La fête au village : l’Angbandji
34 pages
Français

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La fête au village : l’Angbandji , livre ebook

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Description

Connaissez-vous l’Angnabji ? c’est une fête de noblesse célébrée par les hommes en pays ôdioukrou et qui leur donne la possibilité de prendre la parole dans l’assemblée villageoise, sur la place publique sans descendre lepagne de l’épaule ni ôter son chapeau de la tête. Cette fête est une obligation pour tout homme du peuple ôdioukrou, ce qui lui donne le droit et la possibilité de célébrer la fête des patriarches (fête de sagesse). A travers ce beau récit, découvrez-la.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2020
Nombre de lectures 44
EAN13 9782372232197
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AKA Charlotte
Illustrations : INDAT Fréderick Jr & WOGNIN Paule-Andréa
La fête au village :
l’Angbandji
CIV 3219NOTE
La fête de Angbandji, en pays ôjukru, dite fête de noblesse, est une fête traditionnelle qui symbolise la Noblesse
et qui dure en moyenne trois semaines dans l’observation des rites. Elle se déroule en quatre étapes :
- la visite aux parents (oncles maternels et paternels ),
- la sortie ou la présentation publique de celui qui célèbre la fête (Lef likékli),
- le grand jour ou la grande parade ( Lef gbel ),
- l’étape de remerciement à tout le village, une semaine après le Lef gbel.
En efet, celui qui célèbre Angbandji, tel que Esmel, doit être un homme accompli, mature et autonome.
Angbandji est une cérémonie d’afrmation de soi en tant qu’être social. Généralement, il est célébré autour de
cinquante ans, même si des parents peuvent l’organiser pour leurs neveux ou leurs enfants à partir de dix-huit ans.
Mis à part son côté festif et de réjouissance, cette fête confère à celui qui l’a déjà célébrée de réels privilèges :
prise de la parole dans les instances de prises de décisions sur la place publique du village, la possibilité
d’exécuter des pas de danse dans les grandes assemblées, droit à certains sièges dans les cérémonies traditionnelles de
tout village ôdjukru, le droit de garder le chapeau sur la tête même en présence des aînés.
Les honneurs lui seront rendus par tout le village, aux sons des tambours, du tam-tam parleur et du griot
(cocoba) tout le long de ses obsèques, à sa mort.
Dans la culture ôdjukru, les hommes de toutes les générations, du plus âgé au plus jeune, ayant célébré
préalablement la fête de l’ôw (introduction et confrmation d’appartenance à la classe d’âge) a l’obligation de célébrer
Angbandji, en prélude à la fête de Ebeb (dite fête de sagesse), la première génération étant instituée depuis
l’année 1751.
Dans ce récit consacré à la fête d’Angbandji d’Esmel, j’exprime ma reconnaissance et mon admiration aux
hommes et femmes qui gardent, perpétuent et transmettent les cultures africaines, dont principalement la
sagesse ancestrale du peuple ôdjukru.
GNAGNE Agnimel Jean Marie
AKA Charlotte

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