Hier n est pas fini
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Hier n'est pas fini , livre ebook

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Description

L’auteur aborde ici le sujet de l’expatriation qui représente pour ceux qui osent s’établir loin de leur zone de confort, une double épreuve d’adaptation dans l’abandon de leurs préjugés pour vivre et penser différemment de ce qui est admis dans leur pays d’origine. L’aventure qui vous est proposée se déroule aux USA, en ne vous cachant rien de ce qui fait ni la grandeur, ni les misères de ce pays. Même à l’heure d’une certaine uniformité corolaire de la mondialisation, l’art de vivre, comme la manière de penser, sont très éloignés de ceux de la vieille Europe, la conception de ce qui est juste peut également apparaître comme déroutante. Un Américain n’a rien à voir avec un Français qui parle Anglais et même si la chose s’avère difficile à imaginer, un Américain est un être qui appartient à une civilisation très éloignée de la nôtre où avantages et inconvénients sont à l’image du pays : Démesurés ! On retrouve Manon et Élliott, héros du précédent roman « Confessions Impures », adulés dans leurs professions et victimes d’une certaine décadence Hollywoodienne dont ils réussiront à s’extraire plus unis que jamais.

Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312080505
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Hier n’est pas fini
Hilaire De L’Orne
Hier n’est pas fini
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Du même auteur
Aux éditions du Net :
L’Exilé Volontaire Tome I : « Convictions et circonstances »
L’Exilé Volontaire Tome II : « Les Fiancées du ministre »
L’Exilé Volontaire Tome III : « La résurrection du réel »
Les colères d’Hippocrate
Taïnos
Confessions Impures ½
Hier n’est pas fini 2/2
© Les Éditions du Net, 2021
ISBN : 978-2-312-08050-5
Avertissement
Ce roman est une œuvre d’imagination, qui ne saurait être considérée comme une source d’informations infaillibles. Tous les lieux décrits dans cet ouvrage sont réels, certaines situations et événements, le sont également. Je vous invite chers amis lecteurs à habiller votre imaginaire page après page d’une authenticité forte et parfois cruelle, mais toujours exceptionnelle. Les personnages choisis dans cette intrigue, demeurent néanmoins en grande partie fictifs. Toute ressemblance avec des personnes réelles, existantes ou ayant existé, ne serait bien sûr, que pure coïncidence.
« La réalité dépasse très souvent la fiction, car la fiction doit contenir une vraisemblance à laquelle la réalité n’est pas tenue ».
Mark Twain .
Préambule
Vivre en Amérique !
La vie pour chacun de nous, se partage en trois époques : celle qui est devant nous dédiée aux rêves, à nos ambitions, aux ruses du monde des affaires, à un avenir meilleur. Le passé, représente nos uniques et incontestables certitudes peuplées souvent d’amertume et parfois même de remords. Seule la jouissance du présent toute aussi constante qu’inaltérable compte dans l’esprit de ceux qui réussissent !
Assis face à la page blanche, tel que devant un miroir, mon reflet me regarde et de longues minutes de conversations muettes s’engagent entre le paraître et le réel, entre ce que je pense être et ce que je suis, entre ce que les autres pensent de moi et ce que j’imagine qu’ils connaissent de ma personne.
Ainsi naît la peur de l’écrivain, celle de vous avoir déplu au cours de mes précédents écrits, la peur de passer pour un imposteur, ou un être superficiel.
En me ressaisissant, je vais finalement oser une nouvelle fois franchir le seuil de mes doutes et vous livrer une nouvelle histoire, un nouveau roman. Juste après cette page, nous partons pour l’Amérique ! Mais pas dans l’Amérique de tout le monde, non, dans la mienne, celle qui m’a révélé un jour le véritable sens du mot « Géant » et de la démesure s’appliquant à la nature et aux passions des hommes que je souhaite vous faire partager.
Mais il est temps de partir, je vous en prie, après vous…
Hilaire de L’Orne .
Chapitre 1
Pas d’avantage aujourd’hui qu’hier dans le lieu où ils avaient choisi de s’exiler, il n’était admis que frère et sœur vivent en couple.
Depuis son départ de France, Élliott était devenu un homme de grande et belle allure au regard sûr, à la démarche décidée, qui aspirait encore à arpenter le monde pour scruter les battements de son cœur et s’éprendre de ceux qui en étaient les gardiens.
Hissé sur un tabouret de bar, il s’efforçait de dompter une mèche rebelle tout en parcourant son journal.
« Encore un ! »
Ce mot en Français lui échappa à la lecture d’un fait divers. La Californie était à déconseiller à ceux qui ne pouvaient pas se passer des bienfaits de l’assistanat. À Los Angeles en particulier il aurait été surprenant de rencontrer quelque apôtre de l’authenticité dans le commerce du paraître. Ici plus qu’ailleurs il était nécessaire de ne compter que sur soi, sur son savoir-faire, son ingéniosité et sur ses ressources financières pour survivre.
Beaucoup arrivaient en Amérique après avoir rêvé de grands espaces pour se réinventer. Ils avaient le plus grand mal à se départir de l’idéologie libertaire de l’Europe, alors que la philosophie de l’existence Américaine en prise avec le réel, n’avait rien à voir avec celle du vieux continent.
Les êtres au Far West encore aujourd’hui, ne valaient que ce qu’ils étaient capables de gagner par eux-mêmes, sans aucune aide ni assistance extérieure, comme aux temps difficiles des pionniers et de la conquête de ce territoire.
Dans ce pays qui à force de reportages donnait l’impression de l’avoir déjà trop vu, d’en avoir fait cent fois le tour, beaucoup devaient reconnaître qu’ils s’étaient trompés. Il était nécessaire pour eux de rentrer au plus vite avant que leur rêve d’Amérique ne se transforme en un cauchemar de chaque instant, pouvant aller jusqu’à mettre leur vie danger. Ici le monde paraissait plus grand que partout ailleurs, y compris les désillusions.
Avec Manon, ils s’étaient établis dans le quartier de Venice Beach, la Venise californienne non loin de la mythique plage de Santa Monica. Ils vivaient dans le calme au milieu des pontons et de la lagune que les otaries aidaient à rendre naturelle.
Élliott ce matin, s’était arrêté dans un coffee shop restant ouvert toute la nuit. Dans cet établissement, en direction de l’aéroport, on était sûr d’être servi en dix minutes de plats qui s’adaptaient à toutes vos envies. Dehors, armés de sourires et de jets d’eau, les employés de la ville nettoyaient l’avenue. Des volutes de vapeur mouraient en rejoignant les tout premiers éclats du soleil entre les buildings.
Les immeubles baignaient dans l’assoupissement d’une obscure clarté, réfractant une pâle lumière d’un camaïeu ocre jaune. Dans la brasserie, la serveuse leva les yeux lorsque les hommes de la voirie passant devant sa vitrine s’interrompirent pour contourner le cabriolet Corvette Stingray de son unique client.
La porte céda sous les rires au passage des municipaux guillerets ayant décidé de faire une pause. Le regard aguicheur, des hommes taquinaient la serveuse en illustrant leurs propos de plaisanteries graveleuses. Cet établissement faisait aussi grill-room, se prêtant à tout, qu’il s’agisse d’aimer s’isoler pour écrire dans un coin paisible, ou manger sur le pouce un quartier de tarte au fond d’une banquette. Les clients plébiscitaient ces lieux emblématiques du nouveau monde.
On venait également dans cet endroit où pour le prix d’un café, on pouvait observer les bizarreries des habitués au moment de midi se pressant en hordes impatientes pour déguster des ribs grillés accompagnés de patates rôties.
Élliott bien qu’amusé par les efforts des agents de la voirie en matière de séduction, se replongea dans la lecture de son journal. La barmaid qui les connaissait bien, se dissimulait derrière une forme d’impassibilité lorsque les propos des hommes s’enflammaient. Elle opposait à la clientèle turbulente, l’amabilité et la distance des femmes d’expérience de sa profession derrière une invisible armure. Le ronronnement du percolateur signifia la fin de l’écoulement du café dans le récipient de verre brûlant.
Les hommes de l’assainissement après plusieurs mugs d’onctueux cafés lattes et quelques tartines s’amusaient avec en écho jusqu’au lendemain le souvenir du rire de la serveuse et assez d’espoir pour lui refaire la cour.
Élliott , qui devait accueillir des mannequins en provenance de Paris au Burbank Airport , s’était levé de très bonne heure. Il avait fait attention de ne pas réveiller Manon qui de son côté travaillait pour la Warner . Elle supervisait en ce moment la réalisation d’une collection de parures pour une série commandée par une chaîne de streaming.
À cinq heures trente du matin, Élliott disposait au minimum d’une heure avant « l’estimated time arrival » de l’avion en provenance de Paris. À cette heure-ci, la circulation sur les freeway et les échangeurs était encore fluide, à Los Angeles, les conducteurs sans être agressifs, étaient plus rapides et sans doute aussi, plus stressés qu’ailleurs. Il estimait ne pas en avoir pour plus de vingt minutes. En attendant, il réexamina son dossier une dernière fois.
L’aube adossée à l’océan Pacifique transportait à cette heure-ci encore un peu de fraîcheur, avant que la fournaise n’éclose avec le jour.
La porte du café laissa pénétrer un couple accompagn&#

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