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Description
La poésie vient d’un long silence.
Ceux qui composent des poèmes sont souvent des gens dont les sentiments, leur approche du monde et la pensée ne s’expriment pas aussi facilement que chez d’autres.
C’est donc de l’impossible expression de soi-même que naît la poésie. C’est l’unique voie des poètes pour quitter le labyrinthe de leur mutisme.
Soupirs est la « première sortie au monde » de Marouan Yafik, la voie vers lui-même qui croisera peut-être aussi celle des lecteurs.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 07 avril 2014 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332678331 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-67831-7
© Edilivre, 2015
La nuit du solitaire
Ils dorment de bonne heure pour rêver. Mais lui il se donne le plaisir de les voir, de près, de loin, vivre leur vie intime, secrète, noire enfin, se plonge dans leur inconscient, y met une place à lui, et pleure quand ils rient parce qu’il ne peut faire comme eux et pleure quand ils sont tristes parce que leur tristesse le déborde.
Ses rêves, car lui aussi peut rêver, sont faits de couleurs, de sons, de goûts et de parfums. Ils n’ont pas de forme constante puisqu’ils prennent toutes les formes.
Dieu seul entend ses rêves sourds et muets et il les bénit avec douceur et les maudit avec regret.
Lui, il le sait insensiblement, car ni la douceur ni la désolation ne le pénètrent.
Ses mots
Bien loin d’ici, bien loin de là,
Où le chaos a pris la forme de la vie après sa mort.
Qu’en reste-t-il ?
Rien, hormis le vide, ce tendre sort.
Il en est revenu, fuyant Morphée,
Cherchant refuge,
Cet astre qui purge
Et cette âme qui s’insurge et qui s’expurge.
Ô vide, fécond gravide !
Je fus impavide.
La mort, bien que sordide,
M’est une grande joie splendide.
A bas Ô ma vie remplie de vide
Sans le souvenir du paradis lointain.
Mourir ou vivre n’a que le sens aride
A toi de donner au moi un sens certain.
La mort
Ce mot a...