Les Templiers de Montségur
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Les Templiers de Montségur , livre ebook

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Description


On se perd avec délectation entre l’Histoire et la légende. Une épopée fantastique digne d’un grand film !




Montségur en Ariège. Occitanie. 16 Mars 1244. Le champ des brûlés.


Esclarmonde de Péreille écarte les bras et se laisse tomber dans le brasier ardent. Deux cent vingt hérétiques ont refusé d’abjurer la religion cathare. Ils vont lui succéder et périr dans d’atroces souffrances. Le roi Saint Louis met ainsi un terme au siège de la citadelle qui a duré 10 mois, en déployant une armée de 4000 hommes !


Un an auparavant, Armand de Périgord, grand Maître de l’Ordre du Temple en poste en Palestine envoie trois chevaliers en mission secrète. Ils doivent s’emparer d’une relique inestimable et du trésor des cathares convoités par les banquiers Lombards, avides spéculateurs. Quatre hommes échappés du bûcher vont les accompagner dans cette aventure semée d’embûches ! Les templiers affirment : « Cette fortune doit servir à de plus nobles causes ! »


Ils veulent construire une société plus juste. L’Ordre des Chevaliers du Temple de Salomon a jeté les bases d’une institution nouvelle. Ils entendent participer à l’amélioration matérielle et morale de l’humanité !



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 août 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381536705
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Templiers de Montségur … sur la trace du trésor des cathares

 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

José Barbosa
Les Templiers de Montségur … sur la trace du trésor des cathares Nouvelle historique
Avertissement
Au village de Lordat.
Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé n’est pas le fruit du hasard. J’ai modifié leurs noms par pudeur pour leurs descendants !
Ces hommes et ces femmes profondément attachés à leurs terres m’ont accueilli dans ce village, ancien fief du Comté de Foix en Occitanie. Ils m’en ont confié l’exploitation pendant de longues années. Certains n’ont pas hésité à me les vendre.
De nombreuses expressions et formulations quotidiennes m’ont semblé si proches des textes de cette époque, que je les ai rapportées sans hésitation.
 
 
 
 
« Beaux seigneurs frères, vous voyez bien que l’ensemble s’est accordé pour faire ce frère. S’il y avait l’un de vous qui sût quelque chose pour quoi il ne dut être frère avec droiture, qu’il le dise ; car la plus belle chose serait qu’il le dise avant, que lorsqu’il sera devant nous. Et si personne ne dit rien, il doit l’envoyer chercher, et le mettre en une pièce près du chapitre ; et puis il doit lui envoyer deux prud’hommes ou trois des plus anciens de la maison et qu’ils sachent lui montrer ce qu’il convient. »
 
 
Article 657, la Réception dans l’Ordre. La Règle de l’Ordre du Temple.

 
 
 
PREMIÈRE PARTIE
 
1990. Janvier.
Lordat en Ariège–Occitanie.
Léon R. Les Templiers. Les cathares.
Les premiers rayons de soleil éclairent le flanc du pic de Saint-Barthélemy. Dans une heure, la lumière va ruisseler le long de la montagne et inonder ma petite ferme posée sur cette corniche surplombant le village de Lordat. Vers dix heures, tout le versant sud de la vallée qui mène vers l’Andorre et l’Espagne sera baigné d’une douce lumière.
Ce mois de janvier est froid et sec. Il n’a pas encore neigé. Perturbé par la clémence de la météo, mon troupeau de brebis vient souvent faire une excursion en altitude sur l’emplacement de leur estive, là où elles passent l’été. Il m’arrive de les laisser ainsi, libres, pendant plusieurs semaines. Alors j’en profite pour mettre à jour les travaux de ma ferme et prendre un peu d’avance sur les semaines à venir.
Mes animaux ne courent aucun danger. Ils possèdent un baromètre naturel qui déclenche leur repli vers la bergerie dès que le temps menace de se dégrader. Par sécurité, je leur rends une petite visite tous les deux ou trois jours. Visite agrémentée d’une distribution de sel sur de larges pierres plates.
Les bêlements de satisfaction me rassurent, et ce moment de communion pastorale me permet de les observer et remarquer d’éventuelles anomalies ou blessures.
Les brebis les plus familières s’approchent et lèchent mes doigts encore collés par le sel. En cas de besoin, ma chienne m’aidera à accompagner le troupeau jusqu’au village.
Solidement planté sur son éperon rocheux, le Château de Lordat, ou ce qu’il en reste, veille sur la vallée depuis des siècles.
En 1582, Henri de Navarre, futur Henri IV, envisage de le faire démanteler de crainte que les Seigneurs de Cerdagne ou d’Aragon s’y installent et contrôlent la route de Toulouse. Il sert également de repaire pour les brigands sévissant dans la vallée. Mais rien ne prouve son démantèlement. Il est très probable que le temps ait fait naturellement son œuvre et que le village se soit construit avec les matériaux du fier castel devenu ruineux .
Les textes historiques attestent qu’il fut un haut lieu du catharisme et abrita de nombreux croyants , Parfaits ou Bons Hommes en chemin vers Montségur.
Rassasiée par la ration de sel, ma troupe de deux cents brebis s’étire lentement et commence sa quête de nourriture. Les animaux paissent sur les flancs ensoleillés en direction du pic de Soularac. Après la virade de la journée, ils viendront s’installer pour la nuit, là où je les ai trouvés ce matin même. Si rien ne les dérange dans la journée, ils se coucheront invariablement à cet endroit. En poursuivant dans cette direction on passe le Col de la Peyre, tout à côté de Montségur, puis c’est le Pays d’Aillou avec le village de Montaillou et les restes de son château. Emmanuel Le Roy Ladurie en écrira une fabuleuse chronique basée sur les rapports de l’Inquisiteur Jacques Fournier, futur pape Benoit XII.
Ensuite, c’est le grand plongeon dans les gorges de l’Aude, vers la plaine du Roussillon, le pays catalan, le port de Collioure et la Méditerranée. Cet itinéraire passe à proximité des superbes châteaux cathares de Quéribus et Peyrepertuse, sentinelles d’un monde révolu. Parfaitement restaurés et entretenus, ils continuent à défier le temps et l’espace, veillant jalousement sur un passé millénaire chargé de mystères et de légendes. De l’autre côté de la montagne, vers le nord-est, s’étale la plaine de l’Aude avec la cité de Mirepoix et plus loin, Carcassonne.
Protégé du vent glacial à l’abri derrière un rocher, je somnole au son des clochettes des brebis qui s’éloignent. Le soleil me réchauffe à peine.
En énumérant mentalement ces sites qui m’entourent, j’ai une pensée affectueuse pour Léon R. Il est un des premiers propriétaires du village à accepter de me louer ses terres agricoles. Sa famille me les vendra quelques années plus tard. Il a effectué toute sa carrière professionnelle dans un service des impôts parisien. Il me raconte ses retours estivaux au village, pendant ses congés, afin d’aider sa famille pour la fenaison. Il rentre occasionnellement en hiver, pour le cochon et la charcutaill e. Il est passionné par le catharisme et l’Ordre du Temple, passe son temps libre à courir les musées et les archives de la capitale. Les villageois se moquent un peu de lui car il a attrapé l’accent pointu de Paris, comme on attrape une mauvaise grippe, laissant une séquelle irréversible. Il a perdu l’accent du pays à tout jamais ! Et puis il assure à qui veut l’entendre que le trésor des cathares, bien qu’ayant été selon toute probabilité dissimulé à Lordat, n’y est plus depuis belle lurette ! Affirmation perçue comme une véritable hérésie par de nombreux habitants dont la recherche de ce trésor a bercé leurs rêves d’enfants depuis des générations !
—  Et qu’est-ce que tu en sais, toi, pourquoi qu’il n’y serait plus ?
Ce à quoi, Léon R. répond par une attitude hautaine et ironique qui creuse davantage le fossé entre l’homme éclairé de retour au pays et ses rudes habitants. « Sais-tu, me dit-il, que l’un de ces malappris a utilisé une pelle mécanique pendant plusieurs jours, à la recherche de ce mystérieux trésor ! Sans compter le nombre de sourciers et autres magnétiseurs que j’ai vus défiler ! Chaque visiteur repartait avec une pierre du château ! Heureusement, les monuments de France ont classé le site, sinon il ne resterait plus un seul mur debout à ce jour ! »
 
 
 
Il ne revient au village que durant l’été, séjournant le reste du temps à Paris. Il estime que je suis courageux pour vivre et travailler dans ce pays de ronces et de pierres.
Sous l’orme de la place, il m’énumère l’histoire des vieilles familles du village, leurs relations passées et leur lien de parenté, parfois très proche ! Comme disait Marcel Pagnol, ce n’est pas bon pour les lapins, ce n’est pas bon pour les hommes ! … et de s’esclaffer de rire. Deux noms de famille dominent Lordat, mais également d’autres villages environnants… sans aucun lien de parenté entre eux !
Léon R. vit au cœur d’une fabuleuse histoire qui a traversé les siècles, sans se départir de son m

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