Le Manouche
48 pages
Français

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Description

De lourdes menaces pèsent sur Beauzac depuis que la justice et les membres de celles-ci sont corrompus. La démocratie et les libertés sont en dangers ! C’est dans cette ville médiévale et dans ce climat de désillusions que le Manouche va poser ses valises. Personne ne le connait : il va devenir détective au sein de ce commissariat et mener ainsi son enquête sous une fausse identité. Que va-t-il rechercher dans les archives du commissariat et de la municipalité ? Pour quelle raison va-t-il s’obstiner à se mettre en danger ?

Informations

Publié par
Date de parution 30 avril 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312010120
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Manouche

Isabelle Bancel
Le Manouche










LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01012-0
Avant-propos
Ceci est un roman.
Ses personnages sont de pure invention.
Lorsqu’il est fait allusion à des personnages, des organismes ou des manifestations ayant réellement existé, c’est simplement pour mieux intégrer l’action dans la réalité historique.

À ceux que la justice n’épargne pas, moi le manouche j’exécute mes propres règles sans aucuns faut pas. Le vice de la justice ! Je l’emmerde, à ma façon. Mais j’ai mes corrections.

Chapitre 1
L’histoire se passe en l’an deux milles treize. C’est par un après-midi hivernale que Denisos alias le manouche reçoit un coup de téléphone venant de la plus haute importance. En effet, son siège la compagnie de Sécurity Mondial venait de lui faire part, d’un clan de mafioso qui serait en mesure d’agir chez un couple. En haute Loire dans ce petit village où l’on l’attendait, rien n’avait changé depuis sa dernière visite en ami. Son bureau était situé rue de la perversité un lieu qui ne s’oublie pas par ses actions. Depuis quelques temps il avait été nommé capitaine en chef du service détective de cette ville pour parvenir à éclaircir cette histoire de mafia.
Denis Denisos alias le manouche pour mener à bien cette enquête, était un homme célibataire âgé alors de cinquante-quatre ans fort respecté de part ses façons d’agir on pouvait alors le distinguer par une vilaine cicatrice de cutter allant du lob de l’oreille jusqu’au cou puis de sa tête en forme d’obus réputée pour ses coups de boules. Rien ne l’effrayait, il faut dire que c’était une vraie armoire : cent dix kilo de muscles.
Il remercia le chauffeur de taxi d’un signe de la main. Celui-ci, un mal baisé apparemment l’ignora royalement. Le manouche se retint de l’injurier, il devait oublier qu’ici en haute Loire que ça ne se faisait plus par courtoisie. À présent il devait se fondre dans la nature pour ne pas se faire remarquer.
Il s’avança jusqu’au centre-ville, et adressa un regard presque complice au bar l’Inédit, puis se dirigea en direction rue de la perversité. Des odeurs de café-crème remontaient jusqu’à ses narines, un Roumain assis sur les bords de la fontaine d’en face faisait jouait de ses doigts talentueux sur son accordéon. Ses fabuleuses chansons l’enchantaient à chaque fois qu’il venait dans le secteur. Par cet endroit, les gens portaient tous des tenues décontractés. Le manouche s’accorda une pause au bar d’en face et se commanda un whisky sec. Sur le rebord de la caisse on pouvait apercevoir une affichette de la Sécurity Mondial qui annonçait une réunion d’urgence à Plessis-Grimoult. Depuis sa dernière visite, il constata que rien n’avait changé ou du moins presque d’un regard observateur il remarqua qu’ici dans ce bar les gens ne dénigraient aucunes paroles aux étrangers sauf un regard méfiant. À sa droite, un voyageur nommé Lorenzo lui adressa un regard complice et sans se faire attendre celui-ci proposa ses services il avait lu dans ses pensées. De l’autre côté, du village l’église st Jean sonna six heures qui retentissaient comme des coups de feu dans sa tête. Il faisait déjà nuit.

Beauzac, la vieille ville médiévale de part ses monuments classés historique, ne se méfiait de rien.

Comme prévu, un appartement secondaire l’attendait rue de la perversité, à deux pas de son bureau. Une terrasse spacieuse reflétait les grandeurs de l’âme du manouche. Il y avait de l’espace, deux cent mètres carrés répartis en quatre pièces principales dont une salle où il s’était installé un bureau pour finir tous les dossiers non classés. À mi-hauteur, se trouvait la mezzanine ou il avait décidé d’y faire sa chambre. En quelques semaines, son intérieur avait changé, par goût plus que par nécessité. Il avait opté pour une décoration sobre. Deux gigantesques canapés en rotin occupaient l’un des murs du salon.
D’autre part, il avait aménagé une commode à l’ancienne, et d’un meuble TV en cerisier qui ponctuaient les espaces vacants. De plus un magnifique bambou et un palmier achevaient de donner un intérieur vivant. Au centre de la pièce, il y avait une magnifique table basse en verre d’où trois lynx servaient de support et au milieu de la table on pouvait apercevoir une statue de rasta vêtue de rouge vert et jaune tenant dans sa main un joint d’au moins trois feuilles. Cet appartement lui convenait à merveille. Situé vers le sud il avait fait installer deux baies vitrées qui donnaient sur le centre-ville. Afin de se retrouver, il préféra s’allonger sur l’un de ses gigantesques canapés. Loin de toutes ses angoisses, peurs qu’ils le hantaient depuis qu’il avait fait un séjour prolongé en prison.
À ses côtés on pouvait apercevoir un magnifique berger allemand Sandy, elle était comme son coéquipier lors de ses enquêtes criminelles. Elle veillait sur son maître et le prévenait lors de ses enquêtes.
Vue de l’extérieur, la porte de bois vernis à l’ancienne faisait un genre discret.
Chapitre 2
Le commissariat du service de Sécurity faisait penser à une salle d’attente d’hôpital. Les années étaient passée par là en laissant ses empruntes sur les murs ainsi que sur les casiers métalliques. Tout était à refaire dans ce commissariat, les peintures, le rangement et cela convenait guère au manouche. De nature maniaque, il se mit aussitôt à la tâche.
D’un ton bourru, il appela la direction en faisant savoir son mécontentement de ce bureau qu’on lui avait attribué. Puis d’un pas décidé il ouvrit la seule fenêtre qui donnait sur la cour pour faire disparaître cette odeur nauséabonde de café noir qui traînait depuis des lustres dans la cafetière ainsi que l’odeur du tabac qui empestait tout le mobilier. En effet, les cendriers étaient pleins de mégots et cela il ne le supportait pas. Comment se faire respecter si le commissariat tombe en ruine, il fallait y remédier au plus vite. Malgré tout cela, le manouche s’était tout de suite sentit à l’aise dans ce commissariat. On était loin de tous ses rires sarcastiques, ici pas de sourire juste la droiture et la loyauté du citoyen. Pas de stress non plus, il était désormais dans son milieu, là où il pouvait agir à sa guise sur les terrains.
Midi sonnait, la porte du local s’ouvrit et à cet instant précis apparaissait une femme d’un charme certain qui ne laissait pas indifférent. Ces cheveux étaient roux bouclés, âgée de trente-cinq ans environs, elle c’était fait engagée comme secrétaire au commissariat.
Ces par ses yeux verts et par sa taille que son mari M. Dartagnant Louis lui avait laissé libre arbitre de ses décision au sein du bureau. Elle se faisait appeler la taupe, car sans le savoir le manouche travaillait au côté de la plus grande espionne du centre. C’est par sa discrétion qu’elle agissait dans les moments les plus critiques contre la mafia.
D’un sourire, elle aurait pu faire fondre tout le personnel. Mais cependant elle restait froide dans les plus grandes affaires non classées.
– Bonjour, répéta telle nerveusement, je voudrais parler à Denisos alias le manouche.
Sans relever la tête, l’adjoint Jean-Baptiste Ricardo lui fit signe que le bureau demandé se trouvait au fond du couloir. Lui, c’était un jeune gaillard, perfusé au Ricard, assagit par les vertus du chite. Son temps il le partageait dans les gangs de rue qui gèrent tous les grands produits stupéfiant et ceux des bagarres banales des camps désignés aux gens du voyage.
Hiver comme été, il portait toujours des survêtements de marque pensant pouvoir faire tomber ces demoiselles qui ne demandaient qu’une chose, être dans sa demeure pour une seule chose : le sexe.
La taupe passa devant Ricardo sans lui adresser un regard. Elle était cette lumière qui éclairait ce bureau sombre. Elle possédait tout ce qu’une femme de plus naturelle voulait avoir une poitrine de moyen calibre du 95 B. Dans d’autres conditions, Ricardo l’aurait sûrement accueillit plus chaleureusement.
Mais il était midi, un trop plein de Ricard lui montait au cerveau et à même pas deux mètre il empestait tel un rat d’égout sortit du caniveau.
L’enveloppe de papier kraft claqua sur le bureau. Le manouche s’encastra un peu plus commod&

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