Vertiges d amour
146 pages
Français

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Vertiges d'amour , livre ebook

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Description

Les maux et les mots d’amour intimement liés sont portés au sublime sous la plume du poète Raymond Procès. C’est à un déferlement de passion, d’émotions que nous convie cet auteur insulaire. Nous visitons un univers de sentiments qui nous investissent et nous font dire que l’être aimé est une quête perpétuelle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 octobre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334019231
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-86351-5

© Edilivre, 2015
Du même auteur chez Edilivre
Du même auteur chez Edilivre :
H.A.R.M.
(Roman)
Kevin :
(Nouvelle)
Nuances terriennes :
(Poésie)
Retrouvez toute l’actualité et tous les ouvrages de Raymond Procès sur le site : www.raymondproces.com
Avant-propos
La réalité du monde s’impose à l’âme poétique. Dans son statut de poète ne se réfugie pas un être à part, éloigné des aspirations d’un corps social besogneux. La vraie tâche du poète est de percevoir à travers l’uniformité des modes de pensée, le chemin par lequel un véritable épanouissement psychologique peut s’opérer.
Le poète parle avec son cœur, mais c’est avant tout son regard qui conditionne ses écrits. La société moderne se déshumanise, et se laisse engloutir dans une spirale de technicité dont elle maîtrise avec peine la démesure.
L’homme social est mis de côté, sa condition d’infortune s’avère si prononcée qu’il ne sait plus sur quels fondements reposent les valeurs essentielles qui ont constitué son système communautaire.
Le poète se doit d’être en premier lieu, un médiateur. C’est lui qui, en raison de sa sensibilité exacerbée, focalise le puissant élan de se raccrocher à une vraie orientation de progrès.
« Avant d’être poète, je suis un homme. Je ne suis en rien un exemple, un guide universel. L’humilité est ma maison et la sincérité mon horizon. Je sème dans le cœur des hommes une graine de tolérance avec l’espoir d’y faire un jour une récolte abondante. »
Raymond Procès
Elle
Lorsque la beauté paraît devant les yeux
On ne sait que dire.
Tout semble merveilleux,
Comme asservi par un charmant sourire.
Belle Souhila, qui te présentes à moi.
Tel le chevalier servant sa reine.
Je m’agenouille et te livre mon émoi,
Prêt à affronter toutes les peines.
Joyau unique sorti de l’écrin,
Ton éclat, sans pareil,
Illumine l’horizon de mon destin,
Scandant son édit par ce doux appel.
Ta longue chevelure d’ébène
Couvre ta nuque de belle nature
Et apporte au cœur qui saigne
Un manteau d’agréable texture.
Toi, la plus jolie princesse
De tous les contes d’enfants.
Tu réveilles par ta délicatesse
La ferveur d’un grand sentiment.
Aurai-je écrit mille poèmes
En ton honneur,
Qu’il n’existe un terme
Qualifiant ta beauté à sa juste valeur.
Souhila, fille de la déesse d’amour.
Ta seule présence,
Ravive dans le cœur, sans détour.
Le vrai sens de l’existence.
Un doux vent de bonheur
A soufflé sur mon âme
Et c’est toi qui me concèdes l’honneur
De contempler ton charme.
La fraîcheur libérée
En ce bel horizon
S’ouvre l’âme.
Une folle floraison
D’émotion qui enflamme.
Une tendre passion
Jaillit en ce cœur
Et de l’éclosion
Se terrent les pleurs.
La lumière de la vie
S’échappe de ses yeux
Et baigne l’esprit
D’un plaisir merveilleux.
Un hymne à la joie
Enveloppe l’existence
Et par ce chant d’émoi
Sublime sa magnificence.
Agréable visage d’ange
Au regard sans nom ;
Brille sourire d’archange
Sur ses lèvres bonbons.
Elle ! Pétale de fleur,
Elle ! Perle de vie,
Elle ! Douce candeur,
Gave la vie.
Sous son ombrage
L’amour sort de sa cage.
Imagine
Faire d’une fille un rêve inachevé.
Prêter à son corps la perfection.
Donner à son visage l’unique beauté.
Faire d’une fille un être de passion.
Faire d’une fille un cadeau inestimable.
Prêter à son regard l’émotion sans nom.
Donner à ses cheveux l’éclat véritable.
Faire d’une fille un ciel sans horizon.
Faire d’une fille une perle précieuse.
Prêter à ses yeux la couleur de la vie.
Donner à son sourire la douceur radieuse.
Faire d’une fille un seul abri.
Faire d’une fille une femme de plaisir.
Prêter à son charme les caresses à venir.
Donner à ses formes la marque du désir.
Faire d’une fille, un vrai avenir.
Une symphonie inachevée
Le monde tourne et la vie n’attend pas.
Un jour, bien lointain,
Elle est venue, sans bruit
Réveiller un amour éteint.
Pourquoi m’a-t-elle dévoilé son éclat ?
Maintenant à la voir, je frémis
Et n’ose imaginer, serein,
Accomplir un si beau dessein.
Amour, tu frappes à l’improviste
Les cœurs jeunes et vieux.
Pour toi ce n’est qu’un jeu.
L’esprit sous ton joug
Courbe l’échine et s’attriste
À l’amertume au triste goût
D’un amour sans lendemain.
Elle est si belle et pleine d’innocence.
Un sourire délicieux
S’affiche sur ses lèvres appétissantes.
Comment résister à sa présence ?
Taire un sentiment merveilleux.
D’une passion dévorante
Mourir à petit feu
Et se plier à ce funeste destin.
Belle brune au doux métissage
De ce pays de soleil,
Tu portes l’espoir en ton corps.
À toi, ô merveille !
Je livre mon sort
Et attendrai ta seule sentence
Pour rompre le silence
D’un immense chagrin.
Le temps passe et les années sans retenue
Creusent le fossé de l’incompréhension.
Un homme d’âge mûr
S’émeut d’une jeune fille d’âge pur.
Quelle est la question ?
Existe-t-il une issue ?
La force des sentiments
Montrera-t-il le chemin ?
Une ombre a survolé mon âme.
J’ai cru la saisir du bout du cœur
Mais, je me suis réveillé.
Ce n’était qu’un rêve d’une femme
Qui m’a mis dans les yeux ces pleurs.
Des larmes de vérité
Pour ne pas oublier
Un malheureux amour, déjà rangé dans un coin.
Amour, tu frappes à l’improviste,
Les cœurs jeunes ou vieux.
Pour toi ce n’est qu’un jeu.
L’esprit sous ton joug
Courbe l’échine et s’attriste
À l’amertume au triste goût
D’un amour sans lendemain.
La peur d’aimer
Tu marches seul pendant des années
Et d’un coup, un jour sans crier gare.
Le destin te jette à la figure,
L’objet de tes désirs les plus secrets.
Surpris, tu cherches tes mots.
Tant d’années à vivre en solitaire
Tu as appris à contenir tes émotions.
Mais, elle est si belle !
Tu ne voudrais pas la perdre,
Comme celle que tu as laissée partir
Une fois déjà, par ta faute.
C’est vrai que l’amour n’est pas facile.
Tu as beau essayé de le conjuguer
À tous les temps de l’indicatif
Et même au conditionnel.
Rien n’y fait !
Son action est invariable.
Pourquoi lutter et ne pas se laisser
Succomber à la vigueur des sentiments ?
Tu prétends qu’elle est trop jeune ;
Une excuse pour éviter de l’aborder.
Tu as peur et tu le sais.
Tu trembles devant l’amour.
Tu ne voudrais pas te tromper.
Tu ne souhaites pas la faire souffrir.
Elle est si jeune et toi si bête.
Quand prendras-tu en main
La mesure de ton destin ?
Tu te dis de l’aimer,
Alors que tu essayes de l’éviter.
Pourquoi ne pas lui demander
Ce qu’elle en pense ?
Elle t’aime peut-être, elle aussi.
Tu ne connaîtras jamais ses pensées
Si tu restes muet devant elle.
Prends ton courage à deux mains
Et livre-lui le contenu
De ton pauvre cœur.
Que risques-tu ?
Te retrouver esseulé
Et alors ! Ne l’es-tu pas déjà ?
Allons, mon brave ami,
Tu n’as rien à perdre.
Cesse de jouer au chat et à la souris
Avec ta conscience.
L’excuse de l’âge n’a pas de valeur.
Si tu l’aimes vraiment,
Tu oseras avouer ce sentiment.
Au moins, tu auras fait l’impossible
Pour tenter d’acquérir une belle offrande.
Quoi ! Tu hésites encore.
Tu es sûr qu’elle refusera
Ton amour.
Comment peux-tu en être certain ?
Tu le sens, dis-tu.
As-tu imaginé que ton instinct
Puisse se tromper.
C’est impossible, prétends-tu.
Alors, tu abandonnes,
Sans même combattre.
Peut-être as-tu raison.
Tu n’as pas le cran nécessaire
Pour mériter une telle fille.
Allez ! Retourne dans ta tanière,
Vieux loup solitaire.
Vas étudier le monde
Dans la tristesse et l’amertume ;
Tu en as l’habitude.
Adieu, mon pauvre vieux !
Amertume
À l’oubli de toi
Il me faut consentir.
Refuser cet émoi
Qu’une passion
A fait surgir.
Cruelle résolution
À ce visage d’ange,
Mes yeux clos
Pleurent d’impuissance ;
Bonheur étrange
Qui naît aussitôt
Pour mourir de souffrance.
Trésor à mon cœur,
Je touchais l’illusion,
Confiant de la réalité,
Rassurant mon ardeur
Par la douce vision.
Miséreux ! Pauvre hère !
Couvert de mélancolie,
Tu croyais à la survie.
Il te...

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