Une vie sans âme

Olka

Description

La vie est faite de choix,

Elle est un chemin de la croix,

Regarder droit devant la chapelle ou tourner

Oui ou non ! Continuer ou abandonner.

Se relever ou rester à terre et ne pas changer la donne,

Vivre aux cotés des hommes ou de la faune,

Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr,

Tout choix a des conséquences dans la vie : réussir ou faillir,

Voilà ce qui motive nos sens aujourd’hui.

Ce recueil est le fruit d’un amour de la vie,

Une vie qui se relate à la plume d’un nègre,

Vis et tu verras ! Vois et tu vivras !

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 11 juin 2015
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782332897053
• Langue: Français

Extrait

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Cet ouvrage a été composér Edilivre
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Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-89703-9

© Edilivre, 2015
Avant-propos
Sous cette nuit sombre et froide,
La terre et les feuilles d’arbre vibrent,
Le froid couvre la chaleur sur la surface.
Le monde disparaît et laisse un vide.
Présents, mais absents à cause de l’inconnu,
Tous passants ne passent ni repassent.
Seul, est-il toujours monde ?
La nature sans âme ne pourra exister.
Parvenus à nos fins, on ne peut que partir.
L’homme ornera toujours la terre d’amour.
Celui-ci fera toujours celui-là et non le contraire.
Voilà ce qui motive nos sens aujourd’hui.
Ce recueil est le fruit d’un amour de la vie,
Une vie qui se relate à la plume d’un nègre,
Vis et tu verras ! Vois et tu vivras !
Ecrit le 04/12/2011 à 19h09
Chapitre I Âme qui pleure, âme qui espère
Vie perdue
Par un amour fou j’ai été conquise,
Pour un amour fou j’ai perdu ma vie.
Toute ma jeunesse n’a été qu’un feuilleton,
J’ai vécu aveuglée par des paroles sucrées,
Je me croyais être au septième ciel,
Je croyais avoir atteint mon eldorado,
Mon cœur était mon seul conseiller.
Toute suggestion et tout conseil n’étaient que bruit à l’ouïe,
Mes aînés digéraient leur temps perdu,
Et moi, je dînais avec gourmandise.
Oh ! Aujourd’hui je regrette ma vie perdue,
Jeunesse gâchée ! Mariage heureux !
Bonheur, la nuit de noce ! Lendemain enfer !
Plus de vingt-cinq ans sous un toit bien meublé,
Dans une maison remplie de provisions,
J’ai tout donné : ma tête, mon cœur et mon corps.
Peine perdue ! J’ai épousé un homme spectateur !
Spectateur dans son propre scénario,
Mannequin dans son propre foyer.
Vie perdue ! J’ai aimé un téléspectateur !
Téléspectateur dans son propre magazine.
Oh ! vie privée, vie publique,
J’ai fait confiance aux proches inconnus,
Sourire aux lèvres et rancœur au cœur ont-ils ?
J’ai perdu ma foi pour la chair et j’ai cédé.
Vie gâchée ! Est-ce nous ou les autres ?
Est-ce ma vie ou la sienne ?
Est-ce mon foyer ou le nôtre ?
J’ai cherché au su et à l’insu des remèdes,
Le chien aboie et la caravane passe.
Peine perdue ! Dois-je plier bagage ?
Dois-je souffrir une fois de plus ?
Vivre dans une demeure en compagnie des meubles,
Vie sans compagnon me souriant avec toute sincérité,
Plus de vingt-cinq ans de mariage sans fruit ni récolte !
Dois-je persévérer pour ne rien cueillir ?
Ecrit le 24/08/2013 Vers 00h04’
Quand elle était encore là
Elle était pauvre, mais je ne mourais jamais de faim ;
Elle n’avait qu’un pagne, mais toujours neuf ;
Elle marchait comme un papillon au-dessus d’une rose ;
Elle me donnait envie de grandir et de l’épouser ;
Épouser sa mère ! Je voyais en elle la femme idéale ;
Qui dit femme dit douceur, amour, pardon et réconfort ;
Elle était sans épines, mais aussi irremplaçable ;
Son sourire agitait mes jambes dans tous les sens ;
J’étais sans appétit quand elle était de mauvaise humeur ;
Elle n’était pas belle, car la beauté est éphémère,
Mais son cœur me paraissait pur et sans tache ;
Aujourd’hui son affection me manque ;
Elle est allée loin de moi pour me protéger ;
Me protéger parce que je devais grandir ;
Elle est allée loin de tous mes caprices ;
Aujourd’hui, je n’ai pas de choix en étant seul ;
Elle était la seule qui écoutait mes lamentations ;
Et la seule qui essuyait mes larmes avec ses mains ;
Aujourd’hui, les autres se servent d’une serviette ;
Ouf ! Personne ne peut remplacer ma mère.
Ecrit le 31/10/2012
Oh ! Femme
Oh ! Femme, Oh ! Mère,
Oh ! Femme, notre bon père,
Je me prosterne devant toi et j’en suis fier, Mère.
En ce jour, souris et montre ta beauté en nous berçant de tes fables.
Oh ! Mère, chante-nous de ta voix altière et inlassable,
Oh ! Femme, je t’ai perdue pour épouser ta semblable,
Mon épouse, mère de mes enfants,
Mes veines, mon sang, tes petits-enfants,
Oh ! Mère, épouse de mon père, histoire d’antan.
Oh ! Femme, mère et œil de mes oreilles,
Mère de mes enfants, tes enfants amoureux de notre voie,
Regarde et écoute ces ondes à l’horizon de cette foi.
Oh ! Femme, chemin de bonheur et d’amour à la fois,
Éclaire ces âmes, nos enfants qui n’ont guide que futur,
Compagnon inconnu d’une vie indécise non sans fissure,
Protège leurs jours et arrose leurs matins...