Et si l incroyable était vraisemblable ?
58 pages
Français

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Et si l'incroyable était vraisemblable ? , livre ebook

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Description

La route de la vie nous emmène parfois sur de curieux chemins.
Un accident de la vie est toujours un drame. Il nous fait trébucher. Mais il peut aussi réserver de merveilleuses surprises qui aident à nous relever. Des surprises si étonnantes qu’on se demande si elles sont bien réelles. Lorsque les idées s’envolent, l’imagination explose et tous les rêves sont permis.
Einstein disait : « l’imagination est plus importante que le savoir ! ».

Informations

Publié par
Date de parution 24 septembre 2019
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312069043
Langue Français

Extrait

Et si l’incroyable était vraisemblable ?
Pierrette Kuhn
Et si l’incroyable était vraisemblable ?
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2019
ISBN : 978-2-312-06904-3
À l’aube d’une vie nouvelle
Voilà, c’était décidé. Le couple a volé en éclat. Les cœurs sanglotent et les âmes sont meurtries. L’enfant accuse les coups et encaisse, tant bien que mal, les conséquences.
Mais comme toujours, le temps est le meilleur remède. Lorsque les âmes blessées sont en voie de guérison et que les solutions matérielles s’avèrent, plus ou moins stables et efficaces, les esprits s’aèrent, vont mieux, les yeux dégonflent et voient plus clair et la vie redevient supportable et possible.
Fleur avait encore du mal à croire à sa rupture avec Franck . Ils avaient partagé tant de choses, tant de fous-rires et surtout, ils s’étaient tant aimés. Ils avaient été heureux pendant de longues années et avaient accueilli, avec beaucoup de bonheur, ce petit garçon qui s’était annoncé de façon tout à fait originale.
C’était à l’occasion d’un malaise gastrique, Fleur crut à une intoxication alimentaire. Elle avait dégusté des huîtres et tout le monde sait qu’il n’en faut qu’une seule de moins fraîche que les autres pour rendre malade la plus solide des constitutions.
Mais non, ce n’était pas les crustacés, c’était un petit bébé qui commençait sa gestation en lui soulevant le cœur. Aucun malaise n’aurait pu atténuer leur joie de devenir parents. Le bonheur du moment était de préparer la venue de ce petit être fragile qui consoliderait, croyait-on, un couple.
Mais celui-ci s’annonçait en déshérence, sans que l’un ou l’autre des parents n’en soit même conscient. Ce couple sera un binôme cassé et fracturé en devenir.
Ces souvenirs donnaient du vague à l’âme à Fleur. Lorsqu’elle se remémore toutes ces années, elle se dit qu’aujourd’hui, sa nouvelle vie ne pourra plus jamais ressembler à la précédente.
En fait, cette nouvelle vie est une seconde vie. Comment sera-t-elle ? Sera-t-elle aussi belle que la précédente, même si c’est dans un autre genre ? Et malheureusement, finira-t-elle de la même manière ? Qui sait ? Et, peut-être y en aura-t-il même une troisième ?
Le bonheur s’était subrepticement estompé.
L’avenir est, pour chacun, la grande inconnue. Tous les calculs savants ne résoudront jamais ces équations plus ou moins compliquées. Chaque individu trace sa route sans savoir où il va.
Mon Dieu, que de questions, sans réponses ! Et d’autres qui se posent encore.
Elles ne font que réveiller des angoisses.
Pour le moment, Fleur avait acheté cette jolie petite maison, avec une belle grande cour pour que Johnny puisse faire du vélo en toute sécurité, et entourée d’un petit jardin, où Fleur s’adonnerait à son passe-temps favori, planter des fleurs de toutes les couleurs.
Charville est un charmant petit bourg de campagne où il fait bon vivre et même passer d’agréables vacances car situé au bord de la mer. Chacun peut venir s’y reposer ou décompresser lorsque le besoin s’en fait sentir.
Son petit garçon était ravi. Il ne semblait pas trop perturbé par les circonstances de la séparation et avait pris la nouvelle avec une certaine indifférence, du moins le pensait-on. Les parents avaient trouvé les mots justes pour ne pas chambouler l’équilibre du petit bonhomme.
On avait mis en avant les avantages de la situation. Il restait aimé des deux parents, il aurait deux chez-soi, doubles cadeaux à Noël et aux anniversaires. Les relations avec les grands-parents n’avaient pas changé. Les aînés étaient complaisants et avaient géré la situation, pour le bien du petit, avec la plus grande intelligence.
Aussi, le petit Johnny vivrait dans cette jolie demeure, avec sa maman qu’il adore et entouré de ses jouets préférés. Il avait immédiatement choisi sa chambre, à l’étage, à côté d’un escalier qui menait aux combles.
La maman occuperait la chambre en face de la sienne et tous deux profiteraient d’une promiscuité très complice.
Comme tous les enfants, Johnny faisait des cauchemars. Lorsqu’il hurlerait, la nuit, Fleur serait en une fraction de seconde auprès de lui pour le rassurer rapidement.
L’enfant aimait sa chambre et y restait souvent pour y jouer longtemps avec ses petits blocs de construction. Pendant ce temps-là, la maman finissait d’installer leurs affaires personnelles pour accroître le confort de cette demeure. Elle s’attardait souvent à l’étage pour y ranger le linge et jetait, de temps en temps, un regard dans la chambre du petit pour s’assurer que tout allait bien.
Lorsque les tiroirs furent remplis et la vaisselle en place, Fleur se dit qu’elle allait jeter un coup d’œil au grenier.
Immédiatement, une odeur de « vieilles églises » s’empara des narines de la maman. La poussière y avait fait son nid. Des tas d’objets étaient entassés dans un coin et semblaient n’avoir jamais été déplacés.
Mais dans le coin opposé, curieusement une installation précaire semblait propre et même occupée. Dans une armoire, un battant de porte était ouvert. Des costumes d’homme étaient suspendus, bien alignés, sur des cintres en bois. Dans les étagères, se trouvaient des pyjamas, des chaussettes, des sous-vêtements, du linge masculin qui n’avait pas l’air atteint par l’âge, ni abîmé par le temps.
Sur le bras du vieux canapé, étaient négligemment jeté un vieil imperméable beige et une écharpe verte.
Dans un coin, un lavabo semblait propre et ne portait aucune trace d’abandon qui aurait pourtant été normale. Un vieux reste de savon de Marseille était collé dans la vasque.
Fleur trouvait cela bizarre. Mais qu’en serait-il autrement ? Un personnel de maison masculin, parti précipitamment ?
Elle avait acheté cette maison après l’avoir visitée à plusieurs reprises. Mais, le grenier ne lui paraissait pas important. Elle n’avait pas de meubles à stocker. Les reliques et les vieilleries destinées aux encombrants pouvaient bien attendre. Elle avait une vie devant soi pour s’en occuper.
Aussi, s’occupait-elle davantage de la cuisine, des sanitaires et des chambres. Les couloirs étaient tapissés de placards qui lui offraient plus de place qu’elle n’en avait besoin.
Elle la « sentait » bien cette demeure. Elle lui inspirait confiance et s’y trouvait à l’aise. Son petit Johnny, aussi, avait immédiatement opté pour cet achat.
Fleur se sentait comblée dans ce havre de paix avec son petit garçon où tous deux trouveraient un nouveau bonheur.
Qui est là ?
La première nuit dans cette nouvelle demeure s’était bien passée. Fleur avait bien dormi et se sentait reposée. Il lui semblait pourtant avoir entendu, à un moment donné, dans la nuit, un peu de bruit, discret, furtif et l’avait mis sur le compte de son petit garçon.
Ce matin, avant de descendre dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner, elle jeta un œil dans la chambre du petit Johnny. L’enfant était encore endormi. Tout doucement, elle referma la porte de la chambre et descendit l’escalier menant au rez-de-chaussée.
Lorsque le chocolat chaud fumait dans les tasses, elle s’apprêtait à chercher Johnny . Mais , encore à moitié endormi, pieds nus et en pyjama, son doudou dans une main, le petit était déjà au bas de l’escalier.
– As-tu bien dormi mon lapin ? demanda la maman en l’embrassant.
– Mmoouuiii, mais tu as fait du bruit cette nuit.
– Ah bon ? Tu as dû rêver… tiens, bois ton chocolat !
Fleur était dubitative. Y aurait-il des rats ou des souris dans cette maison ? Ou bien, peut-être, une fenêtre était mal fermée et le courant d’air l’avait fait claquer par moments.
Elle décida que plus tard dans la journée, elle ferait, une fois de plus, le tour des huisseries pour inspecter les jointures afin de s’assurer d’une isolation parfaite. Elle s’était déjà acquittée de cette tâche avec l’agent immobilier au moment de l’achat et tout avait semblé correct.
C’était, de toute façon, une sage précaution puisque l’hiver s’annonçait rapidement et rude.
Franck, son ex-mari devait prendre le petit pour la journée. Elle aurait donc tout le temps nécessaire pour procéder à ce contrôle.
Elle ne pouvait pas demander de l’aide à Franck. Il faisait la tête en permanence et lorsqu’il n’obtenait pas gain de cause, il lui arrivait de s’énerver et même de devenir méchant et menaçant.
Franck était toujours préoccupé par leur séparation. C’était pourtant lui qui était parti avec sa jeune secrétaire. Une beauté parfaite évidemment pour son jeune âge. Mais il aurait voulu « le beurre et l’argent du beurre » ! La rencontre avec cette créature, au corps r

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