Trait d union
178 pages
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Trait d'union , livre ebook

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Description

Dans la première partie, philippe Costa dédie ce recueil à l'homme, à son ami pour qui jamais la liberté ne s'est davantage confondue avec la plus haute aventure de l'émancipation humaine.
L’auteur dédie ce livre aux innocents, partout traqués dans ce monde devenu fou et irrationnel.
Dans la seconde partie, il a voulu célébrer l'amour sous toutes ses formes, l'amour toujours recommencé, celui du couple, celui de la nature.

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Informations

Publié par
Date de parution 03 février 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414013128
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-01310-4

© Edilivre, 2017
« J’écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps »
Jorge Louis Borges
« La poésie, c’est tout ce qu’il y a d’intime dans tout »
Victor Hugo
Ce modeste recueil, qui n’a d’autre ambition que de lever un peu le voile de mon jardin secret au gré de mes lectures et sur les choses de la vie. En même temps au gré de mes rencontres et de mes amitiés, il n’aura pour lecteurs que les amis(es) qui me sont cher(e) s ou quelques lecteurs amoureux de poésies.
Dans la première partie, je dédie ce recueil à l’homme, à mon ami pour qui jamais la liberté ne s’est davantage confondue avec la plus haute aventure de l’émancipation humaine.
Je le dédie aux innocents partout traqués dans ce monde devenu fou et irrationnel.
Dans la seconde partie, j’ai voulu célébrer l’amour sous toutes ses formes, l’amour toujours recommencé, celui du couple, celui de la nature.
Enfin j’offre ces quelques vers galants à ma bien aimée qui partage les bons et les mauvais jours.
Je lui dois bien cet hommage.
A la recherche de l’homme
Le cours de l’histoire
Faut-il s’étonner
Que le cours de l’histoire soit tragique
Qui se déroule sous nos pas
Comme une force invisible mais tenace
Entre secousses politiques
Passions meurtrières
Et ferveur patriotique
Nos existences humaines
Parcourent les années
Entre guerres, épidémies
Et fièvres révolutionnaires
Tant d’images
Tant d’émotions
Tant de tonalités
Dans une humanité remuante
Incertaine et imprévisible
Parfois calme et violente
Dans l’insouciance
Que nous avons de notre propre existence
Georges, mon fidèle héros
Georges, mon fidèle héros
L’histoire vous reconnaît mille qualités et défauts
Caractériel
Autoritaire
Intrépide
Aventureux
Séducteur
Mais républicain avant tout
Aimant, comme une maîtresse jalouse, la mère patrie
Vous avez su, contre les pires moments de notre histoire
Redresser notre beau pays
Sur les sacrifices de nos soldats
Héros simples et anonymes
Georges, mon fidèle héros
L’histoire vous reconnaît de nombreux ennemis
Le sabre, l’épée et le goupillon
Mais fidèle à vos idéaux de liberté et de justice
Vous avez combattu sans relâche et avec talent
L’obscurantisme de quelques imbéciles
Enchaînant le malheureux Dreyfus
Sur son rocher
Georges, mon fidèle héros,
L’histoire reconnaît vos fidélités
De Monet à la comtesse d’Aunay
Vous avez toujours placé l’amitié comme force de loi
Georges, mon fidèle héros,
L’histoire reconnaît vos colères légendaires
Et votre humour sans pareil
Toujours prêt à porter l’estocade ou le duel
Georges, vous êtes le héros de mon adolescence
François, mon ami
François, mon ami,
Vos pas guident les miens
Mais puis-je vous appeler ainsi
Vous qui n’aimez ni la vulgarité ni la médiocrité du langage
et de l’écriture
François, mon ami
Vos pas guident les miens
Mais me pardonnez-vous de vous appeler ainsi
Car vous ne cessez de hanter ma pensée et mes rêves de jeunesse et d’adulte
François, mon ami
Vos pas guident les miens
De Jarnac où vous reposez
Aux endroits les plus emblématiques de vos rencontres
François, mon ami
Vos pas guident les miens
Dans votre sillon suivant le pas de Lamartine
François, mon ami
Vos pas guident les miens
Car ce qui m’émeut davantage
C’est votre humanisme
Plaçant l’homme au-dessus de toutes les lois
François, mon ami
vos pas guident les miens
et lient votre regard
A la fois provincial, chrétien et laïc
François, mon ami
Vos pas guident les miens
Mais me pardonnez vous de vous appeler ainsi
A Françoise Gourdji
Rien ne vous prédestinait à votre destin de femme
Rebelle, éprise de liberté
Vous avez été l’âme et l’esprit
De tous les combats de la presse
Féministe et moderne avant l’heure
Mais oscillant entre les deux sexes
Homme comme le voulait votre père
Femme vivant seule
Et gagnant votre vie comme un homme
Combattante contre toutes les formes de violence
Et d’oppression brisant la chair humaine
Je vous revois belle, élégante et talentueuse
Au tempérament passionné
Malgré la lourdeur du temps
Ballottée entre des blessures mal cicatrisées de votre enfance
Des amours assumées mais brisées
Allant à la limite de la vie
Dans une souffrance extrême
Et même dans une détresse existentielle
Voilà pourquoi je vous admire tant et tant
Parce que vous êtes une femme d’exception
Bien rare à mon époque.
Bonaparte
Cynique, autoritaire, despote
Laissons vivre malgré tout ses belles conquêtes
Du pont d’Arcole en passant par cette folle aventure d’Egypte
Enfant, j’ai rêvé des grandes chevauchées colorées et bariolées
De ses fidèles grognards
Adulte, j’ai rêvé à l’homme reclus
Dans la chambre de Longwood,
L’aigle terrassé, ivre de conquêtes et de défaites
Enfant, j’ai rêvé de ce fils de la révolution
Réconciliant les deux France,
La mitre et le bonnet phrygien
Adulte, j’ai rêvé de ses amours
Passant d’une alcôve à l’autre avec insouciance
Et appétit
Cynique, autoritaire, despote
Laissons vivre malgré tout ce héros légendaire
Mai 36
Ouvriers, que sont devenus tes joies
Tes coups de gueule légendaires et tes luttes
Dans ce monde sans usine
Laissant la place à la finance féroce
Et carnassière
Ne faudrait-il pas, à nouveau
Un joli mai 36
Ce grand et beau Front Populaire
Gai et coloré
Dans un grand mouvement de solidarité
Revendiquant le pain et la liberté
Où les bals musettes
Egrainaient les slogans les plus fous
Les plus utopiques
Entraînant femmes, enfants et vieillards
Pour une vie meilleure
Sous le regard du regretté Jaurès
A Aimé Césaire
Au poète aimé
Au cœur révolté et tourmenté
Tu as su affronter le tyran contre l’homme libre
Au-delà des frontières de la Caraïbe
Car ton chant est éternel
L’homme noir ami de l’homme blanc
Tu osas le dire avec force
Car tu savais bien que le sang de tes frères noirs
Ne fut pas vain
Ils sont la force du bien contre le mal
Cher Aimé,
Comme le soleil levant
Ton écriture a fière allure
Et se jette pour l’éternité
Dans l’océan rebelle
Ce joli mois de mai
Ce joli mois de mai
Où l’interdit n’avait plus de mise
Bousculant tous les préjugés d’un monde dépassé
Et ignorant
Ce joli mois de mai
Où ta jeunesse battait le pavé
Sans but bien précis
Mais déterminé à combattre son obscur destin
Ce joli mois de mai
Où les hommes et les femmes découvraient
De ritournelle en ritournelle, l’amour libre
Ce joli mois de mai
Où le peuple, brisant ses chaînes,
Réclamait le pain et la liberté
Ce joli mois de mai
Où les idées du passé se fracassaient
Sur l’autel de la rébellion
Oui, j’aime ce joli mois de mai
Ce mois de mai où tous les espoirs étaient possibles
Un certain 1 er mai 2012
Pourquoi tant de haine
Et d’acharnement envers les représentants du peuple
Ceux-là mêmes qui défilent un certain 1 er mai 2012
Portant l’héritage de la commune de Paris
Contre le despotisme
Contre l’affairisme
Contre l’injustice sociale
Pourquoi suivre les pas d’un certain Adolphe Thiers
Celui – là même qui fit vingt mille fusillés
Et jeta son fiel sur les classes populaires
Car ce climat de violence verbale d’un certain 1 er mai 2012
Ressemble étrangement aux balles d’un peloton d’exécution
Pourquoi dresser des frontières
Entre les hommes et les femmes
De bonne volonté
Car il n’y a pas de bons ou de mauvais travailleurs
Il n’y a pas de bons ou de mauvais patriotes
Ils ont tous le même idéal
Faire vivre la République sociale
Peuple paysans
Peuple paysans souvent sacrifiés
Faucheurs, éleveurs, moissonneurs
Votre sombre destin s’est fracassé dans le cours tragique
De l’histoire de France
Peuple paysans, souvent mis à l’index
Incompris et agonisant sur les champs de bataille
Vous êtes le témoin de cette France laborieuse et discrète
Peuple paysans, souvent décriés
A la fois humbles et réservés
Vous êtes la mémoire d’une France de clochers
Et de cimetières oubliés par le temps
France qu’as tu fait de ta jeunesse ?
Jeunesse sans repères
Jeunesse résignée
Jeunesse écartée entre le mensonge et l’oubli
N’es tu pas prête à te jeter dans les bras
De ceux qui prônent le rejet de l’autre, la haine
Pourquoi cette cécité face à cette menace brune
Telle une pieuvre prenant en otage les esprits
Alors que des hommes et des femmes
A l’instar de Lucie et de Raymond Aubrac
De Jorge Semprun et de bien d’autres connus et inconnus
Nous ont enseigné le sens de l’honneur
La liberté, la dignité
La solidarité entre les peuples de l’humanité
Qu’as tu appris à l’école
Que t’a enseigné ta famille
Pourquoi cette indifférence face aux leçons tragiques de notre histoire
Pourquoi te détournes-tu du regard de ceux qui interrogent le passé
Pour mieux porter envie à l’avenir
France qu’as tu fait de ta jeunesse ?
Nos instituteurs
Rien n’est plus rassurant dans cette vie mercantile
Et agitée
Que de penser à nos instituteurs
Ces passeurs de la morale
Du savoir bien ordonné
Ils croyaient au progrès
A la science, à la République
Sans retenue
Blouse bleue pour les garçons
Blouse rose pour les filles
Tableau noir
Encrier
Cartes de géographie au mur
Que de bons moments passés à l’école communale
Dans l’insouciance de notre enfance
Rien n’est plus rassurant dans cette vie mercantile
Et agitée
Que de songer aux belles histoires
Retraçant les exploits du valeureux Vercingétorix
Et la mort stupide du bon roi Henri IV
Nous le devons à nos instituteurs
Ces passeurs de la morale
Du savoir bien ordonné
Sans retenue
Marin Marie
Marin Marie
Je t’ai découvert par hasard
Au gré de mes lectures
Entre Chausey et Granville
Au détour de l’encre bleue
Veillant sur ton œuvre
Marin Marie
Ar

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