Les Aventures de Flèche Luisante Tome 1

Dick Reynolds

Description

Partez à la rencontre de Flèche Luisante, grand chef Cheyenne, notre héros, aux aventures palpitantes ! Une épopée intense au cœur du Colorado du début des années 1865, entre l’aurore du monde moderne et coutume et tradition des Indiens d’Amérique. Histoires de vengeance, de famille, petits et grands secrets seront de la partie !
Une bonne dose de tribulations, un soupçon de suspens, une pincée d’amour, un zeste de loyauté : la recette parfaite pour partir à l’aventure !
Bienvenue au Far West !

Sujets

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Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 29 mars 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782381535128
• Langue: Français

Extrait

FlècheLuisante GrandSachem Cheyenne Tome 1

La SAS 2C4L — NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à lademande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeurtiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité
Dick Reynolds

Flèche Luisante
Grand Sachem Cheyenne

Tome 1
Préface
Florian vient derefermer son livre dont le titre est : « Un grandchef indien Aigle Noir ». Pendant toute sa lecture, il seprenait pour Aigle Noir. Il était ce valeureux chef indienportant une coiffe de plumes multicolores qui poussait son cri devictoire en brandissant son tomahawk : Whou ! Whou !Whou !
Il venait deremporter une victoire contre les blancs et à sa ceinturependaient plusieurs scalps.
Et vous, cher.e.slecteur.ice.s, n’avez-vous pas rêvé un jour d’êtreun chef indien ? N’avez-vous pas joué avec voscamarades d’enfance aux cow-boys et aux Indiens ?
L’auteur de celivre est un grand admirateur des Indiens d’Amérique.Dans sa jeunesse, il jouait souvent aux Indiens et se prenait pourFlèche Luisante, le héros de ce livre.
Alors, si vousaussi, comme lui, aimez les Indiens ; si vous voulez rêverd’aventures, et bien, installez-vous confortablement dans unfauteuil ou dans votre lit et je vous souhaite une bonne lecture.
Laissez-vousemporter dans cet univers splendide qu’est le Far West.
Ce livre magnifiqueaura sa place, j’en suis sûr, dans votre bibliothèque.
Chapitre 1
A utomne1904, gare de Denver, État du Colorado.
Plusieurs personnestressaillent, surprises par le bruit ahurissant des freins d’unelocomotive venant d’arriver.
Un vieil homme endescend les marches avec peine, sans doute, les années de savie passée y sont pour quelque chose.
Son apparenceintrigue les passants qui se retournent sur lui en le croisant. Ilest habillé d’une veste en daim avec des franges et unpantalon assorti à celle-ci.
C’est untrappeur aux longs cheveux gris argenté. Il y a bien longtempsque ces gens de la ville n’avaient pas vu un chasseur de peauxpar ici ; là dans les rues de Denver où autrefoisles chevaux trottaient dans la boue faisant place maintenant auxautomobiles.
Marchant calmementparmi la foule, il semble chercher une adresse, la ville ayant bienchangé depuis sa dernière venue. Quelques adolescentsl’observent et se moquent de lui. Ils pensent que c’estun vieux fou qui s’accroche à son passé ou bienun marginal qui aime se faire remarquer.
Pauvre d’eux S’ils savaient qui est réellement cet homme, alorspeut-être le regarderaient-ils autrement, avec plus de respect.Peut-être voudraient-ils avoir l’honneur de lui serrer lamain, de parler avec lui, de le questionner sur son époque, ilaurait tant de choses à leur apprendre.
Ce vieux fossile dupassé qui ne veut pas s’intégrer à cemonde moderne est en fait un ancien justicier nommé CagouleRouge. Son époque, c’était le Far West, tout unmonde disparu auquel il s’accroche toujours. C’est danscet univers qu’il y faisait régner sa justiceimpitoyable. Mais comme Buffalo Bill, Kit Carson, Sitting Bull,Geronimo ou tous les autres personnages célèbres ayantfait parler d’eux, au temps où le pistolet étaitroi, lui aussi est également oublié. Aujourd’hui,il n’est plus ce fameux trappeur à l’apparencetranquille, celui qui parfois devenait le terrible justicier nomméCagoule Rouge. Non, il est juste Mr Pagura Alain, un simplecitoyen américain, même s’il porte encore ceshabits d’homme des bois dans lesquels il se sent si bien àl’aise. Bien qu’il sursaute à chaque coup deklaxon des voitures le rasant de près, il reste néanmoinsde marbre face à ce modernisme.
Son regard vient des’arrêter sur une maison à la façade ornéed’une mosaïque. La reconnaissant, il frappe à laporte en bois verni d’un ton chêne clair et ornéed’une poignée en cuivre. Le trappeur vient rechercher safemme venue passer une semaine de vacances chez sa mère. Lalourde porte s’ouvre et une vieille femme apparaît, unecanne à la main, sa jambe droite la faisant souffrir :
— Oh ! C’estvous Alain… Je suis heureuse de vous voir !
L’embrassanttendrement, elle lui demande :
— Bonjour mon gendre…Vous allez bien ?
— Bonjour Mme Marshall…Oui, mais ce trajet en train, c’est long… Enfin mevoilà !
— Allez, entrez…Vous arrivez juste pour le repas !
À peinea-t-il embrassé sa belle-mère, que deux bras lesaisissent par la taille. C’est une Indienne Cheyenne en habittraditionnel qui l’embrasse tendrement. Le trappeur est heureuxde revoir sa femme Étoile Filante :
— Bonjour princesse…As-tu passé une bonne semaine chez ta mère ?
— Oui ! Mèreblanche être gentille… Mais moi m’ennuyer aprèsmon grand guerrier… Et la prairie beaucoup me manquer hugh !Toi savoir qu’Étoile Filante pas aimer la vie desvisages pâles !
— Je le sais, princesse…De toute façon, on repart demain chez nous, tu es heureuse ?
— Hugh ! Princesseêtre déjà heureuse !
ÉtoileFilante a tout d’une Indienne en apparence, mais en réalité,elle a été enlevée lors de ses huit ans par desIndiens cheyennes, alors que ses parents et elle venaient s’installerà Denver. Élevée comme une Cheyenne, elle estdevenue une véritable Indienne, suivant leurs us et coutumes.Bien plus tard, les évènements de la vie lui ont faitretrouver sa vraie famille, mais elle préfère vivrechez les Indiens, là où elle se sent bien dans sa peau.Voilà, chers lecteurs et lectrices, vous savez pourquoi ÉtoileFilante appelle sa mère biologique « mèreblanche ».
En entrant dans lasalle à manger, le trappeur aperçoit la table déjàdressée pour le souper. Assis autour d’elle, BradMarshall, le frère d’Étoile Filante. Bûcheronhors pair, sa force se devine, rien qu’à le voir. C’estun homme trapu avec de gros bras, ne faisant pas son âge bienqu’ayant la soixantaine passée. Près de lui,Petite Lune Blanche, se câlinant contre sa mère Rayon desoleil, une Indienne cheyenne mariée à Couteau Loyal.Le vieux trappeur Colt Rapide (surnom que lui ont donnéplusieurs tribus indiennes du à sa rapidité de tir avecsa winchester) sourit en voyant sa petite famille presque au complet.Il ne manque plus que son fils Couteau Loyal, avocat célèbreà Denver. Après les étreintes chaleureuses,l’homme des plaines s’assoit près de sapetite-fille qui d’un air malicieux lui dit :
— Dis donc grand-père…Tu as pris la place de mon papa !
— Oh ! Pardonmademoiselle… Je ne savais pas !
Brad, souriant :
— Tenez Alain…Mettez-vous en bout de table, comme ça vous serez le chef demaison !
— C’est tropd’honneur Brad… Merci !
Tout à coup,la porte d’entrée s’ouvre laissant apparaîtreun homme habillé d’un costume bleu foncé. Lescheveux blonds viennent s’arrêter sur ses épauleset ses yeux marron se dirigent droit vers le trappeur :
— Papa… Bon sang,ça fait plaisir de te revoir… Dis-moi… Tu vasrester un peu plus longtemps parmi nous cette fois-ci…N’est-ce pas ?
— Ben… En fait monfils… Tu sais très bien que je n’aime pas lacivilisation… Toute cette foule de gens, toutes ces voituresavec leur fumée… J’ai l’impression de neplus pouvoir respirer… Alors tu vois… Je… 
Mais il ne peutcontinuer sa phrase, car Petite Lune Blanche l’interrompt enlui secouant le bras :
— Dis grand-père…J’espère que tu n’as pas oublié…Cette semaine, je dois passer mes vacances chez toi, là-basdans ta montagne ?
— Mais non bien sûr !
Se tournant vers sonfils :
— Tu vois, fiston…Encore une femme qui dirige ma vie ! Nous partirons donc demainmatin de bonne heure… Alors mon fils… Ce sera pour uneautre fois !
— Tu dis toujours cela…Vieux farceur, va… Mais bon ! Je vous comprends maman ettoi ! C’est peut-être vous qui avez raison de resterhors de ce monde en progrès !
— Dis donc, fiston…Si on mangeait… Hein ? J’ai une de ces faims moi…Pas toi ?
— Ah ! Ah !Ah ! Toujours à l’affût du moindre repas jevois !
— Je t’ai réservéun bon whisky pour tout à l’heure… Ce n’estpas tous les jours qu’on a à table le grand hérosCagoule Rouge !
— Oh ! Oh !Doucement mon fils, ce qu’il en reste… Tu sais, je suisbien fatigué… J’ai tout de mêmesoixante-dix ans mon gars… C’est fini les tirs rapides àla winchester ! Au lieu de m’appeler Colt Rapide, lesIndiens me surnommeraient Colt fatigué s’ils me voyaientmaintenant tel que je suis… Ah… C’était lebon temps tout ça !
— Et ton ami FlècheLuisante… Tu le vois toujours ?
— Bien sûr…Chaque fois qu’il peut obtenir un laissez-passer pour sortir desa réserve… Pour ma part, je vais le voir régulièrementet on narre nos aventures d’autrefois aux petits Cheyennesafin qu’ils n’oublient pas leur passé… Situ voyais mon fils, ce que le gouvernement leur impose… Ilsdoivent porter des habits de blanc, parler comme nous, on leurapprend l’histoire de l’Amérique moderne alors quece sont eux les vrais Américains…
— Tu sais papa… Tune changeras pas le monde à toi seul !
— Je le sais hélas…Tiens au fait… Comme ta fille vient passer quelques jours cheznous, je l’emmènerais chez les Cheyennes, ça feraplaisir à Flèche Luisante de la revoir… Tu saisqu’elle ressemble de plus en plus à Lune Blanche…Mon frère de sang et moi l’avions connue lorsqu’elleétait chef des Arapaho !
Brad Marshallintervient :
— Ma sœur étaitune femme exceptionnelle… Tenez Alain… Goûtez-moice whisky !
Le trappeur avaledeux gorgées, puis poussant un aaaah d’appréciation :
— Vinguette… Çafait du bien où que ça passe !
Sa femme ÉtoileFilante en entendant cela :
— Hugh ! Mon grandguerrier savoir… Toi pas boire beaucoup eau de feu ! Toiplus être un jeune loup !
— Tu vois mon fils, tamère malgré son âge m’adore toujoursautant… Elle prend soin de moi et c’est la mêmechose pour moi, je suis toujours attentionné envers elle commeau premier jour où l’on s’est connu…Fais-en de même avec Rayon de soleil… Aimez-voustendrement… Ah ! L’amour ! Il n’y a quecela de beau dans ce monde qui devient fou !
Toute la familleéclat