Les Opérations Militaires de L ONU en Libye. Et après?
408 pages
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Description

يسلط هذا التقرير الضوء في القسم الأول على تاريخ المشاركة السياسية
لفلسطينيي 1948 وتشكيل الأحزاب العربية، ويتحدث في القسم الثاني
عن دور الأحزاب العربية في الحياة السياسية الإسرائيلية ومدى تأثيرها في
قوانين الحكومات الإسرائيلية وسياساتها، والمشاركة في انتخابات الكنيست
والبلديات. ويتناول في القسم الثالث موقف الأحزاب العربية من القضية
الفلسطينية والموقف من أهم الأحداث التي مرت وتمرّ بها القضية. وفي
القسم الرابع يعرض التقرير للموقف الإسرائيلي من الأحزاب العربية، ثمّ
يتناول القوانين والإجراءات الإسرائيلية تجاه هذه الأحزاب للحدّ من تأثيرها
وفاعليتها.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2014
Nombre de lectures 8
EAN13 9796500177359
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les opérations militaires
de l’ONU en Libye. Et après ?
Editions Latrach
Tunis, 2014
1re1 édition, Tunis, 2014
Editions Latrach
95, Rue de Londres, 1000 Tunis
Tél 71.241.123 - Fax 71.330.490
Email: contact@latrach_edition.com
www.latrach_edition.com
2LISTE DES ABREVIATIONS
AEP Assemblée des Etats parties de la Cour pénale internationale
AFDI Annuaire français de droit international
AFRI e français des relations internationales
AGNU Assemblée générale des Nations Unies
ANC Assemblée nationale constituante (Tunisie)
AOHR Arab Organization for Human Rights
CDI Commission du droit international
CGNL Conseil général national libyen
CECA Communauté européenne du charbon et de l’acier
CEDEAO Cé économique des Etats de l’Afrique de l’ouest
CEE Cé économique européenne
CES Conseil économique et social (de l’ONU)
CICR Comité international de la Croix-Rouge
CIJ Cour internationale de justice
CNT Conseil national de transition (Libye)
CPI Cour pénale internationale
CPJI Cour permanente de justice internationale
CS Conseil de sécurité
Ecosoc Economique et social ou Conseil économique et social de
l’ONU.
HCDH Haut-Commissariat des NU aux droits de l’homme
HRW Human rights watch
ILAC International Legal Assistance Consortium
JDI Journal du droit international (Clunet)
LEA Ligue des Etats arabes
MSF Médecins sans frontières
ONU Organisation des Nations Unies
ONUCI opérations des NU en Côte d’Ivoire
OTAN Organisation du traité de l’Atlantique nord
OUA Organisation de l’unité africaine
PCHR Palestinian Center for Human Rights
PD Pays développés
PED Pays en développement
PESC Politique étrangère et de sécurité commune
PSDC Politique de sécurité et de défense c
RCADI Recueil des cours de l’Académie de droit international de La
Haye
RGDIP Revue générale de droit international public
TPIR Tribunal pénal international pour le Rwanda
TPIY Trernational pour l’ex-Yougoslavie
UA Union africaine
UE Union européenne
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et
la culture
ZEA Zone d’exclusion aérienne (en anglais NFZ no-fy zone)
34

« Plutôt que de maudire les ténèbres, allumons
une chandelle, si petite soit-elle »
Confucius
Lorsque, le 15 février 2011, des manifestations ont éclaté en
Libye personne ne pensait que la situation allait prendre une autre
tournure que celle qui, quelques jours auparavant, avait conduit
à déloger deux autocrates, en Tunisie d’abord, en Egypte par
la suite. Les soulèvements contre la tyrannie, pour la justice et
pour la dignité, ont pris l’allure d’un bras de fer entre des peuples
épris de justice, décidés à venir à bout d’une injustice dont ils
ont payé le prix des décennies durant et des dirigeants, chefs
d’Etat et monarques, qui, partout, tentaient vaille que vaille de
sauver ce qui peut l’être encore. Depuis la chute de Ben Ali en
Tunisie et de Moubarek en Egypte, aucun dirigeant arabe ne se
sentait à l’abri. Et, à n’importe quel moment, des manifestations
qui ont conduit au déboulonnement des pouvoirs en Tunisie et
en Egypte peuvent afecter tous les régimes arabes, y compris
les monarchies. Partout dans le monde, on sentait que le mur
de la peur est enfn tombé, que plus rien ne pouvait résister à
la volonté et à la détermination des peuples. Partout dans les
pays arabes, les jeunes, usant comme il se doit des réseaux
électroniques dont ils disposent, ont prouvé leur capacité à défer
n’importe quelle force, aussi farouche qu’elle soit. Les Libyens,
suivant l’exemple de leurs voisins de l’est et de l’ouest, ont tout
de suite pris le relais de la lutte contre le césarisme, bravant
la poigne et l’acharnement des pouvoirs jusqu’au-boutistes.
En l’espace de quelques mois, c’est tout le monde arabe qui
est en efervescence, les républiques principalement (Yémen,
Syrie) mais également des monarchies (Bahreïn, Jordanie,
Maroc). Partout, on essaie de répondre au mieux pour maîtriser
la situation. Sans résultat. Une réelle prise de conscience se
5dessine et ni la diplomatie, ni les concessions, pour certaines
faites au va-vite, certainement à contrecœur, ne vont réussir à
calmer cette frénésie comme on pouvait le penser, pas seulement
dans les pays arabes. La Communauté internationale semblait
elle aussi prise de court. Désemparée, elle ne savait comment
répondre à ce mouvement de masse qui gagne chaque jour du
terrain, progresse tel un serpentin, y compris dans les territoires
palestiniens occupés, voire en Israël.
C’est donc dans ce contexte que les évènements en Libye
ont éclaté et que, pour le dénouement, l’amalgame a été très
vite fait avec ce qui s’est passé chez les voisins. C’est sans
connaître la folie meurtrière à laquelle le dirigeant libyen, qui
vit toujours dans la nostalgie de la révolution qu’il a menée et
qui l’a porté au pouvoir depuis 1969, était prêt à livrer à son
peuple. Très vite, la Libye va sombrer dans le chao, dans un
désordre politique et social sans précédent. Kadhaf, le Néron
du XXIème siècle, semble déterminé à tenir sa promesse, à
transformer « son » pays en une véritable fournaise, tuant et
brûlant tout sur son passage, à «purifer» son pays. Rien ne lui
échappait. Rien ne lui résistait. Avec ses proches, il s’est livré
à une véritable croisade contre les traîtres, ceux qui ont osé
le braver, lui et sa famille. Une véritable armada militaire a été
engagée, armée jusqu’aux dents, composée de fdèles, pas
seulement des militaires, pour nettoyer et épurer le pays. Les
armes circulent à profusion dans tout le pays et tout le monde,
hommes, femmes et enfants, sont appelés à contribuer à la
purifcation du pays des « rats » qui ont osé trahir leur patrie.
Tous les coins et recoins du pays sont soigneusement fltrés.
Personne n’est désormais à l’abri, où qu’elle soit, dans les
grandes villes comme dans les impasses (Zenga). En quelques
jours, on commence déjà à parler de crimes perpétrés à grande
échelle. En quelques jours aussi, la communauté internationale,
déjà très préoccupée par la situation encore très précaire en
Tunisie et surtout en Egypte, est débordée par les évènements,
par la tournure des confrontations avec le pouvoir dans d’autres
pays arabes, au Yémen comme en Syrie où les militaires sont
6descendus dans les rues donnant raison au bruit des canons. Il
fallait qu’elle réagisse vite et, par on ne sait quelle soudaine prise
de conscience, a fait preuve d’une grande volonté pour venir
« en aide » aux Libyens, mais seulement aux Libyens. Très vite,
le confit interne au départ, a désormais pris une autre allure,
internationale cette fois.
La communauté internationale n’est pas à sa première prise de
conscience, de façade comme à chaque fois. Cela prouve que,
en fonction des intérêts stratégiques des grandes puissances,
quand elle le veut elle le peut aussi, à tort ou à raison. Mais
audelà des remarques que l’on peut faire sur ce point, et elles sont
nombreuses, l’intervention de la communauté internationale,
pacifque au départ, militaire par la suite, pose déjà des
questions, inquiétantes au même titre que les incompréhensions
du massacre de tout un peuple par son guide. Les violations
imputées à Kadhaf et à ses acolytes ou comparses, ne font pas
de doute. Leur condamnation est une question de principe, ne
serait-ce que pour donner l’exemple. Faut-il pour autant faire
f des dérives des insurgés libyens comme en témoignent la
capture puis la liquidation le 20 octobre 2011 de Kadhaf, de
son fls ou de son ministre de l’intérieur dans des conditions
(1)très confuses , les crimes qu’ils ont perpétrés en Libye depuis
la fn des opérations militaires contre les fdèles du régime
déchu surtout, ou encore des outrances de la communauté
internationale qui, pour des raisons « humanitaires &#

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