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Description
Dans l'État fictif d’Afrique orientale, le Kenzaburwa, le jeune fugueur Wilhelm Tamari, en conflit avec ses parents aisés parce qu'il a fait un enfant à une jeune fille de classe sociale défavorisée, ainsi que dix-neuf autres jeunes chômeurs sont attirés par des djihadistes qui leur promettent une formation professionnelle avec des emplois lucratifs à l'appui.
En réalité, ces jeunes gens, dupés, seront soumis dans un camp d’entraînement caché, non seulement à une formation militaire «inhumainement sévère» mais aussi à un lavage de cerveau idéologique qui doit faire d’eux des disciples obséquieux et pieux.
Pour les chefs de la milice djihadiste, il est question, dans un premier temps, de « terrasser par les armes », avec l’aide des jeunes recrutés, le régime haï du Kenzaburwa, parce qu’inféodé à l’Occident, et instaurer par la suite un État théocratique...
Si les djihadistes ont atteint leur premier objectif, par contre, tous les espoirs des jeunes gens qui ne partagent ni leur idéologie ni leur extrémisme, se sont effondrés. Le terrorisme et le fanatisme ont détruit leur vie et repoussé la paix dans leur pays parce que les forces armées régulières et les démocrates du Kenzaburwa ont appelé à une riposte appropriée...
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 14 avril 2020 |
Nombre de lectures | 5 |
EAN13 | 9782414433032 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composér Edilivre
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Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-43300-1
© Edilivre, 2020
« Vous irez tous au paradis ! »
Kenzaburwa était un Etat en Afrique de l’Est qui depuis des années souffrait sous la dictature d’un despote sans scrupules appelé Okuko. Ce dernier était arrivé au pouvoir à l’issue d’une guerre civile sanglante et se maintenait chaque fois au pouvoir par des élections présidentielles manipulées et tronquées. D’années en années le mécontentement grandissait dans le pays et surtout au sein de la jeunesse qui se sentait victime de ce régime, car leur enfance avait été détruite par une guerre sans merci, leur situation actuelle assombrie par la pauvreté et leur avenir était, on ne peut plus, compromis. C’est dans ces conditions qu’une opposition radicale naquit, dont le but était l’anéantissement des structures antidémocratiques régnantes. Une milice djihadiste nommée « Upanga Africa 1 » ou « Saif-al Afriquia 2 » devait surtout jouer en arrière-plan un rôle de plus en plus menaçant pour le régime d’Okuko. Cette milice avait recruté avec l’assentiment de l’apposition politique, des jeunes sans emploi dans les quartiers déshérités de Bassala, la capitale, afin de les conduire à Zimkeru, un Etat voisin situé à l’Est de Kenzaburwa. Dans ce pays voisin, ces jeunes devaient subir un entrainement militaire et une formation idéologique dans un camp. A ces jeunes gens qui pour la plus part étaient devenus des orphelins à l’issue de la dernière guerre civile, les djihadistes laissèrent entendre qu’ils allaient revenir au pays après une formation militaire rapide de deux mois, afin de contribuer à la chute du régime sanguinaire d’Okuko. Mais même si ces jeunes pouvaient comprendre le projet de leurs formateurs, ils n’auraient jamais entrepris ce voyage à Zimkeru s’ils avaient pu soupçonner que l’on les soumettrait non seulement à une formation militaire sévère et inhumaine mais également à un véritable lavage de cerveau.
Seuls quelques-uns parmi les 20 jeunes recrutés connaissaient les vrais projets et les arrières pensées des djihadistes. Certains connaissaient très vaguement les intentions militaires. D’autres par contre avaient été trompés et croyaient qu’il s’agirait d’une formation professionnelle dans ledit camp à l’issue de laquelle ils pourraient trouver un emploi, synonyme d’une existence sûre dans leur pays d’origine. C’était surtout le cas de Wilhem Tamari, fils de famille bourgeoise aisée, qui s’était fiancé à une jeune fille de condition pauvre à l’insu et contre le gré de ses parents. Parce qu’il allait bientôt devenir père de famille, Wilhelm cherchait urgemment toutes les possibilités qui pourrait lui offrir les moyens de subvenir aux besoins de sa jeune famille sans l’aide de ses parents.
Les djihadistes après avoir corrompu des agents de la police routière et de la douane, ont fait comprendre aux autorités compétentes que les jeunes recrutés, repartis dans deux gros camions, feraient partie d’un convoi qui, une fois par semaine, se rendent à Zimkeru dans le cadre des échanges commerciaux interétatiques. Le fait de faire partie d’un convoi évitait un contrôle minutieux pendant le voyage et aux frontières. Les djihadistes firent comprendre aux agents de police et des douanes soudoyés qu’ils emmenaient les jeunes gens à Zimkeru dans le cadre d’une formation professionnelle, chose qu’aucun citoyen de Kenzaburwa, doté d’un bon sens ne pouvait refuser, vu le taux de chômage très élevé parmi les jeunes de ce pays.
Le convoi de gros camions roula pendant trois heures d’affilée sur les routes certes bitumées mais pleines de crevasses à maints endroits. Puis les conducteurs des deux camions loués par la milice simulèrent une pause à un endroit de restauration abandonné tandis que les autres camions du convoi continuèrent leur route. Après le semblant de pause, les conducteurs des camions ayant à leur bord les jeunes recrutés bifurquèrent dans un sentier de brousse inconfortable, étroit et épineux.
Après une demi-heure de route les deux camions s’arrêtèrent ; ils furent aussitôt encerclés par des ...