Les merveilles de la plage
209 pages
Français

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Les merveilles de la plage , livre ebook

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Description

Les merveilles de la plage est un roman autobiographique qui retrace une partie de la vie surtout scolaire de l'auteur. Des expériences quotidiennes de la vie de l'enfance, des moments forts importants de l'école et de l'université, Tapha Aziz, par une originalité notoire, en profite pour s'insurger contre de nombreux maux qui gangrènent la société de son époque.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2019
Nombre de lectures 32
EAN13 9782490673162
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait






Les merveilles de la plage
















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Tous droits réservés pour tous pays

© Copyright Les éditions artige de Chidid
Guédiawaye, Gadaye Cité Municipal
Dakar Sénégal

Conception: Alioune Badara Chidid
Les merveilles de la plage… 2019
Indicatif de l’éditeur: 978-2-490673-08-7
Editeur: Alioune Badara Chidid
ISBN: 978-2-490673-16-2

Tél: (+221) 77 488 31 25
Boite Postale: GW 15000
E mail: didchibasse@gmail.com


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Moustapha Diop



Les merveilles de la plage
Roman





Les éditions Artige

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Ce livre est d’abord dédié à mon papa, disparut quand l’année
bouclait sa carrière, le 29 décembre 2016.

Je le dédie aussi à ma charmante maman (longue vie et une bonne
santé), à mon ancien maître de l’élémentaire, à mes anciens
professeurs du collège et du lycée et à tous mes amis.
Pour le profond amour que papa me réservait, je lui dédie ce poème,
ainsi que tous ceux qui ont perdu cet être cher

Mon cher papa

Papa, depuis que tu te préparais pour ce voyage sans retour
Mes sentiments moribonds n’étaient plus que ceux d’un vautour
Si ta longue et méchante maladie réclamait de l’argent pour te
quitter
Je serais comme Crésus et lui offrirait des cargos d’ors pour te
garder
Je ne peux point oublier cette froide nuit de ma vie
Où je t’ai vu couché, seul, calme et sans vie
S’apprêtant à te rendre seul dans ton dernier asile
Pour avoir vomi ce monde fade et inutile
Je pense beaucoup à toi papa, à ton âme resté bouche-bée
Toi qui m’aimait tant, qui me consolait, sans me choyer
Je suis pauvre d’allégresse car je suis plein de tristesse
Je suis sans forces, cause de ce chagrin qui m’agresse
Je pleure toujours la tendresse de ta voix
Et ton visage, papa, qui ne m’offrait que joie
La mort les a tristement enlevé
Cette faucheuse insigne est la mère des opprimés
Je ne doute pas que tu ne souffres plus dans ton perpétuel sommeil
Je nes que tu te reposes avec une quiétude sans pareil
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Gloire à ALLAH d’avoir fait de moi ton fils adoré
Qui supporte ta barbante absence, mais avec un cœur mouillé

TAPHA AZIZ, ton fils




























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AVANT-PROPOS

Il est vrai qu’il est toujours franc pour un écrivain de réserver, à ses
lecteurs, de profondes surprises, le plus souvent par la robustesse
thématique de sa création littéraire. L’écrivain a cette capacité
d’aller au-delà des rêves ou des attentes du lecteur qu’il doit charmer
soit par le fond, soit par la forme de l’œuvre qu’il lui présente. Mais
ce charme, à mon avis, émane toujours du thème qu’il choisit de
peindre dans son récit. AMADOU KOUROUMA, dans Les Soleils
des Indépendances, nous a parlé de la mort dans la société africaine
– le roman s’ouvre par la mort et s’en referme -, MARIAMA BA a
choisit de crier tout haut les maladies périlleuses de la société
sénégalaise dans sa Si Longue Lettre, Camara Laye revoie la
première étape de sa vie dans L’enfant Noir, FATOU DIOM parle
des immigrés dans Le Ventre de l’Atlantique…

Cette planète, qui nous supporte aujourd’hui, souhaite que l’écrivain
soit irréprochable dans l’engouement thématique de sa production.
En d’autres termes, le monde de nos jours semble défendre la thèse
selon laquelle l’éloquence, l’intelligence ou la pertinence d’un
auteur se mesure non pas par sa brillante manière de raconter des
événements, mais plutôt par la tentative adroite d’attirer l’attention
du public sur des thèmes cruciaux auxquels on ne saurait
mésestimer. C’est qu’en fait plus le thème intéresse le lecteur, plus
ce dernier s’en réjouie et devient l’ami du livre qu’il tient entre ses
mains, même en ronflant.

Dans cette société d’aujourd’hui où l’Homme se laisse
sempiternellement séduire par les nouvelles technologies de
l’information et de la communication, dans le triste contexte de ce
monde actuel où l’homme se perd dans ses désirs et n’a même plus
le temps d’apprécier la vie à cause des ruses périlleusement
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médiatiques, le fardeau de l’écrivain devient de plus en plus lourd. Il
doit, par l’entremise d’une plume assez intelligente, ramener le
lecteur d’hier à sa juste nature; qu’il redevienne celui dont la force
morale ne peut, en aucune circonstance, se montrer fragile aux
soleils sombres de ces nouvelles technologies. Il lui appartient
aujourd’hui de redonner à l’Homme le goût de la lecture, le temps
onéreux de se consacrer aux livres. Pour en parvenir, il lui faudrait
d’abord réduire au quart de sa longueur le récit un peu trop long
qu’il dépeint dans sa chronique. Et cela par ce que le lecteur du
XXIème siècle ne ressent plus la moindre passion de se fatiguer
l’esprit. L’utilisation courante des nouvelles technologies de la
communication, l’internet en particulier, a fini par lui injecter le
virus de la paresse. Au lieu par exemple d’habituer l’esprit à
réfléchir profondément sur une quelconque réalité de la vie, il
préfère se connecter aux sites internet destinés à la recherche et en
avoir facilement et cela, en de modestes secondes, tout ce dont il a
besoin. Donc d’une manière inconsciente, l’homme perd sa force et
sa chance d’exercer ses propres efforts pour acquérir ses propres
connaissances.

Il faudrait aussi à l’écrivain du XXIème siècle d’avoir une maîtrise
parfaite des goûts de ses lecteurs, pour leur offrir une seconde
chance de rouvrir leurs yeux, en les éloignant ou en les rapprochant
de la vie. C’est évidemment là où sa tâche devient encore beaucoup
plus laborieux. En fait, le plaisir ou l’appréciation scrupuleuse de la
thématique d’une œuvre, diffère d’un lecteur à un autre, d’une
société à une autre. Certains ne se sentent soulagés que lors ce que
l’écrivain leur parle de la vie réelle et sérieuse, avec ses beaux et
ingrats moments. D’autres n’applaudissent que l’œuvre qui se
contente de leur distraire l’âme, de leur conduire dans une planète
féerique ou tout saute, chante et danse. Mais advienne que pourra, il
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revient au maître de la plume d’édifier, selon la pertinence de sa
plume, la pièce de ses chers lecteurs.
On se souvient d’une chose pour chasser l’oubli. On ne se souvient
véritablement que d’une chose qui nous est spontanée à la mémoire.
On n’en souvient non plus n’importe comment. J’ai choisi des mots
roses pour parler d’une partie de mon enfance pleine de beaux et de
mauvais souvenirs. Ma petite vie à l’école en a profité pour jaillir
sous mes yeux.

Je n’ai surtout pas voulu trouver, pour cette œuvre, une perruque qui
résume tout son accoutrement littéraire. Je veux dire, en de mots
beaucoup plus concis, qu’il ne me convient guère de lui trouver un
titre qui lui englobe les différentes parties qui la composent. J’ai
choisi, pour lui trouver un nom, de penser à l’endroit de la mer d’où
m’est venue l’inspiration de revenir sur ces Oublis moins profonds –
livre d’Henry Bosco -.

Il ne me semble pas assez regrettable de ne point se contenter
d’intituler un ouvrage

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