Triptyque
92 pages
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Triptyque , livre ebook

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Description

Comme l'indique le titre, Triptyque est un ouvrage conçu en trois volets de vingt poèmes chacun, avec une mise en abyme du célèbre « Triptyque » du Maître de Moulins, ici décrit le plus objectivement possible. L'inspiration globale de cette oeuvre n'est guère religieuse mais profondément humaine, très humaine : poésie lyrique, érotique, onirique, parfois surréaliste et même sociale, avec sa dénonciation de l'omnipotence du dieu Argent, sans oublier des interrogations philosophiques.

Résumer ce livre relève de la gageure, tant les thèmes y sont variés et les émotions, sentiments et sensations diversifiés, mais toujours sincères.

Défilent au gré de ces « volets » des lieux connus ou fréquentés par le poète : la Méditerranée, l'Espagne, Compiègne...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334223003
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-22298-3

© Edilivre, 2016
Du même auteur

Du même auteur :
Essai
Regards sur le Théâtre du Siècle d’Or espagnol (XVI e -XVII e siècles) , Editions de l’ARIAS, Université d’Avignon, 2004.
Anatole France, Pierre Nozière (1899) et Saint-Valery-sur-Somme , Editions Publibook, Paris, 2010.
Poésie
Flores de nada , Vents et Marées, N° Hors-série, Anglet, Janvier 1981.
Rondels du Temps présent, Librairie Le Pont de l’Epée, Paris, 1986.
Alphabetalego / (rétro-poèmes 1983-1984) , Les éditions La Bruyère, Paris, 1998.
Et je reprends la plume / (poème aviaire à ne pas prendre en grippe) , Editions Baudelaire, Lyon, 2008.
Dédicace

À mon Zahir
Premier volet
Je suis ton amant, et la blonde
Gorge tremble sous mon baiser
(Moore)
I
Tu es ma singulière
la ceinture étoilée
de mes nuits
le lierre vibrant
où dévoilé
je me plonge
clivé
jusqu’à l’immense mer
de Tes yeux
quand
rivés
sur le sphinx
de notre amour
j’oublie jusqu’au temps
amer
homme-caillou
pétale pensant
chat qui lappe
évanescent
la voie lactée
de ton corps
et qui miaule à fondre
l’or du doux hasard
écrivant nos jours
Tu es mon lieu originel
avant Toi il n’y avait rien
qui puisse se vivre
et ivre
s’écrire
ô mon amour éternel
rien qui puisse m’écrire
maintenant
simple chien
je pleure émerveillé
ma niche est un palais
aux escaliers d’azur
et qui s’enroulent
autour de
Toi
perpétuellement
mes griffes sont velours
quand Ton regard si pur
me cloue intemporellement
Tu es mon espace-temps
suave et blond éclatement
des cailloux sur un chemin
m’ont aveuglé jadis
hier encore
des cailloux gris sur mon chemin
un enfant qui pleure
à l’horizon
du temps perdu
dans les forêts
absurdes et abstruses
un enfant extasié
mais si fier
de T’avoir
enfin trouvée
ô mon amour-tison
un oiseau jaune dans ma main
petit lutin presqu’invisible
et qui chante tous les matins
ma joie enflammée
aux mille vents
de mon destin
en pointillé
et qui Te crie
sans cesse
« je T’aime »
tous les échos
les sabliers s’en émouvant
et allant te répétant
« à travers tous les temps »
 
II Écrire ton regard
Écrire la verte tumescence de ton regard
quand l’hirondelle des nuits s’engloutit
dans des flots immensément fuis
Pourtant je me souviens d’autres matins aqueux
où les pianos de l’amour écorchaient leurs gammes pétrifiées
et pourrissaient instantanément sous l’inerte caresse
de mes doigts vides
d’autres matins à queue de vache
où mugissaient les colonnes d’albâtre de ma folie
avide de seins et de tendresse
d’autres matins à tort ou à travers
sans soleil mauve ni cils de soie
postré dans un lit d’inutilité muette
Mais dire la bleue lactescence de ton regard
quand il me fige au pied de tes mots sucrés
qui voguent immensément ailés
Pourtant je me souviens d’autres chemins visqueux
où les asphodèles de l’ennui encerclaient mon corps pétrifié
qui pourrissait instantanément sous l’inerte caresse
de leurs feuilles avides
d’autres chemins visqueux de vaches
où se balançaient les beuglements de nymphes
de ma folie à vide de seins et de tendresse
d’autres chemins retors ou sévères
sans arbre d’or ni paupières de joie
qui m’entouraient de leur lie de vacuité fluette
Mais vivre la grise émergence de ton regard
quand il m’engloutit
dans ses mots immensément dits
 
III
Mais il est bon de fouler de temps à autre la moquette de l’utopie
celle qui ressemble à une voie lactée sous-marine
avec des villes bleues où nagent les désirs
avec des routes bleues où volent les fakirs
avec des maisons bleues où dansent les plaisirs
Car je pourrais m’y promener voluptueusement avec toi
toi qui ressemble à une voie lactée sous-marine
avec des villes roses où nagent mes désirs
avec des routes roses où volent mes fakirs
avec des maisons roses où dansent mes plaisirs
Pourquoi faudrait-il ne fouler que les pavés de l’ennui
ceux qui ressemblent à une voie lactée sous-terraine
avec des villes grises où se noient les désirs
avec des routes grises où s’écrasent les fakirs
avec des maisons grises où succombent les plaisirs
 
IV Ouvrez votre fenêtre sur la vie future…
Ouvrez votre fenêtre sur la vie future et ses aubes élastiques
Il suffit pour cela d’un zeste d’imagination et d’une pincée de délire
Car le futur a ceci de particulier qu’il ressemble bien peu
à ce que l’on en dit
et pour cause
le futur n’est pas et n’a jamais été
c’est même autre chose que le but vers lequel on tend
car la flèche qui cherche la cible existe bel et bien
mais le futur n’est ni flèche ni cible
il est les deux à la fois et l’archer et le carquois
mais la flèche est d’une texture inconnue
et la cible est quelque chose de mouvant et d’informe
que des yeux de lynx ne sauraient percer
c’est peut-être une idée généreuse ou une matière spatiale
qui me permettra d’écrire des poèmes parfumés
ou...

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