Tra vie - Dre buhez

Patrick Arduen

Description

Partageons l'atmosphère

qu'on respire en sourdine

- le flux et le reflux,

la chanson familière

de la scie égoïne

L'archet de mon violon

accompagne en sourdine

- le flux et le reflux,

fait vibrer en bourdon

le corps de mandoline

De la nuit et du jour

la cadence est subie

- le flux et le reflux,

l'amitié l'amour

atténuent la routine...

Sujets

• Littérature sénégalaise
• Art poétique
• Poésies
• Littérature africaine

Informations

• Publié par: Feu de brousse
• Date de parution: 03 décembre 2019
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782911673863
• Langue: Français

Extrait

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Trace Traversée Tranches de vie Terre gravie Tranquille va l’envie

TRA VIE Dre buhez

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© Éditions feu de brousse - Janvier 2020 ISBN : 9 7 8 - 2 - 9 11 6 7 3 - 8 6 - 3 BP : 22032 Dakar-Ponty Sénégal email: [e-mail]

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Patrick ARDUEN

TRA VIE Dre buhez

Les éditions feu de brousse

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Du même auteur :

. Le Bestiaire armoricain, Poèmes Ed. ERE, 1986 (Prix de la Fé- dération des Bretons de Paris) . L'Humanitaire, Poèmes Ed. ERE, 1989 . Le Plantaire celtique, Poèmes Ed. ERE, 1996 . Balade en Asie Mineure, Récit Ed. du petit Véhicule, 2001 . Mon Pigeon Voyageur, Album-CD Ed. GCBPV, 2007

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« Al labous a nij, gwenn eo an erc’h An dour zo red ha ni’ vo trec’h »* * L’oiseau vole, la neige est blanche L’eau court et nous vaincrons

( N’eo ket echu, album-CD de Nolwenn Korbell)

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Avertissement de l’auteur :

Chacun de cette centaine de poèmes, conçus au XXIème siècle, m’a été dicté comme le fruit d’une né- cessité, un message urbi et orbi, une émotion à parta- ger. Je les ai écrits et proclamés comme un oiseau qui chante. Et du coup je voudrais que chaque récit, chaque paysage, chaque visage esquissé au fil de ces pages vous devienne familier : c’est pourquoi j’ai pris la liberté de vous proposer en quelques lignes le contexte, le pourquoi et le comment de chacun de mes « petits », dans la postface de ce livre. Et ce, sans at- tendre –ni escompter- l’exégèse par de futurs spécia- listes de la critique littéraire (que d’ailleurs j’autorise par avance à exercer leur art). Bien entendu, evel just, vous n’êtes pas dans l’obli- gation de lire ces commentaires, et si vous préférez vous en tenir à la stricte poésie, et plonger sans para- sitage dans le halo onirique qu’elle est sensée générer, épargnez-vous les dernières pages de ce recueil ! Enfin, conscient que la prise de parole est une prise de risque, une mise en danger, je quémande une man- suétude pour les agacements qui ici ou là seront res- sentis, inévitablement, dans tel ou tel de mes mots. Je veux aussi remercier les partenaires de cette publi-

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cation, celles et ceux qui m’accompagnent sur scène, les structures qui nous ont invités à jouer devant un public, et les participants à cette publication, dont le lecteur correcteur, l’illustrateur, et en tout premier lieu l’éditeur.

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MON PIGEON VOYAGEUR

Je veux chanter pour vous mes amis de tous bords De Bretagne et d’ailleurs dans le reste du monde Et pour vous disparus au-delà des nuages

Je propage en écho ce qui me tient à cœur Un écho de ma voix sur votre longueur d’ondes Où je peux débarquer sans avis de passage...

J’envoie mon messager mon pigeon voyageur Au-delà des frontières du pays où je vis Il te dira mon frère la paix soit avec toi

Dans ta maison de toile au fin fond du désert A des années-lumière de notre économie J’ai partagé le thé, le pain, au feu de bois…

Je t’écris ce poème ô ma reine de cœur Pour te dire que je t’aime et c’est le même mot Pour cent mille amoureux du Grand Nord aux Tropiques

Oublions le ménage et les sautes d’humeur Nos enfants sont charmants quel qu’en soit le fardeau Tant qu’il n’est que rêvé l’amour est idyllique…

Je jette sur ta porte un petit mot gribouillé Pour te dire, toi qui vis à deux pas de chez moi, Bien des fois je voulais m’arrêter boire un verre

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Pour te dire, cher voisin, mais le temps m’a manqué Sors l’apéro, à ta santé, ça va chez toi ? L’hiver à ta fenêtre je vois de la lumière…

Je laisse un testament avant de repartir Frères et sœurs collatéraux et autres cousinages On se retrouvait tous aux repas de famille

Les albums de photos enterrent les souvenirs On compte les cheveux gris car on a pris de l’âge Pour garder le contact on s’envoie des e-mails …

Le pigeon de mon âme était un oiseau blanc Innocent comme l’enfant que je serre dans mes bras Il a perdu des plumes, raté quelques escales

Le cœur de mon pigeon va prendre son élan Il voudra s’évader entre les nuages bas Pour aller dans le noir picorer les étoiles !

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