Songe-monde au monde frange
172 pages
Français

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Songe-monde au monde frange , livre ebook

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Description

« Et l'or amaurose de l'aube prend la pose
Instant suspendu des métamorphoses (...) »

Une inclination, une appartenance, un état d’âme.
Un recueil qui ose les mélanges et fuit les règles pour mieux les retrouver, parfois.
Des alexandrins aux haïkus, des vers libérés, très libérés, aux formes anciennes – détours par le futur...

« Plongée
Happée
En apnée :
Naufragée volontaire terre à l’océan-toi
Rade où je m’en roule saoule à la houle endormie –
Abandonnée à tes voiliers (...) »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 mai 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414061235
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-06121-1

© Edilivre, 2017
Du même auteur
Du même auteur, à paraître prochainement :
Leurs larmes chantent, parfois… – Recueil de nouvelles
Préambule Histoire d’énergie , en « Six mots » (défi Hemingway)
Energie presque pure : matière infiniment fugace.
Éternité plane où rien ne trace –
Où le temps même chercherait cours
Qui enfin implose, coulant sans retour…

Dard d’antimatière… – Février 2017.
D ard d’antimatière
N oir hasard, songe de quasar
L ’onde en autre monde
Amalgame
D e ce monde frange où nos rêves d’eau se rangent
D e ces « songe-mondes » d’où naissent les contes les plus étranges
L a vie à l’envi joue sur toutes les gammes
A ccouchant d’une onde en vif amalgame.
Onde encore fantôme cherche drap-peau…
Naissance…
D e haut là-haut l’oiseau donne le « la »,
D e là dans l’eau saute le corbeau-roi
E t tout à l’au-delà se mélange
Q ui accouche à l’éclat de l’étrange…
V oile noir au ciel lourd
F rissons d’ultrasons, fissure
L ’envol froisse l’instant
B rume en livrée blanche
L ’aube traîne des jours en dentelles
C iel flou d’épousailles !
Haïkus du commencement
L ambeaux d’irréel
C oup de dés universel –
Scellé là le pacte !
P ause à l’eau des « Si »
B lanc champ à l’osmose des choses :
L ’aube y prend la pose.
L a nuit s’ensorcelle
F eu du ciel, rêves d’étoile
H ors-là d’étincelles.
S onge à l’onde monde
L ’espace infini s’étend –
L a vie forcément !
C ercles lumineux
R icochets d’or à l’étale
L ’aube s’éveille nue
Au rien, quelque chose !
E t l’or amaurose de l’aube prend la pose
I nstant suspendu des métamorphoses
Temps distendu d’un ciel flou d’ecchymoses –
L a vie s’essaie là aux anamorphoses…
Percer le mystère, s’en trouver chocolat !
L ’onde frémit que l’autan emporte à l’étang,
R onde des jours, ronde des ans, fronde d’aimants,
L e temps qui se détend n’est tant qu’aux corps errants –
L à eau, ici glace, le courant ment d’autrement…

Balles : on vole ! – J.W., 2017
Spin (Délire d’électron)
T raînée d’intangible au repos ductile de mornes orbitales :
E ntre-deux
Entrelacs
Antre vide-espace sans âge ni rivage
M agnétisme originel à l’étale lointain d’autres clivages.
A ura corpusculaire à l’aurore des particules, long dédale :
L iaison
Fusion
Ou fardeau d’une charge au destin molécule
M agie intemporelle du presque rien qui tout soudain bascule.
O scillation du possible à la traîne illusoire des poussières :
H asard
Aléas
Alchimie de quelques neutrons funambules
B alancier pérenne à l’électrique puissance d’un atome-pendule.
C himère à l’incessante farandole de frêles axiomes, mystère :
A l’envi
A l’espace
Indomptable physique des corps cosmiques
V ague déferlante de peut-être, odyssée sans escale-statique.
D ispersion à l’infini de l’infime, chevauchée dantesque :
M irage
Myriade
Mille rêves de chimères-quête obstinée de chair
I llusions stellaires alanguies aux rivages sans terre de Cythère.
P iège atomique d’un destin polymère, futur cauchemardesque :
B ipolaire
Bigarré
Billevesée ou cantique au quantique
B ig Bang d’un autre noyau de fer et unions morganatiques.

Dédale – Février 2017
A l’éternité rien ne dure…
A u noir hasard d’une spirale quantique,
N oir épars d’une cavale erratique…
L ’impensable frisotis d’une matière infiniment fugace
O u l’inexorable trouée du vide qui déjà s’y efface.
D érive au lacis d’un plan statique ;
D ensité d’un faux aimant cosmique.
A l’univers d’avant l’univers,
U ne durée sans endroit ni envers…
B ouillonnement d’énergies captives à l’abandon des ombres vives
E t deux ou trois lambeaux d’intangible pour ce rêve d’elles à leur rive.
« P eut-être » en exil aux vents glacés,
P romesses fragiles aux rais enflammés –
C’est la première heure, nul ne le sait.
L e feu à « l’embrase »,
L ’espace à sa grâce
E t le mystère sans Terre d’un berceau au matin nu des possibles,
D ’où naît la vie, insensiblement, à chair encore impassible.
C hance ou contingence,
M yriade d’occurrences –
Tangente !
Q uelques traînées « s’ ensillagent » là à l’immatérielle présence,
P romesses sans adresse à l’écume trouble d’une autre incandescence.
V olutes, firmament…
F ol enroulement –
Méandres !
M éandres et tourbillons qui soudain se figent : arrêt sur image…
S ur voilage au halo nébuleux-songe à l’onde du mirage…
C omme un instant à l’épure : souffle à l’étale, entre-deux transi.
J usqu’au Big bang,
U n drôle de gang :
A la rage sans extase d’un tonnerre à « morte-chair » – linceul gis.
A l’arrache d’un éclair en cache-misère-aura crépusculaire :
C omme une gangue
A u temps qui tangue.
A cracher contre l’or éclaboussé d’un soleil endeuillé,
Q uand ciel et terre s’unissent et se perdent, pris au sortilège-hors-là !
H ors-là d’une opacité sur l’indéfini d’un au-delà :
A l’intangible zébrure d’un tracé ondo-corpusculaire –
P oint sans coordonnées, coït cosmique aux cieux enluminés.
F usion platonique, les ténèbres accouchent une nuée-abandon :
B rûlure aux jours obscurs, frissons d’illimité sur l’horizon.
D ispersion à l’infini de l’infime,
O scillations à l’éphémère sublime :
D élaissement des cendres au brasier d’hier –
E rrance ou transe aux sillons de lumière…
C ar le temps se tend là d’une déchirure au flou des « mondes-songes » ,
C ar l’espace s’éclabousse d’opale aux doux velours d’un bleu mensonge :
F aux sang blanc et vraisemblance jouent d’artifices aux feux flamboyants,
D e toujours en peut-être –
M ais qui de nous le saura vraiment ?
Q ui quand tout s’enflamme, lame iridescente aux nues incandescentes –
P romesses d’atomes en quintessence, hypothèse encore vacillante.
L a matrice implose et renaît au « la » d’un ballet photonique :
F rénésie chorégraphique au mouroir d’un entonnoir cosmique…
V ide à l’espace sidéral, « morte-pierre » –
C rypte offerte au repos des vents solaires.
A vec l’ombre portée d’un commencement,
L ucioles affolées engrossant l’espace :
A l’inexorable et insatiable odyssée d’un feu de glace,
C ette improbable condensation au cœur de l’instant…
M ais déjà l’ombre course sa matière :
O rgasme astral aux mille feux éruptifs.
A débusquer même à leur pied noirci quelques rouges chimères,
L ’esquisse d’un monde et de ses éthers aux sillons béants du rift :
T erre si froide des grands déserts glacés,
T erre brûlante des sables d’or cuivrés…
S emence danse au cœur de nous sans nous ;
T urbulence en transe au creux du Tout…
A s’en poudrer de noire consistance,
S ’en métisser d’or et d’abondance.
F lamme fauve ou magma en torches vives ;
S olo d’apothéose explosive :
D e frêles dentelles s’entrelacent ruisselante à l’espace déchiré,
T ableau impressionniste
A ncien sortilège
T our d’illusionniste ?
R este un site à la rage des vents embrasés.
L ’eau là frissonne à « la danse » d’un feu étrange
E t les rouges oriflammes se prennent à la frange –
L e bleu céleste s’amourache d’un pur fuchsia
C reux d’une autre aire, voûte à la mer qui s’y noie.
B rûlée la terre !, tulle qui s’en voile pour allumer là l’espace coi :
E n bas, qui s’enflamme, le miroir liquide se berce au rêve éclat …
L atence ou béance blanche au flou du brasier :
C œur aux bois dormants,
P ouls à coups portants.
F lou remous aux vagues acides où l’onde ondoie, soie aux ronds d’eau :
S anglots des hommes-dunes, radeau d’infortune à la grâce des flots…
F lots qui boulent et s’enroulent à l’aube soule de l’automne annoncé –
B rûlot dantesque à noire ivresse ou renaissance, qui le sait ?
C ar rien ne finit qui ne nous soit promesse
E t rien de vieillesse qui ne connut jeunesse :
B allet du fond des temps,
A la mémoire des ans…
S i fugace étincelle,
L iesse d’une aube nouvelle…
Q uand l’eau se fond aux marées revenant au lieu de leur naissance :
S cintillement à l’or intact d’un autre commencement – résilience.
R ouleau irrépressible,
B ig Bang irrésistible :
V oyage sans escale,
L ’Eden pour seule toile…
C’est le dernier jour peut-être, qui le sait ?
L ’odyssée des hommes au sillage précaire d’une chevelure de feu,
A la voie laiteuse où vagabonde ronde quelque blanche comète…
D érive au bleu jusant de la « Terre-mère » condamnée aux adieux,
N oirs-instants de la physique et cantiques gothiques pour une planète :
L umière noire aux pointillés d’un destin blanc
O u blanc-seing à la magie du presque rien…
O bstination à l’indéfini infini d’un faux destin :
F ission, cratère et rêve de poussière à l’encontre du néant –
C hemin des songes et des Hommes-bulles :
T rames quantiques aux jours libellules…
Histoire d’un « devenir » (En « Six mots », défi Hemingway)
P etite mare au ventre des possibles,
B erceau à l’aube des jours impassibles –
L a lune l’alluma de magiques rayons
E t l’eau longtemps suivit l’intangible sillon…

Vents d’ange – Février 2017
B ranches nues, cassées « net »
L ongs sanglots du vent salé
L e cri naît silence…
Haïkus aux éléments…
A Sélène la Reine
L es peines sont marées aux vents
R essac dans les veines.
M iroir aux remous
M outons s’en vaguent à l’écume
S irènes au combat.
K aléidoscope
C hamps d’or s’en vaguent au sang bleu
J oie « s’éther » en Terre.
A peau blanchie d’or
L ’astre-appeau las s’abandonne
R ayon pâle y dort.
D ans le halo flou
L es mots délaissent la chair
L a marque du loup.
P ointillés d’or blanc
L a source cosmique noie la nuit
L ueur au tournant !
M ouroir au redoux
L es feux s’allument

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