Une route, une vie, une voie
298 pages
Français

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Description



Daurade


Bolas qui tournent
Ombres et lumières couchées
Ouïr la musique.


Train de touriste stoppé
La péniche est pleine.




Nomade et claustrophobe,
j'ai voyagé à travers la France.


Et c'est à ce voyage que je vous invite.


Photos en mot de moments en ville ou à la campagne,
rencontres, instants de vie, réflexions.
Des textes courts ou plus longs,
j'espère qu'ils parleront à tout le monde
comme j'ai pu le faire d'une région à l'autre,
d'un quartier à un village.


S'il m'arrive d'écrire des haïkus
ou avec d'autres formes,
sans prétention,
je vous laisse juge pour définir
quels textes sont des poèmes.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juillet 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414234325
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0120€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-23430-1

© Edilivre, 2018
Un ange
Ce soir, j’ai vu un ange se promener
Et sur la plage s’installer
Pour l’océan regarder
Sur lequel le soleil va se coucher.
Pourtant l’océan de ses yeux
Est encore plus bleu
Et le soleil de ses cheveux
Brille mille fois plus que celui des cieux.
Ses cheveux bouclés
Tombant en cascade dorée
Sur son dos que l’on aperçoit tatoué
Et pour le tout magnifié
Avec goût elle est habillée
Et cela fait ressortir son immense beauté.
Cependant, trop tôt elle s’en est allée
Et je n’ai pût la rattraper
Pour ce poème lui offrir afin de la remercier
De m’avoir de nouveau inspiré.
Biarritz, Le 16/05/06.
Un grand merci
A tous, celles et ceux qui m’ont supporté, épaulé, apprécié, soutenu.
A tous, celles et ceux qui m’ont aidé pour ce livre ou d’autres aspects de ma vie.
A tous, celles et ceux avec qui j’ai eu de grandes ou petites discussions, qui m’ont permis d’évoluer.
A tous, celles et ceux qui sont cité ou pas dans ces pages.
A tous, celles et ceux que j’ai pût croisé qui militent pour une amélioration du monde.
A tous, celles et ceux qui d’une façon ou d’une autre m’ont apporté quelques instants de bonheur.
A tous, celles et ceux qui m’ont inspirés, motivés et donné l’envie de persévérer.
A la Cave Poésie de Toulouse, et à tous les lieux de ce type que j’ai visité ou pas.
A toute ma famille, de sang ou de cœur.
A mes amies et amis.
A l’équipe d’édilivre, qui me permet de diffusé ces écrits et parmi ceux-ci certaines idées.
Avant-propos
Voilà, je suis dans un appartement que je m’apprête à rendre pour reprendre la route.
Un grand Monsieur a dit « chacun sa route, chacun son chemin », un autre a dit « chacun doit choisir sa voie ». Personnellement, après avoir essayé pendant plusieurs années de m’installer, j’ai compris il y a quelques temps que je suis nomade dans l’âme et que je ne vie pleinement que sur la route. Peut-être plus tard me réinstallerais-je, mais je compte aujourd’hui partir faire le tour monde. Je commence ce journal un peu avant mon départ définitif pour ce voyage qui commencera en France par le Pays Basque où je viens de passer quelques semaines. J’écrirais régulièrement quelques lignes dans ce carnet de voyage selon l’humeur et l’inspiration.
Je pars explorer le monde, une sorte de voyage initiatique personnel. Peut-être est-ce un doux rêve, mais j’ai entendu dire que seul le découragement est la barrière de ses rêves, peut-être pas tout à fait dans ces termes, mais c’est en tout cas comme ça que je l’ai comprise. Personnellement, je ne pense pas que mon rêve a de barrière infranchissable.
Je compte aussi écrire par la même occasion un jeu de rôle que j’ai dût recommencer après qu’on me l’ait volé.
Je pars avec mon chien et je compte bien acheter dès que possible une calèche que j’aménagerai, deux ou trois chevaux pour la tirer et éventuellement une yourte (ou « ger » en mongol) pour pouvoir me posé un petit peu à chaque étape.
Voilà, j’espère que ce voyage sera riche en expériences humaines et en découvertes, et, n’ayant rien à perdre et tout à gagner, je pense que cela s’annonce bien parti.
Laval, Le 05/06/06
Secours Catholique
Je viens d’aller au secours catholique,
Et pas sous une lumière cathodique,
Pour aller chercher la nourriture d’un ami
Que j’héberge et qui est au lit.
Je me suis fait recaler,
Sur les roses envoyer,
Tout ça pour un malheureux papier
Que demain on aurait pu ramener.
Je me suis encore fait décourager
Pour mon tour du monde entamer.
Chacun sa voie
Mais certains ne le comprennent pas,
Qu’ils restent avec leurs préjugés
Moi je vais voyager
Et la vie expérimenter.
Laval, Le 06/06/06.
Journée flemmarde
Je me suis au réveil autorisé
Une agréable grâce matinée
Et cet après-midi une manche banale
Pour pouvoir manger un repas jovial.
En cette tranquille soirée
Je me sens inspiré
Pour raconter
Cette flemmarde de journée.
Laval, Le 07/06/06.
Mon chat
Ce soir, là
Alors que j’étais chez moi
Mon sac à dos je vidai
Et pour trier mes affaires j’en profitai.
J’ai récupérer le harnais de mon chat
Qui n’est plus avec moi.
Le harnais est maintenant sur mon bras
Un peu au-dessus du poignet droit,
Un peu comme si l’esprit de mon chat
Serais avec moi
Tant qu’il restera là.
Mon petit chat
Mon cher Attila
Avec ta tâche blanche et ton air sournois,
J’espère que tu es bien là-bas
Là où tu t’échappas
Et que tu y vis comme un pacha.
Sache qu’à chaque fois
Que l’on croise un chat,
Le Gros Sac et moi
On pense à toi.
Laval, Le 09/06/06.
Retour à Biarritz
J’ai dût retourner
A Laval pour mon appartement lâcher,
Ce qui fût un séjour trop prolongé
Quelque peu agrémenté
Par un week-end en famille un peu forcé
Suivi de la fin des papiers.
Enfin mes parents ont tenu à me ramené
Par un voyage en voiture de forcené.
Hier soir soulagé
D’être enfin arrivé,
Sur la plage j’ai été
Et grandement j’ai respiré.
Aujourd’hui au levé,
J’ai été mendié.
Peu d’argent on m’a donné
Mais mon chien a au moins pût manger.
Ensuite, sur la plage je suis venu
Et le changement j’ai vu.
La plage par les touristes et vacanciers
Est de monde blindée,
Zonards et routards sont arrivés
Certains par nombre de chiens accompagnés.
Je finis d’écrire
Avant de retourner mendier
Pour ce soir manger,
Puis sur la plage revenir
Afin de profiter
De la fin de cette journée ensoleillée.
Biarritz, Le 28/06/06.
Jeudi vingt neuf Juin
A Biarritz grande plage
Avec la musique du rivage
En cette soirée
Un groupe de routards a décidé
D’une table monter
Avec du sable et de la volonté.
Volonté de partager
Avec les jeunes vacanciers
Un bon moment passé
Autour de cette table regroupée
Accompagné d’un apéro à partager
Et sans préjugés.
La soirée s’est déroulée
Dans une agréable convivialité.
Puis les routards sont partis se coucher
Une demoiselle exceptée,
Avec qui nous avons continué de discuter.
Un jeune homme nous a rejoins
Une bouteille de champagne à la main
Puis de l’excellent vin nous a offert
D’un bon cœur sincère.
De Biarritz la table
Fût un moment plus qu’agréable.
Biarritz, Le 30/06/06.
Samedi premier Juillet
L’Espagne et la France qualifiées
A Biarritz ce fut grandement fêté.
Sur la plage les jeunes gens sont allés
Ces victoires savourer
Aux goûts alcoolisés.
Aux routards certains ont offert
Des verres autant que des bières.
Merci à ces gens
De nous avoir considéré
Et pour certains apprécié
A cet instant.
Biarritz, Le 02/07/06.
Dimanche deux Juillet
A José
En ce jour nos routes se sont séparées
A Tonton, moi et José
Qui nous ayant apprécié
Nous a à tous deux donné
Une photo d’identité.
Je tenais à l’en remercier
Et ce poème lui est dédié.
Train de Biarritz à Puyôo
Où je n’arrivai pas très tôt
Et dont en stop je suis parti
Faute d’avoir dans le train réfléchit.
A Salies-de-Béarn posé,
J’ai pas mal contourné
Avant d’y rentrer
Pour aux casetas participer.
On m’y a offert à boire et à manger,
On m’a même proposé
D’un stand squatter
Afin d’y être abrité.
Bordeaux, Le 07/07/06.
Lundi trois Juillet
Au petit matin réveillé
Sur le bord de la route je suis retourné
Pour le pouce levé.
De Salies-de-Béarn
A Sauveterre-de-Béarn
Le stop c’est bien passé,
Et puis j’ai dût marcher.
Saint Gladie passé
Sur le bord de la route je me suis allongé
Pour ma courte nuit achever.
Reparti au levé,
Quelques kilomètres passés,
J’ai vu dans un pré
Un cheval tomber,
Les pattes dans une clôture emprisonnées.
J’ai couru prévenir les propriétaires
Que le pauvre animal était à terre.
Je n’ai vu que leur fille par l’annonce troublé.
Au cheval arrivé
Nous n’avons pût que constater
Qu’il était décédé.
Par respect nous l’avons libéré
Du barbelé qui le retenait prisonnier.
La fille était par la peine submergée,
Et moi choqué de ne pas avoir pût le sauver,
Je ne savais point comment la consoler.
Peu après être reparti
En stop j’ai été pris.
A Mauléon arrivé
A la poste j’ai été
Et j’ai commencé à mendier.
Un homme j’ai rencontré
Qui une bière m’a proposé,
J’ai accepté.
En la buvant j’ai vu
Un routard qu’à Herri Urrats j’ai connu.
L’homme nous a pendant quelques jours hébergé
Avec son ex-femme chez qui il logeait.
Au nombre de mes amis, maintenant, je peux les compter.
Saint Jean-pied-de-port, Le 22/07/06.
De Mauléon à Saint Jean
Avec le routard nous sommes repartis
A Anglet où nous avons squatté son abri
Pendant quelques jours et quelques nuits.
On nous a indiqué
Un festival punk en Soule organisé.
Par Pau puis Oloron nous sommes passés
Pour finalement par Mauléon repasser
Et au concert arriver.
C’est Bela Gilea, une association
Qui faisait l’organisation.
Ça c’est bien passé,
Je m’y suis bien amusé
Autant que j’y ai bien discuter
Les voir je compte bien y retourner.
A Mauléon, on nous a raccompagnés,
Et chez mes amis nous avons de nouveau été hébergés
Puis je suis reparti de mon côté
Pour hier à Saint Jean-pied-de-port arrivé.
Saint Jean-pied-de-port, Le 22/07/06.
Un livre terminé
« Fou de la marche » de Jacques Lanzmann je viens de finir
Et il m’a donné matière à réfléchir.
Il dût « attendre l’âge de cinquante ans »
« Pour connaître la liberté de partir où et quand bon » lui semblait.
Moi, je ne veux pas attendre trente, quarante ou soixante balais
Pour me sentir vivant.
Je n’ai peut-être que vingt-cinq ans
Et j’ai encore le temps,
Mais

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