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Description

En franchissant les portes des Galeries de la Rive-Sud, jamais Viateur n'aurait pu soupçonner que sa vie prendrait un tel tournant...
Pour son cinquantième roman, François Gravel nous présente la vie quotidienne d'une équipe d'agents de sécurité plus attachants les uns que les autres. Un huis clos très achalandé qui dévoile les dessous d'un centre commercial, et peut-être aussi ceux de notre société.
Des pères Noël verts et des téléviseurs peints en rouge, une enseigne de McDo fondue et des manteaux de cuir abandonnés dans un plafond, une vieille dame qui cherche en vain le traversier qui la ramènera dans le passé : rien ne va plus aux Galeries de la Rive-Sud. Heureusement qu'il s'y trouve des agents de sécurité cultivés qui prennent leur métier à cœur. Véritables casques bleus, les membres de cette équipe hétéroclite - à laquelle s'est récemment joint Viateur - ont de quoi s'occuper. Parfois même plus qu'ils n'en demandent. Mais pour un ancien prof de mathématiques comme Viateur, il n'y a rien de plus satisfaisant pour l'esprit que la résolution d'un problème. Ceux qui ne fréquentent les centres commerciaux que pour faire des achats ne savent pas ce qu'ils manquent...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 janvier 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782764418925
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Littérature d’Amérique
Collection dirigée par Normand de Bellefeuille et Isabelle Longpré
Du même auteur chez Québec Amérique
 
Adultes
 
Les Black Stones vous reviendront dans quelques instants, coll. Littérature d’Amérique, 1991. Ostende, coll. Littérature d’Amérique, 1994. Coll. QA compact, 2002.
Miss Septembre, coll. Littérature d’Amérique,1996.
Vingt et un tableaux ( et quelques craies ), coll. Littérature d’Amérique, 1998.
Fillion et frères, coll. Littérature d’Amérique, 2000. Coll. QA compact, 2003.
Je ne comprends pas tout, coll. Littérature d’Amérique, 2002.
Adieu, Betty Crocker, coll. Littérature d’Amérique, 2003.
Mélamine Blues, coll. Littérature d’Amérique, 2005.
 
Jeunesse
Granulite, coll. Bilbo, 1992.
Guillaume, coll. Gulliver, 1995. MENTION SPÉCIALE PRIX SAINT-EXUPÉRY (FRANCE)
Le Match des étoiles, coll. Gulliver, 1996.
Kate, quelque part, coll. Titan+, 1998.
Lola superstar, coll. Bilbo, 2004.
SÉRIE KLONK
 
Klonk, coll. Bilbo, 1993. PRIX ALVINE-BÉLISLE
Lance et Klonk, coll. Bilbo, 1994.
Le Cercueil de Klonk, coll. Bilbo, 1995.
Un amour de Klonk, coll. Bilbo, 1995.
Le Cauchemar de Klonk, coll. Bilbo, 1997.
Klonk et le Beatle mouillé, coll. Bilbo, 1997.
Klonk et le treize noir, coll. Bilbo, 1999.
Klonk et la queue du Scorpion, coll. Bilbo, 2000.
Coca-Klonk, coll. Bilbo, 2001.
La Racine carrée de Klonk, coll. Bilbo, 2002.
Le Testament de Klonk, coll. Bilbo, 2003.
Klonk contre Klonk, coll. Bilbo, 2004.
SÉRIE SAUVAGE
 
La Piste sauvage, coll. Titan, 2002.
L’Araignée sauvage, coll. Titan, 2004.
Sekhmet, la déesse sauvage, coll. Titan, 2005.
Sacrilège coll. Titan, 2006.
Les Horloges de M. Svonok, coll. Titan, 2007.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
 
Gravel, François
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(Littérature d’Amérique)
9782764418925
I. Titre. II. Collection: Collection Littérature d’Amérique.
PS8563.R388V68 2007 C843’.54 C2007-940848-6
PS9563.R388V68 2007


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
 
Gouvernement du Québec - Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres - Gestion SODEC.
 
 
Les Éditions Québec Amérique bénéficient du programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Elles tiennent également à remercier la SODEC pour son appui financier.
 
 
 
 
Québec Amérique 329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage Montréal (Québec) Canada H2Y 2E1 Téléphone: 514 499-3000, télécopieur: 514 499-3010
 
Dépôt légal: 3 e trimestre 2007 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada
 
Mise en pages : André Vallée - Atelier typo Jane Révision linguistique: Michèle Marineau Direction artistique: Isabelle Lépine Adaptation de la grille graphique: Célia Provencher-Galarneau
 
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés
 
© 2007 Éditions Québec Amérique inc.
www.quebec-amerique.com
 
Imprimé au Canada
Sommaire
Littérature d’Amérique Page de titre Page de Copyright Dedicace Epigraphe 1 - Le tounnel 2 - Novembre 3 - Vue aérienne 4 - État-major 5 - Tenir le fort 6 - Tarentules 7 - Pudeurs 8 - Déjà-vu 9 - Sénat 10 - Philo 101 11 - Le jour d’Audrey 12 - Avent 13 - Salon de thé 14 - Shit a boum 15 - Preuve de plastique 16 - Traversiers 17 - Fugue 18 - Trois problèmes 19 - Signe de croix 20 - Buvards 21 - Le sonnet d’Arvers 22 - Presque rien 23 - Collection particulière 24 - Noël vert 25 - Basses œuvres 26 - Sémaphore 27 - Boxing Day 28 - Révérences 29 - Deux sœurs 30 - Catapultes 31 - Archives 32 - Fleurs coupées 33 - Jusqu’à la dernière goutte Remerciements Du même auteur chez d’autres éditeurs
À Michèle, une fois de plus!
(Et pourquoi pas?)
Ce n’est pas tant ce monde qui me plaît tant C’est le mystère qui est dedans
 
Alain Souchon
1
Le tounnel
— — Ils sont partis par là, régardez, ils ont enlévé ouné touile et ils ont pris la fouite dans lé tounnel.
C’est une histoire sens dessus dessous, pense aussitôt Viateur, une histoire qui commence avec trop de ou. D’abord, on ne dit pas un tounnel, monsieur Dimitri, mais un tunnel. Ensuite, on ne pointe pas le doigt vers le plafond quand on veut montrer un tunnel: un tunnel se creuse sous la terre, et il n’y a pas de terre dans un centre commercial, ou alors il s’agit de cette terre synthétique qu’on dispose autour des arbres de plastique. Ce n’est donc pas un tounnel, mais un trou dans le plafond. Commençons par employer les bons mots, ça nous évitera des torticolis.
Pour le reste, il faut admettre que le commerçant a raison: le voleur est bel et bien descendu du plafond pour s’introduire dans le magasin, il a dérobé une dizaine de manteaux, si on en juge par l’espace laissé sur la tringle, puis il est reparti en empruntant le même chemin. Il est donc jeune et athlétique : un quinquagénaire bedonnant comme monsieur Dimitri n’aurait jamais pu ramper dans un conduit d’aération, et encore moins y remonter. Comment le voleur s’y est-il pris, au fait? Il n’y a pas d’escabeau, ni même de chaise... Imaginons donc un complice : le premier voleur reste dans le plafond tandis que l’autre lui donne les manteaux. Le complice tend ensuite la main à son ami, il l’aide à grimper... Ça se tient. Ainsi, nous aurions affaire à une paire de voleurs, tous deux jeunes et athlétiques. À la liste de leurs qualités, ajoutons une certaine dose d’intelligence : il faut être futé pour penser à un coup comme celui-là. S’ils avaient replacé le panneau acoustique une fois leur forfait accompli, ils auraient commis un crime parfait. Le mystère de la chambre close, comme dans les bons vieux romans policiers que Viateur lisait quand il était jeune. Les cambrioleurs étaient des gentlemen, dans ces romans-là, et les détectives, de fins limiers qui utilisaient leur matière grise plutôt que des AK-47... Mais revenons à la réalité : le but de nos voleurs n’était pas d’inventer une nouvelle énigme, mais de voler des manteaux. Pourquoi se seraient-ils donné la peine de remettre le panneau en place?
Quoi qu’il en soit, le problème est suffisamment intéressant pour qu’on se penche sur lui, ou plutôt pour qu’on s’élève jusqu’à lui. C’est vraiment une histoire à l’envers.
— Ils ont pris mes plous beaux manteaux, il y en avait pour... pour dix mille dollars, au moins dix mille, c’est sour.
Prenez le temps d’y penser, monsieur Dimitri: ils vaudront sûrement vingt mille dollars quand les policiers arriveront, et trente mille quand viendra le temps de réclamer une indemnité à la compagnie d’assurances.
Peut-être que nos voleurs ne sont pas si intelligents que ça, à bien y réfléchir, se dit Viateur tandis que le commerçant n’en finit plus de se désoler. S’ils sont vraiment passés par le plafond, ils sont nécessairement sortis quelque part. Peut-être ont-ils fui par le toit, mais peut-être aussi ont-ils abouti ailleurs dans le centre commercial... Imaginons qu’ils entreposent leurs manteaux dans l’arrière-boutique d’un autre magasin en attendant de les sortir en douce par une entrée de service... Dans ce cas, il n’est peut-être pas trop tard pour les retrouver.
— Pensez-vous qué la vraie police va arriver, monsieur Viateur?
Monsieur Dimitri a raison une fois de plus : c’est une affaire pour la vraie police, et Viateur n’est pas un vrai policier, mais un vieux professeur de maths recyclé en agent de sécurité, plus habile pour repérer des tricheurs aux examens que pour arrêter des voleurs professionnels.
— J’ai prévenu la Sûreté du Québec aussitôt que vous m’avez téléphoné, ne vous inquiétez pas. Mais, comme il n’y a pas eu de crime violent, ce n’est pas une urgence pour la police. Les voleurs n’ont rien pris d’autre que des manteaux ? Il n’y avait pas d’argent dans la caisse?
— Jouste dou change pour commencer la jou

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