Vers...
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Description

Vers... mais vers où ? Vers là où le lecteur voudra. Vers là où la poésie nous emmènera. Écrit au rythme d’un battement de cœur, d'un ton de chant d’âme et d'un style émotionnel parfois marqué par des coupures des vers ou tout simplement par des vers très courts, ce livre est un vrai mixage de sourire et de larme, de bonheur et de malheur, de joie et de chagrin... Dans cette œuvre, le poète nous fait voyager dans l’univers de son imagination où l'on retrouve passion, sentiments, émotions...
« La mélancolie de l’âme », « Printemps », « Des jours longs et pénibles » et « Exil » sont les quatre parties qui composent cet ouvrage en produisant ainsi une musicalité harmonieuse dans l'ouïe du lecteur. Il faut donc le lire avec attention pour ressentir le délicieux goût de la poésie dont exhale ce recueil.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 octobre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414136940
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-13692-6

© Edilivre, 2017
Exergue

Béni soit l’Eternel mon Dieu
La mélancolie de l’âme
Ô âme mélancolique
Ame souffrante
Ame de richesse
Ame mourante
Au bord du fleuve
Chante ta tristesse
Et l’égoïsme
De tes hommes
L’expression d’une âme abattue
Que du calme
Que des larmes
Que du silence
Pour cette âme
Innocente
Dur à expliquer
Les effrayantes atrocités
Qui pénètrent à son intérieur
Pour détériorer ses meurtrissures
Que des concaves gémissements
Pour exprimer la mélancolie
De ses sensations
Sans vie
Que des frissons
Que d’émotion
Pour exprimer son chagrin
Aussi grand qu’un ravin
Que des larmes
Pour cette âme
Qui par l’intensité de la douleur
A perdu l’éclat de sa couleur
Que des bourdonnements
Pour châtier ses propres sentiments
Que du sommeil
Pour hausser sa voix fébrile
Dans la vallée des lamentations
Dans la vallée des lamentations
J’ai vu des âmes confisquées
Et des cœurs opprimés
J’ai vu un ciel rouge vif suintant
Les cris des martyrs
Des cris hideux qu’on ne peut décrire
J’ai vu, des femmes nues
Danser la mélopée de leurs âmes perdues
J’ai aussi vu
Au bord
De la cité de la mort
Dans le creux
De cette même vallée
Les orphelins se baigner
Dans le sang de leurs parents tués
Oui, dans le sang de leurs avenirs égorgés
J’ai vu, aux prunelles de leurs yeux
Des geignements pieux
Des corps alités
Et des sourires sacrifiés
Le langage des armes
S’acharne contre moi
Je suis perdu
Dans mes émotions secouées
Coup de tir, balle perdue
Touché, puis tombé
Par des vertiges
Je vois mon esprit
Qui se détache de mon corps
Il me reste qu’une goutte de sang
Qui alimente ma plume…
Etendue du silence
Le moteur se tait
Dans le ventre d’un aven
Où mon sang s’éteint
Ma vie traine
Dans les câlins
Du printemps
Le temps s’étire
Jusqu’au vallon des sacrifices
Dans une plaine côtière
S’enterre
Les rivières discrètes
Les cimetières
Se réduisent en poussière
Silence !
Seules les pierres tombales parlent
Silence !
Seule les croix rondes bavardent
L’étendu a enfanté des sépulcres
Et elle a fait naître
Des bouquets de murmures
Sans aucune gerçure
Pour aménager les rêves
De nos vieilles histoires
Pour réaménager les trêves
De notre chant d’au revoir
Ma morte vivante
J’eus embrassé la couronne lunaire
À l’enterrement de mon dernier songe d’Eté
Afin que je déclouasse de mes mains inertes
Des cendres de ton amour incinéré
Enfouies dans le tréfonds de mon cœur
Tu as préféré la mort, ô mon âme sœur !
Pour déshonorer ma terre déserte
En allant peupler les belles demeures
Embellies des carreaux et de marbres
Des lustres fines et des gerbes de fleurs
Voici, ô ma mort-vivante ! Je brule
L’épitaphe dorée de ton cimetière
Pour bannir les mauvais souvenirs
De notre triste histoire tiède
Ta photo, je la jette dans les vagues
De l’ombre du vent d’automne
Afin qu’elle périsse dans l’espace
Comme un feu d’artifice
Tableau souillé
Pondu sur le tronc d’un arbre séché
Où le soleil a progressivement brulé
Où le vent a soigneusement saboté
Tableau souillé,
Des poudres ensanglantées
Par une vague de poussière
Portraiturant une figure paralysée
Sur le quai d’une rivière amère
Les feuilles tombent
Sur la peinture blanche
Salissent le thème
Et souillent l’œuvre
Tableau souillé
Des bêtises humaines
Portrait ruiné
Par un vent de colère
Tableau orné
Peinture blessée
Sur un fond de tableau
Où se dessinent les maux
D’une image inanimée
Une
Longue
Ligne
Rouge
Traverse le tableau
Par un petit morceau
De pinceau
Tableau orné
Des baisers saints
Tableau orné
Du sang
Tableau orné
D’un cœur arraché
Par...

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