SOUHAITS MAUDITS

Robyn Tyo’o

Description

Hélène, une jeune femme pleine de vie est confrontée à un dilemme. Face à cela, elle se retrouve à freindre ses convictions spirituelles et ses principes moraux ce qui la conduira à commettre des actes malsains qui la rattraperont. Paranormal, morts, religion et amour, vous saurez les choix qui vont la conduire vers des chemins obscurs.

Sujets

• Romance Camerounaise
• Romance paranormale
• Littérature africaine
• Littérature Africaine
• Littérature africaine
• Cameroun
• Littérature Camerounaise

Informations

• Publié par: APEL Editions
• Date de parution: 01 janvier 2024
• Nombre de lectures: 1 167
• Langue: Français

Extrait

Ne souhaitez rien qui vous restera sur l’estomac!

1

RobynTyo’o

SOUHAITS MAUDITS

Roman 2

SOUHAITS MAUDITS

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pourtous les pays. No part of this book may be reproduced in any form by print, photo-print, microfilm or any other means without written permission from the publisher. [e-mail]/693779364 Copyright © APELEditions, Yaoundé 2023

3

Remerciements

Je tiens à dire merci à tous qui, de près ou de loin ont contribué à l’achèvement de ce projet. Cette œuvre est saluée de la critique et de l’expérience de mes abonnés, ma famille et le père de Sky, mon inspiration. Merci pour votre soutien et votre amour inconditionnel.

4

A tous ces êtres chers, partis trop tôt à cause de leurs choix mauvais.

5

PROLOGUE

Chacun de nous a déjà perduun être cher. C’est une épreuve que nul ne peut surmonter quel que soit le temps qui passe. Le fait de n'avoir pas profité de sa présence nous pousse à éprouver du regret, du dégoût, de la souffrance, de la haine envers nous-même. Comme on dit souvent trop tard : « si j'avais su » la disparitiond’un proche nous bouleverse toujours au point où on se rend compte à quel point il était important dans nos vies.

— Seigneur je t'en supplie, vient me prendre je n'en peux plus. Ahhh… qui est là ?ai-je lancé tout à coup, après avoir entendu un bruit dans la cuisine.

—Maintenanttu implores le Seigneur haha… lorsque tu es venue vers moi, le connaissais-tu ?

—Je t'en supplie épargne moi. Je ferai tout ce que tu voudras, mais pas te livrer des innocents.

6

—Cen’est que ça que je veux. D’ailleurs, je n'ai plus besoin de toi, car tu ne me sers plus à rien. Il te reste une semaine.

Ai-je hurlé en larmes :

—! Qu'est-ce que j'ai fait ? Jéhovah Non pardonne moi, sauve-moi, je ne voulais pas que ça se passe ainsi. Je n'avais pas prévu cela.  Je suis inconsolable depuis deux mois déjà. Enfermée dans ma maison pour échapper à mes actes, mes choix. Je me retrouve seule face au Karma. 7

Chapitre premier Une vie paisible comme la nôtre, jen’en pouvais en rêver. Comme on dit toujours « on ne peut pas tout avoir dans la vie. » Malgré notre classe sociale,l’amour que nous nous portions l’un pour l’autre c’était le cas pour nous. Mon époux et moi étions mariés depuis deux ans déjà et nous n'arrivions pas à faire un enfant. Cette situation me détruisait. Heureusement pour moi, j'avais un mari vraiment patient et compréhensif. Nous avions fait le tour des hôpitaux des villes de Douala, deYaoundé et même d’Europe, mais, nous n'avions aucun problème, pourquoi ne faisons-nouspas d'enfants ? Je n’en avais aucune idée. Les pleurs et la tristesse étaient au rendez- vous dans notre demeure. Je ne savais plus quoi faire alors, j'ai fait des recherches qui allaient à l’encontre de ma religion. Nous nous trouvons au Cameroun plus précisément dans la capitale économique Douala. Cette ville encore surnommée la Chine à cause de sa forte population et son affluence en ce qui concerne le business c'est là que nous avions à 8

choisir de vivre. Mon mari Alain et moi habitions dans le quartier résidentiel appelé « Bonapriso », lui gérait trois boutiques d'appareils électroniques et moi je tenais deux boutiques de vêtements et accessoires. Alain était doux, attentionné, fidèle, vrai… tout ce dont une femme peut rêver venant d'un homme. J'étais rassurée d'avoir un homme pareil à mes côtés.

Concernant notre religion, elle était sacrée et tout pour nous. Nous mettions toujours tout entre les mains de « Jéhovah » oui ! Nous étions des témoins de Jéhovah. Malgré nos activités, nous trouvâmes toujours du temps pour lui, pour enseigner sa parole, ce qui était un vrai plaisir pour des pionniers comme nous. Nous avions posé notre problème aux anciens de notre assemblée, ils nous avaient rassuré que le moment d'avoir des enfants viendrait,car Jéhovah n’avait pas encore décidé de nous bénir. Nous prions jour et nuit, nous vivons dans la prière.Mon mari s’inquiétait pour moi. Il avait horreur de me voir triste. Il me trouva dans notre chambre regardant dans le vide.

—Hélène, tu pleures encore ? me demandait-il en se rapprochant de moi.

9

—Je suis désolée mon amour, mais je ne le fais pas de moi-même.

—Ho ! je comprends ne t'en fait pas. Nous venons de terminer la prière et après ce moment, nous sommes censés avoir la paix du cœur, car nous avons communiqué avec Jéhovah, notre Dieu qui nous écoute et exaucera nos prières.

—Amen ! Tu as raison. Allons nous coucher.

Lançait-il, en souriant.

—Voilà j'aime entendre cela.

Nous avions dormidans les bras de l'un et l’autre durant toute la nuit. Très tôt, nous étions debout, car nous avions une réunion. Cet événement rassemble plusieurs assemblées de différents quartiers et se déroule vers Logpom, car nous avons là-bas un espace énorme pour nous recueillir. J’adorais cela, car à chaque fois que nous nous rassemblons de cette façon-là, il y avait tellement de leçons, d’émotions, de valeurs qu'on nous procurait. On sortait de là vraiment riche en connaissances spirituelles. Nous avions des employés fidèles dont nous n'avions aucun problème avec eux en ce qui concernait la gérance 10