point c’est tout.

Ton nom sera accroché au sommet des minarets,

Pour toujours, en vue de guider les âmes perdues.

Tu es mort comme tu as vécu, simplement, humblement.

Ainsi, Khomeiny est parti, surprenant tout le monde

Repose en paix à l’image de tes vaillants predecesseurs

Aboubacar, Omar, Ousmane et Ali.

Repose en paix éternellement

L’Oumah concrétisera tes rêves.

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