Jean Faucher, réalisateur à Radio Canada, a relu la correspondance que ses parents échangeaient avec lui entre 1951 et 1984. Lui, ce fils exilé au Québec, sa nouvelle patrie, où il vit avec son épouse Françoise, ont pu entretenir un lien étroit avec ses parents durant 33 ans. Son père, Léonard Faucher, aveugle de naissance et pourtant musicien, mène une vie bourgeoise, tranquille, sans éclats, accompagné par sa femme Aimée à qui il dicte religieusement ses lettres hebdomadaires par-dessus l'Atlantique, ce fossé qui les séparent de son fils. Entrecoupé de faits et d'anecdotes sur le milieu culturel, ce récit témoigne de la vie quotidienne à la fois au Québec et en France qui se remet de l'après-guerre. Une époque qui se veut joyeuse et sans histoire. Une famille casanière, fidèle à ses valeurs?..Toutes ces lettres auront permis à des familles séparées, de mieux se comprendre et d'entretenir des liens serrés malgré la distance et les différences. Réalisateur et metteur en scène, Jean Faucher fut un acteur privilégié des débuts de la télévision au Québec à la Société Radio- Canada
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La ene décomposîîon de ’Êe. Décomposîîon physîue. Décomposîîon menae. Abouîssemen d’une ongue usue de ’oganîsme. Le emps de a ésîgnaîon es enu, L’heue appoche à paî de auee e « ese es sîence ».
Aà-ôôŝ
« Paîs, e 18 janvîe 1979 Che Jean, chèe Fançoîse, Nous aons eçu ce maîn voe ee du 14, je eux dîe « j’aî eçu » ca Aîmée éaî oue a jounée chez son achîece, e î ne me esaî pus u’à caesse pa însan ’enveoppe en âchan de suppue ce u’ee pouaî bîen conenî. Ne voyez pas à une îmage aendîssane, î y a bee uee ue je suîs habîué aux înconvé-nîens de ma condîîon, maîs uand même c’éaî un peu agean ! ! »
« Paîs, e 19 maî 1979 Aujoud’huî mon annîesaîe nous ’aons êé aec une peîe boueîe de champagne… Mon peî Jean î au ue je e dîse une chose uî me péoccupe : a mèe se îe à a abagîe, ee ume au moîns oîs cîgaees… pa an. Cea m’înuîèe ! ! »