Au-delà du Woyo-Wayan-Kô, récit purement imaginaire, s'ins- pirant de certains faits saillants rapportés par la tradition orale des griots du Mandé et enrichi de faits réels de la vie de l'auteur, est le témoignage accablant des mystères qu'abritent les cases pittoresques dressées comme des champignons depuis le Woyo-Wayan-Kô jusqu'à Kouroussa, en république de Guinée-Conakry. À travers les lignes, l'auteur nous fait découvrir le récit époustouflant de la vie d'hommes et de femmes qui naissent, grandissent et meurent dans le sang-le leur, qui marchent inexorablement vers leur destinée, la bouche et les yeux bandés, les oreilles et les narines bouchées, au nom de l'honneur et de la gloire, de l'amour et de la haine, des tentations meurtrières et de la soif inextinguible du pouvoir. Kissidjon et Kolokan nous pro- mènent dans les dédales tumultueux de la vie, sur le chemin de la destinée, le cœur débordant d'amour et de haine. Le Mandé : un peuple, une vie, une expression : Il le fallait !
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Tel : +223 44 39 06 15 / 74 34 38 28 / 79 08 67 56 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Mali, Janvier 2022
ISBN : 9789995291730
La vie est un gigantesque théâtre éphémère où il y a de bons et de mauvais comédiens. Souvienstoi toujours de ta dignité et joue bien ton rôle, mon frère, avant que le rideau ne tombe sur ta tombe.
SOMMAIRE
Chapitre I UN MATIN À LA COUR ROYALE.......................................................13
Chapitre II L’ASSASSINAT D’UN CHEF DE GUERRE...........................................37
Chapitre III LA NAISSANCE DU FUTUR MAÎTRE DU MANDE..........................49
Chapitre IV LES CONFESSIONS DE LA BELLE SORCIÈRE ..................................55
Chapitre V L’AMOUR ET LA HAINE.......................................................................71
Chapitre VI LE PRIX DU SANG...............................................................................147
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À feu mes père et mère Mamadou DIABATÉ et NoumouniKOUYATÉ, feu mes grandsparents Djéli Balla D1ABATÉ, Alamako SOUMANO, Djéli N'Fa Môrô KOUYATÉ, Djéssira KOUYATÉ, et feu ma « deuxième mère » Kariata DOUMBIA.
Que tous me pardonnent pour ce qu'ils ont cru être un fils, un petitfils, un héritier : un pauvre orphelin au cœur palpitant de valeurs ancestrales, mais réduit au silence, ployant sous le poids de la robe noire, sur le chemin de sa destinée.
Puisse ce beau monde silencieux d'humbles personnes trouver le repos éternel à travers ces lignes écrites avec leur sang.