Vingt-deux et moi

Katia Djellat

Description

Deuil... Désespoir... Douleur... Chagrin... Telle est la balade tragique dans laquelle cette âme en peine nous entraîne. Une jeune poète de 15 ans met à nu ses sentiments et ses réflexions sur le monde, la vie, les êtres qui l’entourent. C’est sa passion et sa frénésie. Et sa guérison...

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 23 janvier 2014
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782332646866
• Langue: Français

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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ISBN numérique : 978-2-332-64684-2

© Edilivre, 2014
Vingt-deux et moi
 
Ai-je l’air radieuse ?
Un leurre est mon âme heureuse
Croyez-vous que j’aime la vie ?
La vie me hait, je la hais aussi
Je cache ma peine au monde
Douleurs, tourments, je suis immonde
A tous je souris, j’ai l’air bien
Regardez-moi ! C’est fini, je ne suis rien
Pourtant, je veux hurler
Hurler ma détresse au monde entier
Lui hurler que je souffre, que j’ai mal
Mon âme est un gouffre, ma peine, maximale
Subissant ces souffrances
J’endure le spectre de mes espérances
Je pâtis, voyant ma vie s’envoler
Lasse de sourire, je veux me déchaîner
Je suis enfermée, mon corps est prisonnier
Cessez de me parler de liberté !
Je gèle, j’ai peur, j’ai froid !
Je meurs, tombant sous cet effroi
Ce n’est point moi, je ne suis point votre personne
Je suis l’esclave de mon être qui m’emprisonne
Chaque soir, j’implore la fin
Chaque seconde, je meurs, enfin
Ma vie fut sinistre,  alors de ma mort, je veux prendre soin
Je m’en irai, je partirai loin
Assez ! La folie m’emporte !
Je serai enfin paisible lorsque je serai morte !
Heureuse, on m’a cru infiniment
Mais dorénavant, je le suis et pour éternellement
Car la fin vient, la fin vient me voir
Je peux m’en aller enfin, au revoir…
 
 
Je vais mourir, ne vois-tu pas ?
J’ai froid mais je suis là
Ton indifférence me détruit,
Sans toi je suis morte, je te le dis
Je te désirais toujours, je te voulais encore
L’amour était notre seul trésor
Je ne percevais mon destin sans toi
Il est vide de sens, sans ta voix
Où est passée cette éternité ?
Notre éternité, ces gages d’infinité
Tes promesses sont éphémères
Disparues, elles, pourtant si chères
Tu as juré chaque jour de m’aimer
Pour toujours et devenu plus jamais
De ta vie, je fus condamnée à partir avec le temps
De ma vie, tu es et tu seras le plus grand
Tu ne me contemples plus
Ton amour est révolu
Superflu, il devait durer pourtant,
Infiniment et éternellement
Dorénavant, je pleure car j’ai peur
Ton amour était la couleur de mon bonheur
Nous étions deux, nous étions parfaits…
Quel leurre ! Car seule mon âme est dévastée
Mon cœur était beau, maintenant, il saigne
Il va bientôt s’éteindre, il attend juste que tu daignes
Lui offrir un dernier tort
Toi, qui va enfin m’honorer de la mort…
 
 
J’aime demeurer seule, avec mon âme étouffante
Car le linceul de mes sourires me hante, comme leur morts arrogantes
Paisibles sont les chaînes de la solitude
Car ses bras sanglants détiennent ma plénitude
J’aime entendre le néant autour de moi
Ce vide ombrageant tant la joie
A d’autres, ce sentiment peut être pesant
Pour moi, il est envoûtant, tel un gouffre enjôlant
...