Tarzan le Magnifique (cycle de Tarzan n° 21)
221 pages
Français

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Tarzan le Magnifique (cycle de Tarzan n° 21) , livre ebook

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Description

Paru sous forme de feuilleton en 1936-38 et en livre en 1939, Tarzan the Magnificent est le vingt-et-unième tome du monumental Cycle de Tarzan qui n’en comprend pas moins de 26 ! Sa première publication en français date de 1992.


Pour venir en aide à un écrivain américain Stanley Wood, Tarzan pénètre dans le pays des Kaji et des Zuli, tribus de femmes guerrières. Elles sont gouvernées par des mages qui, chacun, utilisent, pour ce faire, des joyaux géants dotés de pouvoirs maléfiques. Tarzan y trouve fort à faire mais parvient à leur échapper en compagnie d’une femme blanche, Gonfala. Il rejoint Stanley Wood et ses deux guides, Spike et Troll, et parvient à s’emparer des joyaux géants : diamant et émeraude. Spike et Troll les dérobent et s’enfuient, non sans avoir capturé Gonfala, dans la cité d’Athné, ennemie jurée de Cathné, la Cité de l’Or où Tarzan était précédemment intervenu. Stanley Wood, à la recherche de Gonfala, pénètre dans Athné et est jeté en prison, en compagnie de Spike et Troll. Tarzan se rend à Cathné et se trouve incontinent mêlé aux dissentions qui déchirent la cité, puis il se rend à Athné où on l’emprisonne. Il s’en évade sur un éléphant sauvage et tombe sur une armée venue de Cathné dans le but d’envahir la cité rivale d’Athné... Mais il faudra bien des efforts au Seigneur de la Jungle pour surmonter les nombreux aléas qui l’attendent !


Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Tout comme les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar), le cycle de Tarzan mérite amplement d’être redécouvert.


Le vingt-et-unième tome d’une série de 26 ! A redécouvrir dans sa version littérale et littéraire.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 10
EAN13 9782366346398
Langue Français
Poids de l'ouvrage 13 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection SF
















ISBN

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © PRNG EDITION S — 2021
PRNG Editions (Librairie des Régionalismes) :
48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.36634.179.9 (papier)
ISBN 978.2.36634.639.8 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
***
Titre original : Tarzan the Magnificent.
Traduction : Gilbert Viala — révision de Michel Vannereux.
***
La présente édition a été grandement facilitée grâce à l’active collaboration de Michel Vannereux et de La tribune des amis d’Edgar Rice Burroughs .

Edgard Rice Burroughs


AUTEUR

edgar rice burroughs




TITRE

TARZAN L E MAGNIFIQU E (cycle de Tarzan n° 2 1 )




LA TRIBUNE DES AMIS D’EDGAR RICE BURROUGHS

Edgar Rice Burroughs a abordé de nombreux genres même si c’est pour ses cycles de science-fiction et Tarzan qu’il est le plus connu. En dehors des aventures du Seigneur de la Jungle, il a écrit des aventures échevelées se déroulant sur Mars, Vénus ou la Lune, au cœur de la Terre et dans divers mondes perdus. Il a aussi abordé le western, le roman historique ou le roman de mœurs.
Créé en 1990, le fanzine La Tribune des amis d’Edgar Rice Burroughs est entièrement consacré aux univers d’Edgar Rice Burroughs et aux multiples adaptations, quel que soit le média. Les articles peuvent porter sur les romans eux-mêmes, les diverses éditions, françaises comme étrangères, les bandes dessinées, les films, les séries TV, les objets à collectionner ou bien des auteurs ayant inspiré Edgar Rice Burroughs ou s’en inspirant, comme Henry Rider Haggard et Philip José Farmer. Trois numéros sont proposés par an.
Contact :
Michel Vannereux - 10 rue Raymond Aron - 75013 Paris
michel.vannereux@mangani.fr


Tarzan et les magiciens
1. Le rescapé
L a réalité dépasse la fiction.
Si cette histoire vous paraît quelque peu incroyable, ne perdez pas de vue cet axiome. Elle a débuté il y a plus de vingt ans, à moins qu’on ne préfère remonter à la première amibe ou au fracassant bang sidéral de deux soleils oubliés ; mais nous limiterons notre histoire, à quelques occasionnelles références près, à la scène, aux acteurs et aux affaires du temps présent.
Les rayons du soleil, brûlants, roussissent une plaine grillée, à cinq degrés à peine au nord de l’équateur. Un homme, vêtu d’une chemise en loques et de pantalons où des croûtes de sang séché ont viré au brun rouille, chancelle et s’effondre, inerte.
Un grand lion abaisse son regard sur la scène du haut d’une lointaine saillie rocheuse où de rares buissons, tenaces, s’accrochent et ombragent le repaire du Roi des animaux, car nous sommes en Afrique.
Ska le Vautour tournoie dans le bleu du ciel, attendant patiemment son repas, survolant de très haut le corps de l’homme abattu.
Non loin au sud, à la limite de la plaine desséchée un autre homme s’élance avec aisance vers le nord. Lui ne montre aucun signe de fatigue ni d’épuisement. La peau bronzée brille de santé, des muscles pleins roulent en dessous. L’allure dégagée, le silence de la démarche conviendraient à Sheeta la panthère ; mais il n’y a en lui rien de sournois. C’est le port d’un personnage étranger au doute et à la peur, le port d’un seigneur dans son domaine.
Il est en très simple appareil : un pagne en peau de daim. Un rouleau de corde de fibres végétales est passé sur une épaule, un carquois garni de flèches sur l’autre ; un couteau dans son fourreau est suspendu à sa hanche. Un arc et une courte lance complètent son équipement. Une crinière noire tombe en désordre sur des yeux gris et sereins, des yeux aptes à refléter la lumière estivale sur la mer aussi bien que l’éclat de l’acier d’une rapière.
Le Seigneur de la Jungle voyage.
Il est loin au nord de ses domaines ancestraux, mais il n’est pas encore en terre inconnue. Il est déjà venu maintes fois ici. Il sait où creuser pour avoir de l’eau. Il sait où est le point d’eau le plus proche du terrain de chasse où il peut tuer son gibier et emplir son estomac.
Il se rend au nord à la requête d’un empereur pour vérifier une rumeur selon laquelle une puissance européenne essaie de provoquer par corruption la défection d’un chef indigène. Guerre et bruits de guerre sont dans l’air, mais tel n’est pas le propos de cette histoire. Nous l’espérons, mais nous ne sommes pas prophète. Nous ne sommes qu’un simple chroniqueur qui relate les événements dans leur ordre chronologique, à mesure qu’ils surviennent. Nous suivons jusqu’au bout les activités de nos personnages. Jusqu’à la guerre s’il le faut. Mais nous espérons ne pas en venir là. Seul le temps vous le dira.
Tandis que Tarzan parcourait la plaine à grandes et légères enjambées, nul bruit n’échappait à son oreille exercée, nul mobile à son regard ; nulle senteur portée par Usha, la brise douce, ne lui demeurait inconnue. Il vit au loin Numa le Lion, immobile sur son avancée rocheuse ; il vit Ska le Vautour planant en cercles au-dessus de quelque chose qu’il ne pouvait voir. Dans tout ce qu’il voyait, entendait ou sentait, il lisait une histoire, car pour lui ce monde sauvage était un livre ouvert, quelquefois impressionnant, toujours plein de passionnants récits d’amour, de haine, de vie, de mort.
Là où vous et moi saisissons par hasard une lettre ou un mot, Tarzan appréhende le texte entier et en tire des enseignements sans nombre, dont nous n’aurions même pas idée.
Tout à coup, il vit devant lui un objet blanc briller au soleil – un crâne humain. Quand il s’en approcha, son regard tomba sur le squelette d’un homme, à peine en désordre. Parmi les ossements poussait un arbuste du désert rabougri, indiquant que le squelette reposait là depuis longtemps.
Tarzan s’arrêta pour se livrer à des investigations, car pour lui rien en ce monde n’est assez insignifiant pour être négligé sans enquête. Il constata que ce squelette appartenait à un Noir et qu’il était là depuis longtemps, probablement des années ; ce qui était parfaitement possible dans cette plaine brûlante et desséchée. Il ne savait dire comment l’homme était mort, mais il supposait que c’était de soif. Puis, il aperçut parmi les os d’une main un objet à demi enfoui dans le sol mouvant. Il s’arrêta et le ramassa, l’extrayant soigneusement de la terre. C’était une baguette en bois de fer fendue, et dans la fente était passé un fin morceau de soie huilée.
La soie était tachée, cassante et séchée. Quand il la toucha, elle parut s’effriter, mais ce n’était qu’une enveloppe. Il la déroula soigneusement et trouva les couches inférieures mieux conservées. Dans l’enveloppe de soie, il trouva ce qu’il cherchait. Une lettre. Elle était écrite en anglais, d’une petite écriture très lisible. Tarzan la lut avec intérêt, intérêt peut-être stimulé par la date inscrite en en-tête de la feuille. Vingt ans avaient passé depuis que cette lettre avait été écrite. Depuis vingt ans, elle reposait là, près du squelette de son porteur, témoin muet de la solitude de cette plaine désolée.
Tarzan lut :
Au lecteur éventuel : J’envoie ce message sans grand espoir de le voir quitter cet odieux pays, et encore moins de le voir atteindre un homme blanc ; mais s’il lui parvient, je le prie de prendre contact avec le Commissaire Résident ou toute autre autorité susceptible de nous apporter une aide rapide.
Ma femme et moi étions en train d’explorer le nord du lac Rodolphe. Nous sommes allés trop loin. Toujours la vieille rengaine. Nos porteurs ont été effrayés par les tumeurs concernant l’existence d’une tribu sauvage habitant la contrée où nous nous trouvons. Ils nous ont abandonnés.

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