Le portail des ombres
137 pages
Français

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Le portail des ombres , livre ebook

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Description

Culcuth, dieu de la mort, fomente en secret un plan visant à contrôler l’ensemble de l’humanité afin d’augmenter son pouvoir. Il crée le Portail des ombres, d’où s’échappent ses créatures.
Une jeune fille au passé trouble et son ami métamorphe se trouveront mêlés, sans le vouloir, aux différends des dieux.

Informations

Publié par
Date de parution 24 août 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897655006
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’HÉRITIÈRE DE FERROLIA
L’HÉRITIÈRE DE FERROLIA
LE PORTAIL DES OMBRES
GUY BERGERON
Copyright © 2020 Guy Bergeron
Copyright © 2020 Éditions Scarab Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : L.P. Sicard
Révision éditoriale : Sylvie-Catherine de Vailly
Révision linguistique : Sophie Beaume
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photos de la couverture : © Getty images
Conception de la carte : Bruno Bernard
Mise en pages : Catherine Bélisle
ISBN papier : 978-2-89765-498-6
ISBN PDF numérique : 978-2-89765-499-3
ISBN ePub : 978-2-89765-500-6
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions Scarab Inc .
1471, boul. Lionel-Boulet, suite 29
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : L'héritière de Ferrolia / Guy Bergeron.
Noms : Bergeron, Guy, 1964 août 31- auteur. | Bergeron, Guy, 1964 août 31- Portail des ombres.
Collections : Collection Scarab.
Description : Nouvelle édition. | Mention de collection : Collection Scarab | Édition originale : Montréal : Éditions Porte-bonheur, 2010. | Sommaire : 1. Le portail des ombres.
Identifiants : Canadiana (livre imprimé) 20200084496 | Canadiana (livre numérique) 2020008450X | ISBN
9782897654986 (vol. 1) | ISBN 9782897654993 (PDF : vol. 1) | ISBN 9782897655006 (EPUB : vol. 1)
Classification : LCC PS8603.E684 H47 2020 | CDD jC843/.6—dc23

À mon ami Pierre
PROLOGUE
D u néant naquit la Grande Mère, que certains appellent la Dame Blanche. Pendant des millénaires, elle demeura plongée dans un profond sommeil. Puis un beau jour, elle fit un rêve. Dans ce songe lui apparut le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Elle vit lumière et obscurité, vie et mort, ordre et chaos. Superposé aux images, un nom s’imposa à son esprit : Arménis. La Dame Blanche s’éveilla et entreprit de créer un monde comme celui aperçu dans son rêve.
Elle conçut d’abord les quatre éléments : elle s’arracha un cheveu, avec lequel elle créa la terre . De son souffle sacré naquit l’air, et d’une de ses larmes, l’eau. Elle se servit ensuite de l’ongle de son index pour s’entailler le poignet, jusqu’à ce qu’une goutte surgisse de sa blessure. De son sang divin et bouillonnant fut créé le feu . Satisfaite, elle ordonna ensuite les éléments afin qu’ils composent notre monde. Épuisée, la déesse se rendormit.
Lorsqu’elle se réveilla, deux siècles plus tard, elle était prête à créer la vie. Son ventre rebondi était le symbole de sa fertilité, elle enfanterait bientôt.
Tout d’abord, elle insuffla l’étincelle de vie à Arménis, puis regarda s’épanouir la végétation composée de fleurs, d’arbres et d’herbes. Les premiers animaux apparurent : les poissons, les félins et les ruminants, et finalement, les hommes.
La Grande Mère sut alors qu’il était temps pour sa progéniture de voir le jour. Sans souffrance, elle engendra huit enfants. Ensemble, ils seraient responsables de la destinée du monde qu’elle venait de créer.
Le premier à naître fut une fille, la déesse de la vie, aussi blonde que les blés : Agizel. Elle devrait s’assurer que toute existence, tant végétale qu’animale, abonde.
Le second, au teint foncé et à la chevelure d’ébène, fut Culcuth, responsable de la mort.
Les deux dieux se regardèrent pour la première fois et se sourirent. Ils comprirent qu’ils devraient se compléter jusqu’à la fin des temps, l’un ne pouvant s’épanouir sans l’autre.
Vinrent ensuite, coup sur coup, les quatre enfants affectés aux éléments : Maracon aux cheveux et aux yeux bruns, dieu de la terre et de la nature ; Valiar, au regard azur, maîtresse de l’air et du vent ; Ferrol, dieu de l’eau, des mers et des rivières, et Ignès, aux cheveux roux, dieu du feu.
La Grande Mère n’avait pas terminé. Pour maintenir l’équilibre dans l’univers qu’elle avait créé, elle mit au monde deux derniers enfants. L’un fut Libra, déesse de l’ordre, des lois et de la justice, chargée de trancher les différends entre les créatures animées d’une conscience, incluant les dieux. Et l’autre, le cadet, serait la déesse du chaos et du changement, qu’elle nomma Étopos.
La Grande Mère embrassa chacun de ses enfants, quatre femelles et quatre mâles, puis leur expliqua leurs tâches. Ils devraient travailler main dans la main afin que le nouveau monde qu’elle venait de créer s’épanouisse. Ensuite, elle les quitta, les avisant qu’elle les surveillerait de loin. La naissance de ses huit enfants l’ayant épuisée, elle se retira loin d’eux avant de sombrer dans un profond sommeil.
Prenant exemple sur leur mère, ces dieux, encore jeunes, créèrent à leur tour plusieurs dieux aux pouvoirs moindres, qui devaient les aider à s’acquitter de leurs tâches. C’est ainsi que naquirent Juvena la créatrice, et Viernet le destructeur, tous deux engendrés par Étopos, maîtresse de la manipulation du chaos, à la fois responsable de l’innovation, de la création, mais aussi de la destruction. Libra, elle, donna naissance à des jumeaux : Forgia, dieu du pardon, et Karik, dieu du châtiment.
Les dieux travaillèrent de concert pour achever l’œuvre de leur mère. Ferrol domina les rivières et les fleuves qu’il restreignit à leur lit. Avec l’aide de Valiar, il transporta son eau, sous forme de pluie, pour arroser la terre, domaine de Maracon, de manière à ce qu’Agizel puisse y insuffler la vie. Ignès, maître du feu, à la fois destructeur et bénéfique, créa les volcans, faisant du centre du monde son domaine, là où ses flammes brûleraient perpétuellement.
C’est ainsi que se déroulèrent les premiers temps de vie. Les Hommes, créés et mis sur Arménis par la Dame Blanche en même temps que les animaux, reconnurent le travail titanesque des dieux et leur en furent reconnaissants. Ils les vénérèrent et les remercièrent pour ce qu’ils avaient accompli pour eux.
Quant à l’origine des elfes, des nains, des monstres et des créatures magiques, les théories diffèrent selon les cultures et les croyances.
PREMIÈRE PARTIE
FERROLIA
I
DARIUS
U n vent d’automne glacial secouait les rares arbres qui s’accrochaient désespérément à la falaise. Au pied du promontoire rocheux, des marins se dépêchaient de décharger les cargaisons des navires amarrés aux quais, avant que les nuages menaçants déversent une pluie glaciale sur leurs têtes.
La plupart s’empressaient de terminer le travail. Plus tôt ils finiraient, plus tôt ils iraient s’asseoir à l’une des tavernes du port et y dépenser une partie de leurs payes. Certains, mais ils étaient rares, souhaitaient plutôt retrouver leur famille. C’était le cas de Darius, second sur L’Étoile, qui surveillait ses hommes en train de remonter les derniers ballots de coton de la cale du navire. Ils étaient en retard de deux jours, car le navire avait essuyé une violente tempête qui les avait forcés à se réfugier dans une baie en attendant l’accalmie. Ses deux petites filles et sa femme devaient l’attendre impatiemment.
— Hâtez-vous, cria-t-il à ses hommes. Il faut rentrer toute la cargaison dans les hangars avant la pluie. Le capitaine vous y attend pour vous remettre votre paye.
Motivés par l’incitatif pécuniaire, ils redoublèrent d’effort. Après quelques minutes, le dernier ballot prenait la direction des remises.
Darius leva les yeux au ciel. Le cap rocheux s’élevant devant lui dominait le port de toute sa hauteur. À son sommet se dressait l’inexpugnable et imposant château de Ferrolia, capitale du royaume du même nom. La pierre grise et les tourelles s’élevant çà et là don

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