Voyage dans les rêves

Françoise Wasselin Marchesan

Description

« J’ai juste besoin de vous écrire Pour ne plus devoir courir, Pour me permettre de m’enfuir, Sans devoir vous nuire. J’ai juste besoin de vous dire Tout ce qui me fait souffrir Et tout ce qui me donne le sourire Sans devoir les laisser pourrir. »

Sujets

• Bie?
• Poetry
• Tendresse
• Maladie
• Amour
• Bien
• Océan Pacifique

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 12 avril 2013
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342005301
• Langue: Français

Extrait

Voyage dans les rêves
Françoise Wasselin Marchesan
Société des écrivains

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Société des écrivains
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Voyage dans les rêves
 
 
 
 
 
 
 
 
Si les pensées savent se tenir,
Les idées pourront sortir.
Le livre pourra s’ouvrir,
Et la lecture pourra se cueillir.
 
Si le soleil se lève et chasse la grisaille
La bonne humeur naîtra sans représailles,
Les fleurs prendront des couleurs sans faille,
La nature représentera la joie nuptiale.
 
Si le temps se met au ralenti,
Que les minutes ne se sentent pas punies,
Que les secondes savent redonner une vie,
La vie pourra reprendre la cour du nid.
 
Si tous ces éléments se réunissent,
Que tous les gens perdent leur méprise,
Que l’addition fusionne et que le tout fait « un »,
Nous pourrons enfin éliminer le « fin ».
 
Car enfin le « bonheur » signifiera l’amour.
Enfin, le malheur tirera sa révérence,
Pour que le bonheur se balance
Et crée de nouveaux jours.
 
 
 
Que de bêtises dites
 
 
 
Et voilà ! On parle, on parle, et encore une fois les bêtises sont de sortie.
Et oui, encore une fois !
Vous ne pouviez pas les enfouir dans les bois !
Pour une fois !
Non, elles sont là, de sortie,
Elles prennent vie,
Comme si de rien n’était.
Car elles, elles font un ravage,
Elles sont écoutées,
Elles sont même sur image.
Bref, elles sont de sortie.
Et nous, on les dit,
On les avale, on les croit,
On les boit,
Et on nage dedans.
Elles transforment notre temps,
Et du coup nous sommes nous-mêmes des bêtises.
 
 
 
Encore un rêve
 
 
 
Je voudrais partir loin,
Je voudrais me mettre dans un coin.
Je voudrais être sans rien,
Pour essayer de me sentir bien.
 
Je voudrais partir,
Je ne voudrais que sourire,
Et ne plus jamais pleurer,
Pour essayer de vous leurrer.
 
Je voudrais être personne,
Je voudrais n’être qu’une conne,
Je ne voudrais rien,
Être seule sans un lien.
 
Je voudrais marcher seule,
Je voudrais ne plus avoir de gueule,
Je voudrais partir loin, dans un coin, sans rien, sans moi.
Je voudrais… seule.
 
 
 
Ce désespoir
 
 
 
Chiffons bien repassés,
Chiffons bien rangés,
Chiffons trop bien pliés.
Cerveau en bouillie,
Cerveau sans une marque de vie,
Cerveau fichu et fini.
Corps devenu un chiffon,
Corps devenu trop con,
Corps perdu dans l’horizon.
Un temps n’étant plus un temps,
Un temps perdu dans le temps,
Un temps oublié pourtant.
Une vie sans rien,
Une vie sans un lien,
Une vie stoppant les siens.
Des yeux qui ne peuvent plus pleurer.
Des yeux qui ne peuvent plus rigoler,
Des yeux qui ne montrent plus la réalité.
Perdu, et enfoui dans un trou noir,
Plus rien n’existe dans l’histoire,
Le vent apporte les cauchemars.
Voilà, tout est fini…